Que se passe-t-il, de nos jours, lors des réunions de témoignage dans les filiales de l’Eglise du Christ, Scientiste, du monde entier ? Ces réunions sont des moments où l’on témoigne et où l’on exprime sa gratitude pour toutes sortes de guérisons obtenues grâce à l’étude et à la pratique de la Science Chrétienne. On devrait s’attendre à ce qu’en entendant ces témoignages, les nouveaux venus ne puissent faire autrement que de s’exclamer : « Ah ! Ça, c’est la Vérité ! Quelles merveilleuses preuves de la puissance de Dieu ! »
Après avoir guéri dix lépreux, Christ Jésus souligna l’importance de rendre grâces quand il constata qu’un seul d’entre eux, animé d’un cœur pur et reconnaissant, était revenu le remercier. Le Maître demanda : « Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? » (Luc 17:17)
C’est parfois la crainte qui nous empêche de rendre témoignage à la bonté de Dieu. Mais nous n’avons pas à avoir peur, quand nous faisons part de nos guérisons avec un cœur sincère et désintéressé, car le Christ est présent. Et nous n’avons pas non plus à craindre de ne pas savoir exprimer notre gratitude ou de ne pas en savoir assez pour démontrer la guérison par la Science Chrétienne. Jésus nous a appris à ne pas avoir peur.
Une autre fois, Jésus marchait sur une mer agitée, et les disciples étaient terrifiés, car ils croyaient voir un fantôme (voir Matthieu 14:25-32). Jésus leur dit simplement : « Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! » Et Pierre répondit : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. » Jésus le lui ordonna, et « Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. »
Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, on lit ceci : « Dans la Science nous ne pouvons utiliser que ce que nous comprenons. Nous devons prouver notre foi par la démonstration. » (p. 329)
A une époque, j’avais beaucoup de difficulté à entendre. Je me suis alors servi de ce que j’avais appris en Science Chrétienne pour résoudre le problème, et il a disparu. J’ai prié en partant de l’idée que rien ne peut faire obstacle au sens spirituel – à notre faculté de comprendre Dieu. Ma faculté d’entendre ne pouvait être détériorée, car le sens spirituel nous vient de l’Esprit, Dieu, qui est Tout. Quelque temps plus tard, le problème est revenu, et cette fois, de façon plus agressive, ce qui me gênait beaucoup, car je n’entendais presque plus rien d’une oreille. J’ai cependant continué de prier, et au bout de plusieurs mois, le problème a cédé et j’ai retrouvé une ouïe normale. C’était là une démonstration de plus, parmi beaucoup d’autres, du pouvoir qu’a Dieu, l’Amour divin, de guérir.
A une autre époque, ma femme et moi avons emménagé dans une maison au bord de la plage. Lorsque nous sommes arrivés, l’accueil n’était pas chaleureux : il pleuvait et la maison avait visiblement souffert du vent. Nous nous sommes installés, les jours s’écoulaient tranquillement, et puis une nuit le temps a changé. Une forte tempête a projeté des tuiles du toit sur la terrasse, et c’était comme si toute la maison allait être balayée. Considérée comme un cyclone, la tempête semblait pouvoir causer d’autres dégâts. Nous avions peur que les tuiles du toit soient complètement arrachées par le vent. Rien de cela ne s’est produit bien que le vent ait soufflé durant toute la nuit, puis quelques jours encore. Après cela, il a fallu prendre des dispositions pour effectuer les réparations nécessaires.
J’ai prié en m’inspirant de passages du Premier Livre des Rois (19:11, 12), en sachant que Dieu n’avait pas été dans le vent, et que je pouvais m’attendre à entendre la douce petite voix de Dieu rétablissant l’harmonie. Le début de la deuxième strophe du cantique no 136 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne m’a bien inspiré : « Dans l’adversité, / Ta force est mienne encore... » (Violet Hay, traduction © CSBD) Je me suis également senti porté par ces versets du cantique no 123 :
O bon serviteur, ne perds donc pas courage :
Je suis un Dieu juste, à ton aide je viens !
Sois ferme et vaillant, Ma force est ton partage,
Avance, appuyé sur Ma divine main...
(adaptation et traduction © CSBD)
Mais où ma femme et moi allions-nous pouvoir trouver les ressources pour payer les réparations ? Nous n’avions pas d’économies pour faire face à ce problème, mais nous ne nous sommes pas inquiétés. Nous avons continué de prier pour acquérir une confiance totale dans les ressources de Dieu, et pour savoir que Dieu nous donne toujours en suffisance. Le psaume 23 a été une source d’inspiration. En voici le début : « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. »
Nous nous sommes mis en quête d’une personne capable de réparer le toit. Un cousin de ma femme est venu nous rendre visite et il s’est proposé de nous aider en nous fournissant les matériaux qui lui restaient de la rénovation de sa maison. Cela a suffi à résoudre notre problème. Ce qui est intéressant, c’est que la quantité de matériaux qui restait de sa rénovation correspondait exactement à ce dont nous avions besoin pour remplacer les tuiles, les panneaux et autres éléments. D’autre part, il nous a recommandé une personne qualifiée pour réaliser ces travaux. Tout a été résolu en temps opportun et de façon harmonieuse. C’était là une preuve de plus de la protection et des ressources que l’Entendement divin nous fournit en toutes circonstances.
La Science Chrétienne apporte à la médecine, à la philosophie, à la science et à la religion la lumière qui élève la pensée au-dessus d’un sens limité et restrictif des choses jusqu’à la réalité divine. Nous recevons la force et le courage moral nécessaires pour voir les réalités de la vraie création divine. Comprendre la loi divine, c’est pour nous une protection. Comme l’énonce Science et Santé : « Revêtu de la panoplie de l’Amour vous êtes à l’abri de la haine humaine. Le ciment d’une plus noble humanité unira tous les intérêts dans la seule divinité. » (p. 571)
En tant que chercheurs spirituels, ne nous décourageons pas et ne renonçons pas, même si nous vivons à une époque dominée par le scepticisme. Nous sommes en pleine mutation, et l’humanité traverse une phase prometteuse. Nous sommes tous engagés sur le chemin de la connaissance de soi, et nous progressons en apprenant, chacun à sa manière, notre relation à Dieu.
Sur ce chemin parfois escarpé, qui requiert beaucoup d’endurance, beaucoup de force morale, il est toujours encourageant de savoir ce qui a aidé les autres à croître spirituellement. Voilà pourquoi il est important de rendre témoignage à la bonté de Dieu.
