Dans l’Ancien Testament, lorsque Néhémie dirigeait la reconstruction de la muraille de Jérusalem, il était constamment assailli par des tentatives agressives visant à entraver son travail (voir Néhémie 1-6). A un certain moment, les ennemis des Israélites ont préparé une attaque ; à un autre, ils se sont moqués de lui, disant que son ouvrage n’était pas solide ; et ils l’ont accusé de vouloir entraîner les Juifs dans un soulèvement afin de devenir roi. Lorsque ces ennemis l’ont pressé d’interrompre les travaux pour les rencontrer, Néhémie a répondu : « J’ai un grand ouvrage à exécuter, et je ne puis descendre ; le travail serait interrompu, pendant que je le quitterais pour aller vers vous. »
La guérison en Science Chrétienne exige que nous restions « sur la muraille » – que nous nous accrochions fermement à la vérité que nous connaissons, aussi simple ou familière soit-elle, et que nous ne nous laissions pas convaincre de l’abandonner. Dieu nous accorde cette capacité à maintenir le cap – de nous accrocher à la réalité d’un Dieu parfait, l’Esprit, et de Sa création spirituelle parfaite – jusqu’à ce que le péché ou la maladie soient détruits. Si comprendre la vérité spirituelle conduit souvent à une guérison rapide, cela peut parfois impliquer une grande persévérance face aux tentations et aux accusations mentales qui visent à nous éloigner de notre objectif élevé.
Les symptômes persistants, suggérant qu’aucune guérison n’est en cours, peuvent être comparés aux ennemis de Néhémie, qui cherchaient à le distraire de son travail et de son désir de glorifier Dieu. Il faut avoir le courage de ses convictions pour répondre que nous accomplissons « un grand ouvrage » en défendant et en soutenant par la prière la santé et la perfection que Dieu confère à l’homme, et que nous ne nous interromprons pas quel que soit ce qu’un entendement mortel fallacieux raconte, que ce soit sous la forme de symptômes agressifs ou de fausses suppositions susceptibles de nous décourager ou de nous intimider.