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Des guérisons obtenues par la chirurgie mentale

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 24 octobre 2019


J’avais alors vingt-quatre ans. En lisant un périodique de la Science Chrétienne, je suis tombé sur les mots « chirurgie mentale ». Je me suis mis à prier pour comprendre ce que cela signifiait exactement et comment cela pouvait se pratiquer. L’idée m’est finalement venue que la chirurgie mentale constituait l’exacte délimitation, aussi précise qu’un scalpel, entre le réel et l’irréel, entre l’homme spirituel et le mortel, entre l’Esprit et la matière. En allant me coucher j’ai continué de réfléchir à l’importance d’être toujours attentif à cette ligne de partage entre la totalité de l’Esprit et le néant de la matière.

Quand je me suis réveillé le lendemain matin, j’ai constaté que l’écharde logée depuis mon enfance dans mon poignet, où elle provoquait des inflammations à répétition, était sortie naturellement. Lorsque j’ai voulu la saisir sur l’oreiller, elle est littéralement tombée en poussière. La plaie qui s’était ouverte au poignet a rapidement cicatrisé, et je n’ai plus jamais eu d’inflammation à cet endroit.

Plus récemment, alors que je me rendais à l’église pour le service du dimanche matin, j’ai trébuché sur le bord du trottoir, et j’ai fait un véritable vol plané pour atterrir, plusieurs mètres plus loin, sur le visage, le bras et la main.

En tombant, je me suis raccroché à ce passage de Science et Santé avec la clef des Écritures : « Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie. Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d’accidents, puisque dans la perfection il n’y a pas de place pour l’imperfection. » (p.424)

J’ai affirmé qu’il n’y avait « pas d’accidents » parce que Dieu est omniprésent. Comme Il est parfait, rien d’imparfait ou qui Lui soit dissemblable ne peut être présent. Même dans ma chute, je me suis senti protégé, et quand j’ai heurté le trottoir, je n’ai éprouvé aucune crainte. Je savais par expérience que je pouvais compter sur l’aide de Dieu comme tant de fois par le passé.

A l’église, plusieurs personnes du service d’accueil m’ont aidé à me remettre sur mes pieds. J’ai décidé que je ne prendrai pas mon poste à l’accueil comme cela était prévu. Or, après m’être assis, la pensée m’est venue que si je croyais vraiment ce que je déclarais, c’est-à-dire qu’il n’y avait « pas d’accidents », je devais être à mon poste. C’est ce que j’ai fait, tout en appréciant le service religieux ; puis, avec l’aide de ma femme, j’ai regagné la voiture pour rentrer à la maison.

Quand ma femme m’a aidé à retirer mon manteau et ma chemise, nous avons constaté que mon bras était fracturé en trois endroits et qu’une de mes épaules était déboîtée. On voyait, d’autre part, que trois des articulations d’une main étaient écrasées. Quant à mon visage, bien qu’il ait heurté violemment le trottoir, il était intact.

J’ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne de m’aider par la prière, et j’ai continué à prier de mon côté, et à me raisonner moi-même en partant du fait que je n’avais pas à guérir des os fracturés ni une dislocation, mais que je devais me réveiller de la suggestion hypnotique qu’il y ait jamais pu avoir un accident. J’ai compris que ma relation avec Dieu était indestructible, et j’ai refusé de sortir de cette forteresse mentale. Dans cette logique, j’ai affirmé le fait spirituel selon lequel, à l’instant même, à ce moment précis, j’étais parfaitement bien, complet et libre. Je n’avais pas à attendre que mes os soient en ordre. J’ai reconnu mon intégrité par avance, sachant que je vivais dans le royaume de Dieu, dans Son omniprésence. L’idée d’avoir recours à la chirurgie ou à toute autre forme de médecine matérielle ne m’a jamais effleuré.

En l’espace d’une heure, l’os du poignet était revenu à sa place, et peu de temps après l’os situé près de l’épaule s’est également remis en place. Quelques heures plus tard, ma femme, qui se trouvait dans la cuisine, à l’autre bout de la maison, est venue me demander d’où venait ce claquement qu’elle venait d’entendre. J’allais justement lui poser la même question.

Non sans surprise, nous nous sommes aperçus en même temps que la troisième fracture, qui se trouvait entre le poignet et le coude, s’était réduite d’elle-même. Je n’ai pas eu besoin de période de rééducation lors de la guérison de ces trois fractures.

Quelques jours plus tard, alors que je prenais ma douche, j’ai remarqué que j’avais retrouvé l’usage normal de l’épaule déboîtée. Je demeure incapable de dire quand a eu lieu l’ajustement.

En dépit des prédictions d’amis bien intentionnés qui m’avaient averti que les articulations écrasées de ma main s’ossifieraient et que je perdrais l’usage de mes doigts, en peu de temps ceux-ci ont retrouvé leur apparence normale. J’ai été, et je suis toujours, capable de bouger mes articulations exactement comme avant ma chute.

Je sais que ce qui m’a aidé à être en position d’être guéri en un temps aussi court, par la Science Chrétienne uniquement, c’est l’état mental que j’ai maintenu : « Je suis l’enfant de Dieu maintenant. Je ne veux entretenir aucune suggestion de mal qui me ferait douter de ma relation avec mon Père-Mère, et je vais continuer à affirmer rigoureusement que cette conscience-Christ est ma seule conscience. » A cet égard, ce passage d’Esaïe m’a toujours réconforté : « A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix. » (26:3)

Jeune adulte, lorsque que je me suis rendu compte du pouvoir de guérison de la Science du Christ et que j’ai commencé à vivre ce merveilleux éveil à ma véritable identité spirituelle, j’ai ressenti une profonde gratitude. Je me suis alors demandé comment me montrer suffisamment reconnaissant à l’égard de Mary Baker Eddy. A ce moment-là, j’ai décidé qu’en vivant autant que possible en accord avec ma compréhension croissante des enseignements de la Science Chrétienne, je paierais ma dette de gratitude pour ce que j’apprenais, et que je continue d’apprendre, concernant Dieu et ma relation à Lui. Sacrifier un faux sens de l’être, et comprendre jour après jour, moment après moment, la vraie nature de mon identité, ancrée dans l’harmonie et la gloire de l’éternité, voilà le couronnement de ma croix.

William D. Ansley
Topeka, Kansas, Etats-Unis

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