Témoignages
Depuis plus de huit ans que ma femme et moi sommes en Science Chrétienne, nous ne trouvons pas de mots pour donner une idée de l'immense bonheur dont nous jouissons; nous éprouvons conséquemment le besoin de dire notre reconnaissance pour tout ce que la Science nous a donné depuis que nous avons eu la joie de la connaître. Ma femme qui portait depuis vingt-cinq ans des bandes pour varices les a enlevées, les sachant désormais inutiles; elle a aussi cessé de prendre les pilules qui étaient, au sens matériel, indispensables pour certaines fonctions; depuis longtemps elles ont été rejoindre les bandes et tout est bien.
Lorsque mon attention fut attirée sur la Science Chrétienne pour la première fois, voici environ douze ans, je n'étais pas à la recherche d'une guérison physique quelconque; toutefois, peu après, j'étais à même d'appliquer cet enseignement glorieux pour obtenir la guérison de certains maux, et ceux-ci disparurent rapidement. Étant fils de pasteur, élevé pour ainsi dire dans la foi, j'avais pris une part sérieuse aux activités ordinaires de l'église, y compris l'école du dimanche, la réforme sociale et la tempérance, mais je n'étais pas satisfait et n'avais vraiment pas de raison pour la foi qui était en moi.
Quand ma fillette avait près de huit ans, elle fut renversée par un énorme camion-automobile à charbon. Relevée sans connaissance, elle resta dans cet état pendant bien des jours.
C'est avec un profond sentiment de gratitude que je donne le témoignage suivant. A l'âge de sept ans mon fils tomba gravement malade.
Il y a quelques années, lorsque je commençai à m'intéresser à la Science Chrétienne, je conduisis mon petit garçon chez une praticienne pour recevoir le traitement. Dès sa naissance il avait été très délicat et continuellement entre les mains des médecins; ceux-ci n'avaient guère d'espoir de le voir grandir, me disant qu'il ne possédait pas de faculté de digestion.
J'ai été élevé d'une façon très stricte, obligé d'étudier le catéchisme chaque dimanche, mais quand j'avais huit ans ma mère mourut, et plus tard je menai une vie plutôt dissipée. A vingt-huit ans je devins membre de l'église méthodiste-épiscopale du Sud, et durant des années m'appliquai à vivre en bon chrétien.
La lecture des témoignages qui paraissent dans la Sentinel et le Journal m'a fait tant de bien que je sens qu'il est temps d'aider d'autres personnes en racontant quelques-uns des bienfaits que j'ai reçus. Je ne suis pas venue à la Science Chrétienne pour y chercher la guérison physique, mais parce que j'étais extrêmement découragée et malheureuse après avoir eu le profond chagrin de perdre ma mère.
En décembre 1917, nous remarquâmes, ma femme et moi, un changement notable dans l'attitude de notre enfant. D'un caractère assez exubérant, elle devint triste et renfermée.
A l'âge de douze ans je fus blessé au pied droit par un coup de fusil, et la balle se logea entre les os du talon. Un chirurgien de l'armée examina et soigna ma blessure, puis annonça à mes parents que si la balle était extraite mon pied deviendrait raide; aussi fut-il décidé de ne pas me soumettre à cette opération.
Voici vingt-cinq ans que mon mari mourut, me laissant seule avec une petite fille âgée d'une année. Comme à cette époque j'étais trop malade pour retourner chez mes parents, mon frère vint nous chercher pour nous emmener chez ma sœur, et nous y restâmes pendant deux ans.