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Ce témoignage est envoyé en reconnaissance de tout ce que Dieu a fait et fait...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1921


Ce témoignage est envoyé en reconnaissance de tout ce que Dieu a fait et fait encore pour moi par mon étude et mon application de la Christian Science. Lorsque celle-ci fut portée à mon attention, mon état physique était des plus lamentables, car je souffrais d'une maladie interne soi-disant incurable, due aux conditions climatériques d'un pays chaud. L'on m'envoya d'un endroit à un autre; de nombreux médecins, la bonté même, me soignèrent mais déclarèrent que mon état n'offrirait aucun espoir de guérison tant que j'habiterais l'Orient; finalement l'on m'envoya en Angleterre. Au bout de dix-huit mois et alors que je ne me sentais guère mieux, je rencontrai une amie qui me parla de la Christian Science. Ne l'ayant pas vue depuis plusieurs années, j'éprouvai une grande surprise de la trouver bien portante au lieu de malade. Convaincue que si Dieu avait guéri une personne il ne refuserait pas la guérison à une autre, j'entrepris la lecture de ce sujet, avec l'espoir d'être rétablie et d'acquérir une meilleure connaissance du pouvoir et de la volonté qu'a Dieu de guérir.

Le moment arriva où une décision s'imposait: il me fallait ou confier ma santé et ma sécurité entièrement à l'Amour divin, ou avoir recours une fois de plus à la médecine et aux méthodes matérielles qui jusque-là n'avaient eu aucun effet bienfaisant. Je trouvai mon soutien dans le dixième verset du troisième chapitre de Malachie, et, munie de la Bible et de "Science et Santé avec la Clef des Écritures" de Mrs. Eddy, je résolus de retourner en Orient; bien qu'on m'eût avertie qu'un retour dans ce pays me serait fatal, bientôt je m'y trouvais de nouveau installée. En peu de temps la crainte m'abandonna, les médicaments furent supprimés un à un, et mes vues sur la vie ayant complètement changé, je repris courage et espoir. La Bible se révéla à moi comme un livre nouveau, et par mon étude de Science et Santé j'acquis la conscience de l'unité de l'homme et de Dieu, ce qui m'inspira une telle confiance que la crainte de la maladie perdit son pouvoir; alors la guérison s'accomplit bien que je n'eusse pleine conscience de ce fait que plus tard, lorsque de violents maux de tête, l'indigestion, la jaunisse et la fièvre eurent également disparu devant une certaine compréhension de l'amour illimité de Dieu et du pouvoir de Sa loi, loi du bien éternel, dans la destruction de la maladie. C'est alors seulement que je me rendis compte que la maladie interne avait été vaincue, que la guérison s'était opérée et que ni climat ni pays n'avaient le pouvoir de rendre l'enfant de Dieu malade ou souffrant. Durant tout ce temps la Bible et Science et Santé furent mes seuls auxiliaires, car je ne savais pas qu'il existait des praticiens dont on pouvait solliciter le secours, et je ne connaissais pas de Scientistes; pourtant, plus tard, à ma grande joie et satisfaction, j'en rencontrai plusieurs.

Huit ans se sont écoulés depuis lors et la guérison a été complète et permanente. Aujourd'hui j'accomplis davantage de travail qu'autrefois, sans crainte de fatigue ou de maladie, crainte qui, naguère, m'obsédait. Au lieu de me plier à la croyance que l'Orient était nuisible à ma santé, je passai cinq heureuses années dans le pays avant de retourner en Angleterre. Ce retour eut lieu pendant la guerre et il en découla pour nous de nombreux bienfaits, trop nombreux pour être énumérés. Non seulement nous fûmes protégés en mer alors que la menace des sousmarins était à son comble, mais en Angleterre pendant les temps les plus dûrs et alors que les provisions semblaient manquer, notre jardin produisit en abondance et nous ne fûmes jamais dans le besoin. A un moment donné, me trouvant seule pendant six mois dans notre appartement, j'eus la force et la santé nécessaires pour faire le travail journalier sans avoir à m'aliter une seule fois. La paix, la joie et l'harmonie ont pénétré dans notre foyer. A part la guérison physique et tous les bienfaits qui en découlent et pour lesquels j'éprouve une profonde gratitude, il y a l'élévation spirituelle qui éveille une plus grande intelligence de Dieu comme Père et Mère et de l'unité indestructible de l'homme et de son créateur, aussi la compréhension que c'est l'Amour qui guérit toutes nos maladies.

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