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Sculpteurs de la pensée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2025

Paru d'abord sur notre site le 19 août 2024.


Un conducteur de pelle mécanique a creusé un trou profond dans le sol avec une attention si méticuleuse que son collègue s’est écrié, émerveillé: « Tu es un sculpteur ! » Cela peut sembler étrange de décrire ainsi quelqu’un qui utilise de gros engins, mais son collègue commentait la précision avec laquelle il creusait ce trou profond.

Sans être sculpteurs de métier, il nous est possible de façonner nos pensées avec la même précision. Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, explique ceci : « Nous sommes tous des sculpteurs, travaillant à des formes diverses, modelant et ciselant la pensée. Quel modèle l’entendement mortel a-t-il devant lui ? Est-ce l’imperfection, la joie, la peine, la péché, la souffrance ? Avez-vous accepté le modèle mortel ? Le reproduisez-vous ? » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 248)

Il est facile d’accepter l’idée répandue selon laquelle nous sommes de simples mortels qui ne peuvent pas faire grand-chose pour leur état de santé, leur bonheur et leur bien-être. Il n’y a pas si longtemps, un ami scientiste chrétien m’a dit qu’il priait pour résoudre certains problèmes, mais qu’il avait l’impression que cela ne servait pas à grand-chose. Nous avions des conversations régulières, et son amour pour Dieu grandissait. A un moment donné, il m’a dit : « En priant ce matin, je me suis senti très proche de Dieu. Mais je n’ai toujours pas de réponse quand je Lui demande ce qu’Il veut que je fasse. J’ai des doutes. »

Tout en ciselant la pierre, même le sculpteur peut avoir des doutes quant à la forme finale ou aux étapes suivantes de son travail ; néanmoins, il continue de sculpter, désireux de voir le résultat final de son véritable effort. Il en est de même pour nous lorsque nous permettons à l’image que nous avons de Dieu et de nous-mêmes d’être refaçonnée, modelée et spiritualisée. Le doute et la crainte ne déterminent pas le résultat, mais ils sont le signe qu’il nous faut élever notre pensée.

L’une des façons d’élever sa pensée consiste à suivre l’exemple de Christ Jésus, qui a « sculpté » sa vie pour servir de modèle à l’humanité. La Bible nous apprend que même Jean-Baptiste, le cousin de Jésus, n’était pas sûr que Jésus soit le Messie et qu’il avait des doutes concernant sa mission, son œuvre de guérison. Il envoya deux hommes pour interroger Jésus, lequel dissipa très vite tous ses doutes en guérissant de nombreuses personnes de leurs infirmités et de leurs maladies.

Le récit précise ensuite : « Et [Jésus] leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » (Luc 7:22) Ses guérisons dissipèrent leurs doutes. Pour faire taire la crainte, quand des obstacles entravent notre foi ou nos progrès, nous pouvons nous aussi considérer ses guérisons, ainsi que toutes celles qui ont eu lieu à une époque plus récente, y compris les nôtres, comme étant le résultat de la Science que pratiquait Jésus.

Je n’avais pas de solution pour sortir mon ami de son sentiment de malaise, mais je savais que Dieu est l’Entendement omniprésent et omniscient, la source de toutes les idées justes. Avec cette vérité spirituelle à l’esprit, je me suis tournée humblement vers Dieu, à l'exemple de Jésus, pour Lui demander ce que je pouvais dire à mon ami. Les mots « discipline spirituelle » me sont venus à l’esprit.

Lorsque j’ai reparlé avec mon ami, nous avons souligné l’importance du Manuel de L’Eglise Mère, un autre livre de Mary Baker Eddy. Les dispositions statutaires regroupées dans le chapitre intitulé « Discipline » sont des guides au service de la guérison, afin de sculpter et de soutenir des mobiles et des pensées œuvrant à la paix, à l’harmonie, à l’amour et à la joie.

En étudiant ces règles de discipline spirituelle, mon ami a ressenti une plus grande unité avec Dieu et un plus grand amour pour les autres. Très rapidement, il a remarqué qu’il faisait preuve de plus de patience et de générosité, puis de cette confiance joyeuse qui vient avec la guérison. Plus tard, il m’a raconté combien ces règles avaient été utiles dans sa quête du vrai bonheur, de la pure satisfaction et de sa véritable nature.

Voici ce qu’il écrit au sujet de sa nouvelle façon d’aborder la vie quotidienne : « Je commence maintenant ma journée en priant avec le Manuel de l’Eglise. Prier avec le Manuel, c’est devenu pour moi un rocher, une fondation. [...] Cela a changé ma vie. J’éprouve plus de joie et moins de colère ! » Comme mon ami avait étudié et prié avec ferveur et régularité en s’appuyant sur les dispositions statutaires du Manuel, ses pensées avaient été refaçonnées, prenant une orientation plus spirituelle, et la guérison avait été le résultat naturel de cette amélioration mentale.

Dans un autre de ses écrits, Mary Baker Eddy reprend un poème de George Washington Doane (1799-1859), écrivain américain et évêque épiscopalien. En voici l’une des strophes :

Nous sommes des sculpteurs de la vie,
   Ayant devant nous notre vie non encore sculptée,
Attendant l’heure où, au commandement de Dieu,
   Notre rêve de la vie passera sur nous.
Si nous sculptons alors sur un pierre docile,
   Taillant à grands coups de ciseau,
Sa céleste beauté sera nôtre,
   Et notre vie sera cette angélique vision.
(L’idée que les hommes se font de Dieu, p. 7)

Dans le paragraphe qui suit le poème, Mary Baker Eddy donne les instructions suivantes : « Pour faire disparaître ces objets des sens appelés maladie et infirmité, nous devons faire appel à l’entendement afin qu’il améliore ses sujets et ses objets de pensée et qu’il donne au corps ces meilleures délinéations. La découverte scientifique et l’inspiration de la Vérité m’ont enseigné que la santé et le caractère de l’homme deviennent plus ou moins parfaits selon que les modèles de son entendement sont plus ou moins spirituels. Parce que Dieu est Esprit, nos pensées doivent se spiritualiser afin de nous rapprocher de Lui, et nos méthodes devenir plus spirituelles pour s’accorder avec nos pensées. » (p. 7)

Pour sculpter la pensée, il faut la façonner par une discipline spirituelle. On y parvient en acceptant d’abandonner les pensées erronées et en se tournant vers Dieu pour voir si la pensée est conforme à la substance de l’Esprit.

Spiritualiser nos pensées ne consiste pas à les analyser selon des théories humaines, ni à donner libre cours à la critique intérieure ou ego. Il s’agit plutôt de mieux connaître l’Amour divin en ouvrant sa pensée à la seule et unique intelligence, l’Entendement divin, source de toutes les qualités spirituelles qui nous définissent réellement.

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