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Le changement climatique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2025

Paru d'abord sur notre site le 10 juin 2024.


Dans mon enfance, j’ai pu observer la Voie lactée pour la première fois lorsque ma famille a déménagé dans l’Oregon, aux Etats-Unis. Dans le ciel sombre au-dessus de notre ranch, les étoiles et les amas stellaires semblaient très proches. J’avais l'impression que la Terre faisait partie de l’infini. Plus tard, alors que je vivais dans le Midwest, je me souviens avoir traversé un champ de maïs par une soirée très chaude, humide et calme. Le maïs poussait si vite que je pouvais l’entendre craquer. Je me suis arrêtée pour écouter, me sentant entourée par la réalité de cette croissance.

Je ne suis pas la seule à vivre de telles expériences. Dans le monde entier, à travers les âges, il existe des poèmes, des essais, des peintures et des photographies qui traduisent l’amour de l’humanité pour notre planète Terre.

Pourtant, depuis quelque temps l’actualité fait état des perturbations considérables que connaissent la Terre et ses habitants : violentes tempêtes, incendies de forêts, sécheresse, inondations et chaleur extrême. Les politiques et les scientifiques débattent des mesures à prendre et même du nom à donner à ce phénomène. Mais les gens se rendent de plus en plus compte que notre rapport à la nature doit changer.

La Bible s’ouvre sur le récit spirituel de la création, selon lequel tout ce que Dieu a fait n’est pas matériel, mais spirituel. Le premier chapitre de la Genèse raconte que Dieu a créé la lumière, le firmament, la terre, les mers, les plantes, les luminaires dans le firmament, les poissons et les autres animaux, puis l’homme. Le récit se termine ainsi : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. » (verset 31) 

La création de Dieu exprime Dieu, Esprit. L’idée spirituelle de la terre est décrite de la manière suivante dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Une sphère ; un symbole de l’éternité et de l’immortalité, qui, comme la sphère, sont sans commencement ni fin. » (p. 585) En tant qu’idée spirituelle et éternelle, la terre est innocente, elle ne comprend aucun élément qui puisse produire ou subir la destruction. Voici la suite de la définition du Glossaire : « Pour le sens matériel, la terre est matière ; pour le sens spirituel, elle est une idée composée. » Ces deux façons de considérer la terre sont très différentes, et la vision que nous adoptons – matérielle ou spirituelle – entraîne une différence dans la façon dont nous traitons la terre.

Selon une conception matérielle de la terre, la planète renferme à la fois des richesses attrayantes et de nombreux dangers. Pour le sens matériel, l’humanité est responsable de la terre et elle s’acquitte fort mal de sa tâche, elle est dépassée par des changements climatiques extrêmes, ce qui fait craindre que l’on ne puisse ou ne veuille prendre des mesures suffisantes à ce sujet. La terre est considérée en termes de valeur stratégique, d’accumulation, de marges bénéficiaires et de pertes acceptables ou inacceptables, ce qui s’accompagne de la crainte croissante que la tendance actuelle endommage la planète de manière irréversible.

Le sens spirituel de la terre voit ce que les sens matériels ne peuvent pas voir : Dieu gouvernant Sa propre création parfaite. Ce sens est réceptif à ce que Christ Jésus nous enseigne dans la Prière du Seigneur : « Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Matthieu 6:10) Le sens spirituel comprend que la volonté de Dieu est la loi du bien, de l’harmonie et de la Vie éternelle, loi tout aussi omnipotente sur la terre qu’elle l’est au ciel.

Il est évident que le sens spirituel et le sens matériel se contredisent et qu’en réalité, seul l’un d’entre eux est vrai. Il est également évident que selon le prisme à travers lequel on voit la terre – par le sens spirituel ou le sens matériel – les résultats seront différents.

Cela fut démontré de manière convaincante lorsque Jésus et ses disciples furent pris dans une tempête en mer (voir Marc 4:35-41). Jésus dormait tandis que la tempête prenait de l’ampleur et remplissait la barque d’eau. Craignant que leur embarcation ne coule, les disciples le réveillèrent. Jésus ne se mit pas écoper l’eau de la barque, il ne prit pas peur devant ce déchaînement apparent d’une force mortelle naturelle. « S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. »

Jésus comprit la nécessité d’exercer son sens spirituel, de voir la réalité spirituelle harmonieuse de la terre, et il demanda aux disciples : « Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? »

C’est sur la base de cette autorité liée à un sens spirituel du gouvernement de Dieu que Jésus affronta et guérit sans crainte des maladies comme la lèpre dont les gens avaient peur, et qu’il répondit à l’urgence du moment quand il lui fallut nourrir des milliers de personnes dans le désert alors qu’il ne disposait que de cinq pains et de deux petits poissons.

Le monde consacre beaucoup d’efforts à documenter la complexité des problèmes, la négligence, la cupidité et les intérêts nationaux, liés à un sens matériel de la terre. Cela a le mérite de souligner la nécessité d’un changement de cap, mais une telle approche tend à rendre ardues les négociations les mieux intentionnées, et les traités qui en résultent risquent d’être difficiles à établir, à exécuter et à faire respecter.

S’exprimant d’un point de vue spirituel, Christ Jésus déclara : « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Luc 18:27) Tout au long de l’histoire de la Bible, du christianisme et de la guérison en Science Chrétienne, ce qui semblait impossible au sens matériel n’a pas marqué la fin de l’histoire ni l’impuissance de nos prières. Quelle que soit l’impossibilité matérielle apparente de renverser ou de réparer les effets liés aux catastrophes climatiques, c’est en se détournant d’une conception matérielle de la terre au profit de la vérité spirituelle que l’on ouvre la voie, comme Christ Jésus nous l’a montré.

La vérité spirituelle ne demeure pas mystérieuse ou inconnue pour l’homme créé par Dieu. C’est le chemin décrit par Jésus dans le Sermon sur la montagne. Les Béatitudes, en particulier, nous apprennent à vivre en harmonie avec l’Esprit. Il y est notamment question de la faim et de la soif de justice, de la bienveillance, de la pureté de cœur, de la miséricorde et des artisans de la paix.

S’engager dans cette voie, c’est faire preuve d’un activisme efficace. Science et Santé nous explique ceci : « Votre influence pour le bien dépend du poids que vous mettez du bon côté de la balance. Le bien que vous faites et qui s’exprime en vous vous donne le seul pouvoir que l’on puisse obtenir. Le mal n’est pas pouvoir. C’est un semblant de force, qui bientôt trahit sa faiblesse et tombe, pour ne jamais se relever. » (p. 192)

Dans des situations déchirantes ou désespérées, le pouvoir de Dieu donne lumière et intelligence à nos actions. Ce pouvoir divin fait de nous des poètes et des prophètes, c’est-à-dire des voyants spirituels réceptifs à la création divine. Mary Baker Eddy écrit : « Nos mots d’ordre sont Vérité et Amour, et si nous demeurons dans la Vérité et l’Amour, ils abonderont en nous, et nos cœurs ne feront qu’un – nous ne ferons qu’un quant au mobile, au but, et à la recherche. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 135)

En travaillant ensemble de cette façon, gouvernés par la Vérité et l’Amour, nous saurons comment agir avec sagesse, corriger les erreurs et aider avec bienveillance ceux qui sont dans la détresse. Nous constaterons qu’il est possible de vivre en harmonie avec cette Terre que nous aimons.

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