Mon fils a mis en location un appartement qu’il avait rénové et repeint. Une famille est venue le louer, mais elle n’avait pas la totalité de la caution initiale. Ils semblaient de bonne moralité, alors mon fils les a gentiment autorisés à emménager, le solde devant être payé quelques jours plus tard.
Le temps a passé et les locataires n’ont pas payé la différence comme promis. A la fin de chaque mois, ils s’excusaient, mais ne payaient même pas le loyer mensuel. Finalement, mon fils a compris que les locataires n’honoreraient pas leur accord et il leur a demandé de quitter les lieux. Ils n’ont pas déménagé, alors il a engagé un avocat pour entamer la procédure légale d’expulsion. L’avocat a déposé une plainte en expulsion auprès du tribunal, mais chaque fois que mon fils demandait des nouvelles de l’affaire, l’avocat répondait qu’il attendait que le tribunal statue.
Un jour, environ deux ans après l’emménagement des locataires, mon fils est venu me voir, très contrarié, et m’a dit : « Maman, j’ai déjà fini de payer l’avocat et la fin de l’année approche. Bientôt les tribunaux vont fermer pour les vacances judiciaires, mais mes locataires sont toujours là, ne payant rien et détruisant l’appartement. »
J’ai dit à mon fils que j’allais prier, et j’ai commencé à réfléchir à la signification spirituelle de la loi et de la justice. Je me suis tournée vers la Bible et j’ai trouvé cet énoncé rassurant : « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. » (I Jean 2:1) Et, dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Il n’y a ni métastase, ni arrêt de l’action harmonieuse, ni paralysie. » (p. 420)
En adoptant une vision spirituelle plus élevée de tous les faits et de tous les acteurs concernés, j’ai nié le mensonge selon lequel mon fils aurait fait preuve de négligence dans sa générosité envers les locataires et pourrait en souffrir, ou selon lequel il pourrait être désavantagé pour avoir accompli un acte de gentillesse. J’ai reconnu qu’en tant qu’expression de Dieu, il n’avait jamais été une victime, jamais été en dehors de la sollicitude aimante de Dieu.
J’ai prié pour voir que les locataires, en tant qu’expressions de Dieu, du Principe divin, ne pouvaient pas être malhonnêtes. J’ai rejeté le concept d’un homme mortel doté de défauts et de mauvaises habitudes, et je me suis efforcée de ne voir que ce que Dieu connaît de l’homme en tant que Son enfant, qui possède l’intégrité et d’autres bonnes qualités qui viennent de Dieu seul.
J’ai affirmé que l’avocat, le juge et le procès devaient tous être soumis à la loi divine d’harmonie et qu’ils agissent de concert pour le bien. Cette loi divine garantissait la manifestation du bien infini, et elle était profitable à tous ceux qui étaient impliqués. Je savais que le fait spirituel était que Dieu est le seul Juge, la seule autorité, qui nous met tous en harmonie avec la Vérité et l’Amour, gouvernant Sa création avec sagesse et justice.
En continuant de prier et d’étudier au cours de la semaine suivante, j’ai ressenti de façon certaine la puissance de Dieu. J’ai rendu grâce et je suis restée ferme dans mon attente d’un résultat favorable.
Au début de la semaine suivante, les locataires ont déménagé paisiblement. Nous étions heureux et très reconnaissants envers Dieu de nous avoir donné la compréhension de la vérité qui nous a permis de trouver une solution à ce problème.
Teresinha Santos
Florianópolis, Santa Catarina, Brésil
