Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Le pardon m’a libéré de la douleur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2025

Paru d'abord sur notre site le 16 juin 2025.


Il y a quelques années, par un beau week-end d’automne, je suis allé faire une randonnée en vélo tout-terrain avec un ami. Le début du sentier était glissant car une couche de feuilles fraîchement tombées recouvrait le sol et cachait les racines et les pierres. Alors que je descendais lentement une colline, ma roue avant a heurté l’un de ces obstacles invisibles, et je suis tombé. Je me suis fait très mal au genou, et je me suis trouvé ridicule d’être tombé alors que je roulais lentement. J’aurais dû tout de suite me tourner vers la prière, mais j’ai simplement repris mes esprits et j’ai apprécié le reste de notre balade dans les bois parés des couleurs de l’automne, tandis que la douleur s’estompait.

Mais vingt-quatre heures plus tard, la douleur est réapparue, et j’avais du mal à marcher. Je me suis mis à prier sérieusement. Le lundi j’ai pu me rendre à mon bureau, mais je sentais que mon état physique ne s’était guère amélioré. A la fin de la journée, j’ai quitté le bureau et je suis parti à pied à la gare.

Alors que je traversais la rue, un conducteur qui faisait demi-tour m’a heurté, puis s’est enfui. Pour moi, il est naturel de prier Dieu pour qu’Il m’inspire, me guide et me guérisse lorsque cela est nécessaire, et c’est donc ce que je voulais faire cette fois aussi. Mais même si j’étais reconnaissant d’avoir pu arriver jusqu’à la gare, j’étais en colère contre le chauffeur, et cela m’empêchait de prier.

De retour chez moi, j’ai appelé ma mère, une scientiste chrétienne expérimentée, pour lui demander de prier avec moi. Elle m’a fait part d’un certain nombre de réflexions tirées de la Bible et d’articles des magazines de la Science Chrétienne, et elle m’a aussi relaté une guérison qu’elle avait eue elle-même.

Voici un verset qu’elle a mentionné : « Garde-moi, ô Dieu ! car je cherche en toi mon refuge. » (psaume 16:1) J’ai compris que je pouvais compter sur Dieu pour être en sécurité et en bonne santé. Je me suis dit que, puisque Dieu est la seule cause et le seul créateur, nul ne pouvait provoquer un accident ou en être responsable. J’ai aussi compris le caractère universel de la protection de Dieu à l’égard de Sa création, y compris tous Ses enfants. Puisque Dieu me protégeait de tout mal, alors Il protégeait aussi le conducteur de la voiture, qui ne pouvait pas non plus être la cause d’un tort ni mal agir.

Dans le Sermon sur la montagne, Jésus nous exhorte à aimer nos ennemis. En l’occurrence, j’ai compris ses paroles comme signifiant que je devais aimer le conducteur et lui pardonner. Je me suis également rendu compte que j’étais tout aussi innocent que ce conducteur, lorsque j’avais fait du vélo tout-terrain quelques jours plus tôt. Je ne pouvais pas être la cause d’un accident ni me faire du mal. Grâce à cette prise de conscience, j’ai pu commencer à me pardonner également.

Tôt le lendemain matin, j’ai lu cet énoncé dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l’harmonie de la Science, sont inoffensives, utiles, indestructibles. » (Mary Baker Eddy, p. 514) Cela a confirmé le bien- fondé de mes prières de la veille. J’ai réalisé que le conducteur ne pouvait pas me faire de mal et que, en tant qu’expression de Dieu, il ne pouvait que bien agir et bénir les autres. Je lui ai entièrement pardonné, et j’ai été libéré des douleurs physiques, et de toutes les émotions que je ressentais suite à cet événement.

Selon la même logique, je savais que je ne pouvais pas me blesser en faisant du vélo, mais j’avais du mal à me défaire d’un sentiment de culpabilité. Je souffrais encore un peu de la chute en vélo, mais mon état s’est amélioré au fur et à mesure que je continuais de reconnaître mon innocence spirituelle.

Ce soir-là, ma mère m’a dit qu’elle avait pensé au récit biblique de Schadrac, Méschac et Abed-Nego, qui avaient été jetés dans la fournaise ardente pour avoir persisté à adorer l’unique Dieu. Mais c’est justement ce dévouement à l’unique Dieu qui les protégea dans la fournaise, et ils n’eurent point de mal. Quand ils sortirent, tout le monde vit « que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leur caleçons n’étaient pas endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints. » (Daniel 3:27) En appliquant cela à ma situation, j’ai vu que les récents incidents ne pouvaient pas me laisser de séquelles ni générer la moindre culpabilité, tant pour moi que pour quiconque.

J’ai rapidement retrouvé l’usage entier de mes jambes, et je n’ai plus eu aucune séquelle de ces deux incidents.

Je suis reconnaissant des opportunités que la Science Chrétienne me donne d’appliquer de manière concrète les enseignements de Christ Jésus.

Ken Baughman
Natick, Massachusetts, Etats-Unis

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 2025

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.