A une époque de ma carrière, j’ai été affectée à de nouvelles fonctions dans un nouveau service. Ce service avait été créé pour permettre à la grande entreprise informatique pour laquelle je travaillais de tirer parti d’une technologie nouvelle et en plein essor. Je me sentais dépassée.
Une collègue qui travaillait sur un autre aspect du projet était très intelligente, expérimentée, respectée et forte, et elle semblait désapprouver ma présence et ne pas apprécier mon travail. Je me sentais bloquée quelle que soit la direction que je tentais d’emprunter. Elle rejetait tout simplement, souvent avec agressivité, tout ce que je faisais et toutes les idées que je proposais.
Je ne savais pas comment réagir ni comment avancer, alors j’ai fait ce que j’ai appris à faire en tant qu’étudiante de la Science Chrétienne. Je me suis tournée vers Dieu, l’Amour, pour obtenir une réponse, car chaque fois que je le fais, le résultat est une belle expression de l’Amour, de l’intelligence et du Principe, parfaitement adaptée au besoin. Mary Baker Eddy affirme, dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, que : « L’Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. » (p. 13)
La réponse à ma prière est venue à moi clairement en ces mots : « Si tu l’aimes, tu auras toute la domination dont tu as besoin. » Cela faisait assurément écho à l’affirmation répétée en Science Chrétienne selon laquelle l’Amour est le seul pouvoir. Science et Santé nous le dit clairement : « Aucune puissance ne peut résister à l’Amour divin. » (p. 224)
Lorsque j’ai entendu cette vérité résonner dans ma pensée, je n’ai pas pu la contredire. Je savais qu’il ne s’agissait pas d’un amour faible et superficiel, qu’il ne s’agissait pas d’être simplement gentille. Il ne s’agissait pas non plus d’une domination belliqueuse, mais plutôt de refléter Dieu, de façon naturelle et incontestée.
Cela me semblait tout à fait possible, malgré les sentiments négatifs qui s’étaient accumulés. En fait, ces sentiments se sont dissipés, et j’ai commencé au contraire à voir cette collègue sous un jour différent et à l’apprécier en tant qu’enfant de Dieu comme moi, et donc en tant qu’expression de Son intelligence et de Sa sagesse.
L’idée m’est venue de m’adresser à elle sur cette base. Quel changement ! Son attitude envers moi a également changé. Nous avons pu collaborer efficacement, et notre service a bénéficié de nos perspectives et de nos contributions individuelles. Nous avons terminé le travail et, grâce à la prière, j’ai trouvé un nouveau poste dans une autre entreprise, où mon expérience professionnelle était mieux adaptée aux besoins de mon nouvel employeur.
Je suis profondément reconnaissante envers Dieu pour la Science Chrétienne et pour Mary Baker Eddy, qui a consacré sa vie à apporter à toute l’humanité la vérité divine qu’elle a découverte.
Nancy James
Orleans, Massachusetts, Etats-Unis
