Ce qui suit est une transcription revue et abrégée de l’Assemblée annuelle 2024 de L’Eglise Mère, qui s’est tenue le 3 juin dans l’extension de l’Eglise. La rediffusion complète est disponible en français, en allemand, en anglais, en espagnol et en portugais sur christianscience.com/assemblee-annuelle. La vidéo sera visible jusqu’au 1er juin 2025.
Mary Alice Rose, la présidente du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne cette année, a ouvert l’Assemblée annuelle, en souhaitant la bienvenue à la famille mondiale de l’Eglise, présente en personne ou en ligne. Mme Rose a rendu hommage au Pasteur Emérite de L’Eglise Mère, Mary Baker Eddy, puis elle a présenté les autres officiers : ses collègues membres du Conseil des directeurs : Rich Evans, Moji George, Scott Preller et Keith Wommack ; la Première Lectrice, Mimi Oka, et le Second Lecteur, Don Wallingford ; la secrétaire, Martha Moffett ; le trésorier, Lyon Osborn ; et la nouvelle présidente de L’Eglise Mère pour 2024-2025, Lindsey Taylor, praticienne et professeure de Science Chrétienne à Gloucestershire, en Angleterre. Elle a également remercié la présidente sortante, Anne Melville.
Après avoir chanté le cantique no 58 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, Mme Taylor a lu des passages de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Quelques instants de prière silencieuse ont été suivis de la Prière du Seigneur dite à l’unisson. Ensuite, Mme Taylor a donné la parole à la secrétaire.
Rapport de la secrétaire
Martha Moffett : L’Eglise vivante, qui est source de joie, a vu le jour lorsque Mary Baker Eddy a donné au monde sa découverte de la guérison en Science Chrétienne, rétablissant l’enseignement et la pratique de la guérison de Christ Jésus à notre époque. Mary Baker Eddy a fondé son Eglise afin que la guérison-Christ se fasse ressentir dans le monde entier. Voici quelques exemples de la manière dont L’Eglise Mère chérit ses membres aujourd’hui.
Concord, le logiciel qui permet d’effectuer des recherches dans la Bible et dans les écrits de Mary Baker Eddy, comprend maintenant Science et Santé dans quatre nouvelles langues : français, allemand, portugais et espagnol.
Le Conseil des directeurs a rendu visite à plusieurs églises et sociétés de la Science Chrétienne dans le monde pour se réjouir avec leurs membres des preuves que le pouvoir de Dieu, l’Amour divin, est déjà à l’œuvre dans leurs villes. Deux membres du Conseil se sont rendus à La Havane, à Cuba, au printemps dernier, et ils ont été profondément touchés par l’amour des membres pour la Science Chrétienne et par leur dévouement à l’Eglise malgré des circonstances extrêmement difficiles.
L’Eglise Mère a récemment fourni de la documentation à des pays d’Asie auxquels le Conseil des directeurs a rendu visite l’an dernier. Nous avons produit des brochures, des dépliants et des cartes en japonais, en indonésien et dans deux langues parlées aux Philippines.
La rénovation de l’édifice original de L’Eglise Mère et de son extension est à présent terminée. Ces édifices magnifiques, qui appartiennent aux membres, ne sont pas des musées. Ils représentent l’Eglise vivante, une Eglise bâtie en premier lieu dans notre cœur, dans notre amour de la Science Chrétienne et de sa démonstration, apportant la guérison au monde.
Mary Baker Eddy déclare dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées : « Le succès digne de louanges de votre église et ses efforts unis pour bâtir un édifice où célébrer l’infini, jaillissent des temples érigés d’abord dans les cœurs de ses membres – l’amour dégagé du moi, qui bâtit sans mains, éternel dans le ciel de l’Esprit. Que Dieu nous accorde que cette unité demeure et que vous puissiez continuer à bâtir, rebâtir, orner et remplir ces temples avec grâce, Vérité, Vie et Amour. » (p. 195)
Mme Moffett a ensuite présenté une vidéo dans laquelle Florida Makosso, originaire de Tchimbambouka, en République du Congo, déclare notamment : « Dans chaque chose que je fais, je dois toujours me mettre à la place de l’autre. Sur cette lancée, nous pouvons chérir l’idée-Christ et étendre notre champ jusqu’à inclure l’humanité tout entière. » (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 00:32:03)
La vidéo suivante a présenté une vue d’ensemble des quatre sommets de la Science Chrétienne qui se sont tenus l’année dernière au République du Congo et au République Démocratique du Congo. (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 00:35:14)
Après avoir chanté le cantique no 539 dans le Christian Science Hymnal: Hymns 430–603 [Hymnaire de la Science Chrétienne : Cantiques 430-603], l’Assemblée a écouté des récits de guérison. Laura Leigh Robinson, de Saint-Louis, dans le Missouri aux Etats-Unis, a raconté qu’elle avait été atteinte d’une maladie auto-immune débilitante après avoir été exposée à un taux élevé de concentration de moisissure noire et de monoxyde de carbone. Les médecins lui avaient dit qu’ils ne pouvaient rien faire pour elle et qu’elle ne s’en remettrait jamais. Mais après avoir assisté à un service religieux dans une église de la Science Chrétienne et après avoir lu Science et Santé, elle a été guérie en quatre jours. « J’ai su, dit-elle, que j’avais été touchée par la force qui anime l’univers, une bonté et un amour profonds – Dieu. »
Mme Taylor a présenté une vidéo dans laquelle David Taillefer, de Pau, en France, a raconté qu’il avait été blessé gravement au pouce, lequel était devenu noir. Il a expliqué comment il a prié : « J’ai compris que j’étais sous la loi de Dieu, la loi de l’harmonie permanente, et je me suis vraiment senti en paix. Le matin suivant, je me suis réveillé avec un pouce en parfait état et tout rose. » L’une des leçons que David a tirées de cette guérison, c’est le pouvoir de la joie. « Ma seule situation, mon seul état est un état spirituel. C’est une joie de le reconnaître. Et j’ai observé que mes guérisons sont plus rapides parce que je prie avec joie. » (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 00:55:45)
Mme Taylor a présenté le manager des Comités de Publication, Kevin Ness.
Rapport du Comité de Publication
Kevin Ness : Cela n’est pas toujours facile de voir les impostures répandues dans le public au sujet de la Science Chrétienne, impostures que les Comités de Publication traitent, sous l’autorité du Manuel de L’Eglise. Dans ce travail, les Comités et les membres d’église prient en affirmant ce qu’ils savent être vrai concernant la Science du Christ et notre Eglise. Nous avons alors les preuves visibles d’une transformation physique, spirituelle et morale, ainsi que d’un amour inconditionnel les uns envers les autres, et à l’égard de nos semblables.
En voici quelques exemples cette année. Les Comités continuent à surveiller activement la législation dans le monde entier dans la mesure où elle pourrait avoir un impact sur notre pratique religieuse. Ils ont des échanges avec les responsables gouvernementaux afin de faire valoir la nécessité d’un espace juridique pour la pratique libre et naturelle de la Science Chrétienne.
Notre revue quotidienne des divers médias dans le monde fait ressortir de nombreuses allusions à la Science Chrétienne, indiquant qu’elle est très présente dans la pensée publique. En Afrique, des Comités ont proposé des causeries, des interviews pour la radio et la télévision afin de corriger les idées fausses, ainsi que des articles pour aider le public à acquérir une vision plus claire de notre christianisme. En Europe, les Comités ont fait part de leurs remarques lors de conférences œcuméniques et ils ont publié des articles correctifs en ligne et dans les journaux. Récemment, en Amérique latine, des progrès ont été accomplis auprès d’une encyclopédie en ligne bien connue.
Nous avons aussi remarqué une augmentation de la mention du nom de Mary Baker Eddy dans le public, ce qui nous a donné l’occasion de corriger des idées fausses à son sujet. Les multiples allusions positives à Science et Santé que l’on peut lire et entendre sur Internet sont la preuve que le livre d’étude de la Science Chrétienne continue d’être une lumière éclatante, qui guide les cœurs réceptifs vers le Christ, la Vérité.
Il y a peu, nous avons été contactés par un professeur qui donnait un cours de journalisme intitulé « Contre les préjugés ». Ce cours visait à combattre les partis pris et les idées reçues au sujet de la Science Chrétienne. Scott Shivers, le responsable de l’équipe rédactionnelle au bureau du Comité va nous en dire plus à ce sujet.
S’exprimant dans une vidéo, M. Shivers a expliqué que les étudiants de ce cours ont élaboré avec le Comité de Publication 100 questions et réponses destinées à dissiper les conceptions erronées. « Tout ce processus a été marqué par un respect et une estime formidables dans les échanges entre les étudiants et des membres d’église, lors de leur visite à la salle de lecture locale et quand ils ont assisté à une conférence. Nous avons beaucoup apprécié cette occasion de corriger des idées fausses, et nous sommes impatients de voir les fruits du travail de cette classe. » (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 01:06:47)
Mme Taylor a présenté un aperçu d’une vidéo à venir sur l’activité du Conseil des conférences de la Science Chrétienne et sur la gratitude qu’ont les conférenciers envers les églises filiales pour leur participation à cette activité que sont les conférences. (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 01:11:18)
Ensuite, Liz Wallingford, de Chesterfield, dans le Missouri aux Etats-Unis, a relaté sa guérison de blessures causées par une chute de cheval. « Dans le Manuel de l’Eglise, Mary Baker Eddy utilise les termes “rapidement et complètement” en décrivant le pouvoir de guérison de la Science Chrétienne (p. 92). La possibilité d’une guérison rapide et complète était pour moi tout à fait stimulante. » Avec l’aide des prières d’un praticien de la Science Chrétienne, Liz a réalisé qu’en tant qu’idée spirituelle de Dieu, elle ne pouvait jamais « tomber » en dehors de la sollicitude de Dieu. La guérison complète n’a alors pas tardé.
Mme Taylor a ensuite présenté une vidéo dans laquelle s’exprimait Joy Rae-Hughes, de Dee Why, de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. « Il y a quelques années, j’ai remarqué la présence d’une tache derrière mon épaule, et cela n’avait pas l’air très beau, raconte Joy. J’hésitais à aller voir un médecin, et finalement j’ai décidé de faire les choses sérieusement et de prier en Science Chrétienne. J’ai compris que ce que je pensais connaître à mon sujet n’avait pas d’importance. C’était ce que Dieu connaissait à mon sujet qui était vrai. » Peu après, la marque a disparu. (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 01:21:00)
Après avoir chanté le cantique no 460, l’Assemblée a regardé une vidéo présentant les membres de Première Eglise du Christ, Scientiste, Adelaide, en Australie. « Nous avons pris du recul pour voir ce qu’était vraiment l’eglise et ce dont nous avions besoin pour faire connaître la Science Chrétienne à notre ville, ont-ils expliqué. Quand le moment est venu, quand nous étions plus sûrs de notre compréhension de ce que la salle de lecture avait à offrir à notre ville, Dieu nous a inspiré l’idée d’un déménagement. La salle de lecture est à présent située dans le quartier d’affaires de la ville, ce qui est un bon moyen pour l’église de toucher les gens. » (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 01:29:40)
Rapport du trésorier
Mary Alice Rose : Au 31 mars 2024, date de clôture de l’année fiscale de l’Eglise, le montant des fonds disponibles s’élevait à un milliard 713 millions de dollars. L’Eglise n’a pas de dettes, et les dépenses pour l’année dernière s’élevaient à 116 millions de dollars. Nous avons conscience que l’Eglise semble avoir beaucoup d’argent. Nous devons tous être reconnaissants de la situation financière de l’Eglise qui est saine à ce jour. Mais je dois dire que les directeurs ont reçu deux questions de la part du champ concernant ces chiffres : Comment L’Eglise Mère compte-t-elle utiliser tout cet argent ? Et l’Eglise a-t-elle encore besoin du soutien financier de ces membres ? Nous avons demandé à notre trésorier, Lyon Osborn, de répondre à ces questions dans son rapport.
Lyon Osborn : Pour répondre à la première question, alors que nous travaillons tous ensemble pour démontrer une croissance naturelle soutenue au sein du mouvement de la Science Chrétienne, il semble sage d’investir et de gérer avec prudence nos fonds actuels afin qu’ils puissent soutenir l’Eglise aujourd’hui et dans le futur.
A peu près la moitié des fonds de l’Eglise ne peut pas être utilisée à n’importe quelle fin. Par exemple, les fonds comportant des dotations permanentes, les fonds réservés à des fins spécifiques et les fonds destinés à couvrir les frais d’entretien courant des édifices et des biens de l’Eglise. L’autre partie des fonds peut être utilisée pour n’importe quelle autre activité de l’Eglise. En préservant et en investissant tous les fonds de l’Eglise, y compris les fonds spécifiques, nous pouvons utiliser les revenus des investissements pour couvrir les coûts de presque la moitié des activités courantes de L’Eglise Mère, et nous pourrons continuer de soutenir ces activités pour de nombreuses années à venir.
Mary Baker Eddy a fondé une Eglise mondiale pour élever l’humanité et guérir les malades et les pécheurs, c’est pourquoi les fonds de cette Eglise sont gérés et utilisés avec prudence, dans le cadre des responsabilités particulières qu’elle a confiées à l’Eglise et définies dans le Manuel, notamment la publication de nos périodiques, la formation de professeurs et de conférenciers de la Science Chrétienne et l’accomplissement du travail essentiel du Comité de Publication.
Comme les revenus des investissements ne couvrent pas toutes les activités de l’Eglise, les autres sources de financement de l’Eglise nous amènent à la deuxième question de Mary Alice : Avec tout cet argent, l’Eglise a-t-elle besoin du soutien financier de ses membres ? Je pense que vous connaissez la réponse. « Oui ! » En fait, le paiement de la per capita tax, les dons divers, les abonnements ainsi que toutes les dispositions généreuses des membres en faveur de l’Eglise dans leurs testaments, tout cela finance environ 40 % des dépenses annuelles de l’Eglise. Le reste des dépenses est couvert par les revenus des investissements de l’Eglise et par la location des biens immobiliers que nous n’utilisons plus depuis le regroupement des bureaux de l’Eglise dans le bâtiment de la Société d’édition il y a plusieurs années.
Grâce aux revenus de la location des biens immobiliers non utilisés couvrant la plupart des frais de fonctionnement des édifices et des propriétés de l’Eglise, une plus grande partie de vos dons généreux peut servir à soutenir les activités de guérison essentielles de l’Eglise. Nous apprécions toutes les précieuses contributions que vous apportez à L’Eglise Mère afin qu’elle puisse aller de l’avant.
Mme Taylor a présenté dans une vidéo les points forts des rencontres entre le Conseil des directeurs et les églises filiales et les membres de L’Eglise Mère dans différentes parties du monde. L’année dernière, le Conseil s’est rendu en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Cuba et également dans des villes aux Etats-Unis (voir la vidéo de l’Assemblée annuelle, à partir de 01:42:21).
Mary Alice Rose : Nous avons passé un moment vraiment particulier dans le champ. Nous représentons tous ensemble L’Eglise Mère, et nous sommes très reconnaissants de tout ce que vous faites. Maintenant, chacun de nous aimerait vous faire part de certaines des idées qui ont inspiré nos prières.
Moji George : Quand j’ai vu comment avait été choisi le thème de l’Assemblée annuelle, « La joie au sein de l’Eglise vivante », j’ai eu le sentiment qu’il était inspiré par Dieu. Bien sûr, j’y ai beaucoup réfléchi au cours des mois qui ont suivi. Cela m’a fait mieux comprendre un échange que Christ Jésus avait eu avec ses disciples. Vous vous souvenez peut-être qu’il demanda : « Qui dit-on que je suis, moi, le fils de l’homme ? » Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Et Jésus dit : « Sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. » (Matthieu 16:13, 16, 18)
Je me concentre généralement sur cette première partie de la réponse de Pierre : « Tu es le Christ. » Mais j’ai réfléchi à la deuxième partie : « Tu es le Fils du Dieu vivant. » Je me rends compte que c’est la raison pour laquelle la véritable idée spirituelle de l’Eglise est l’Eglise vivante. Elle est fondée sur le « Fils du Dieu vivant ».
Au fur et à mesure de nos déplacements à la rencontre des membres, je me suis rendu compte que l’Eglise, en tant qu’idée spirituelle, doit d’abord être vivante dans notre cœur avant que nous puissions la communiquer dans la ville. L’autre facette de notre thème est la joie. Nous ressentons de la joie lorsque nous sommes guéris par la Science Chrétienne, quand nous sommes témoins d’une guérison ou lorsque nous entendons le récit d’une guérison lors d’une réunion de témoignage. Mais il existe une joie plus grande, une joie spirituelle qui, selon Science et Santé, « ne tremble plus » (p. 298). Cette joie supérieure, je la ressens lorsque j’acquiers une meilleure compréhension de Dieu. C’est la joie du salut. Le Glossaire dans Science et Santé définit le salut en partie comme « la Vie, la Vérité et l’Amour compris et démontrés comme étant suprêmes sur toutes choses » (p. 593).
Scott Preller : J’aimerais évoquer brièvement ce qui va se passer lorsque vous allez vous déconnecter de cette réunion ou quand vous allez rentrer chez vous. Comment continuer à entretenir cette joie dans le cadre de nos activités à l’église ?
On lit dans Science et Santé que le bonheur « n’est pas égoïste ; par conséquent il ne peut exister seul, mais demande que toute l’humanité y participe » (p. 57). Ce qui m’a le plus marqué lors de nos déplacements en tant que Conseil, c’est de voir les membres vivre et faire connaître la Science Chrétienne dans les différents endroits où nous sommes allés. Quand vous voyez comment elle transforme votre vie, vous ne pouvez pas vous empêcher d’en parler autour de vous. En rentrant de cette tournée, lorsque j’ai relu le chapitre « Les fruits de la Science Chrétienne » dans Science et Santé, j’ai été frappé de constater que la grande majorité de ces guérisons sont dues au fait que quelqu’un a parlé de la Science Chrétienne à l’auteur du témoignage.
Je voudrais m’arrêter un instant sur la façon de faire connaître la Science Chrétienne en travaillant avec d’autres scientistes chrétiens dans l’église. Cela peut se traduire par un nouveau soutien à l’activité des conférences, aux services eux-mêmes ou à la salle de lecture. Après avoir vu tant d’activité dans les salles de lecture lors de notre voyage, je me suis dit : « S’il m’est impossible de ne pas aller régulièrement à l’église le dimanche et le mercredi, pourquoi penser que cela n’a pas d’importance si je ne vais pas à la salle de lecture ? Pourquoi m’attendre à ce que le public ait envie d’y aller si moi-même je n’y vais pas ? »
On va à la salle de lecture pour travailler en étroite collaboration avec nos amis scientistes chrétiens afin de briser mentalement la résistance qui empêche l’humanité d’être nourrie par le Consolateur.
Rich Evans : Mme Taylor a lu dans la Bible un passage qui a pris une nouvelle signification pour moi : « Exalté soit Dieu ! » (psaume 70:5) Il existe des preuves évidentes, aussi modestes soient-elles, que l’Amour divin anime ce mouvement universel en ce moment même. Nous pouvons le voir si nous « tournons les regards dans la bonne direction », comme dit Mary Baker Eddy. A la page 248 de Science et Santé, elle écrit : « Nous sommes tous des sculpteurs, travaillant à des formes diverses, modelant et ciselant la pensée. »
Il est donc important de se détourner du modèle mortel limité pour tourner les regards dans la bonne direction, celle de Dieu, et de marcher dans cette direction. Ne nous décourageons jamais, car, comme nous le lisons dans Miscellanées : « Le chemin est tout d’abord étroit, mais il s’élargit au fur et à mesure de notre marche en avant. » (p. 202)
Mon deuxième sujet de réjouissance d’être ici avec vous tous, c’est la famille, car elle constitue une partie précieuse et indispensable de l’intégralité de l’Eglise. L’Eglise Mère s’engage à soutenir les besoins spirituels des familles, toutes générations et toutes zones géographiques confondues. Quelle joie de chercher sans cesse à accomplir ces deux commandements de notre maître Chrétien, d’aimer Dieu et d’aimer toute l’humanité, sans exception.
Récemment, surtout au cours de nos voyages, le psaume 51 a pris une signification plus importante pour moi : « O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé [...] Rends-moi la joie de ton salut. » (versets 12, 14) Nous ne trouverons pas le Consolateur en nous tournant vers le passé. Il se renouvelle sans cesse. Ce renouvellement nous régénère et restaure la mission de l’Eglise qui est de guérir et d’éliminer en chacun de nous la croyance que nous sommes séparés de Dieu, l’unique Principe divin, entièrement bon, tout aimant, omniscient et omnipotent, qui gouverne toute la famille humaine.
Keith Wommack : Le Conseil a réfléchi à différentes questions auxquelles il a apporté des réponses très courtes.
Pourquoi est-il plus difficile de guérir les scientistes chrétiens que ceux qui ne le sont pas ? Ce n’est pas le cas. Pourquoi est-il plus difficile de guérir des problèmes physiques que des problèmes relationnels ? Ce n’est pas le cas. Pourquoi ne peut-on pas guérir aujourd’hui ? On le peut. Pourquoi n’accomplissons-nous pas des guérisons aujourd’hui ? Nous les accomplissons. Pourquoi les jeunes d’aujourd’hui n’ont-ils plus envie d’aller à l’école du dimanche ? Ils en ont envie. Pourquoi les gens sont-ils si égocentriques aujourd’hui ? Ils ne le sont pas. Pourquoi les gens sont-ils si matérialistes et si sensuels aujourd’hui ? Ils ne le sont pas. Pourquoi Dieu ne répond-Il pas à nos besoins les plus pressants ? Il y répond. Pourquoi Dieu permet-Il la souffrance ? Il ne la permet pas. Comment sommes-nous arrivés dans ce rêve mortel ? Nous n’y sommes jamais arrivés. Qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans la création spirituelle de Dieu ? Tout fonctionne.
Autre question à laquelle nous avons réfléchi : Une Eglise vivante peut-elle manquer de quelque chose ? En priant à ce sujet, j’ai ouvert ma Bible au hasard et je suis tombé sur le chapitre 15 de la Genèse : « La parole de l’Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point [...]. Abram répondit : Seigneur Eternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfant [...]. Et, après l’avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. » (versets 1, 2, 5)
Abram désirait avoir des enfants. Sa déception venait du fait qu’il comptait des mortels. Il n’en avait aucun. Mais Dieu éleva sa pensée vers le ciel et lui dit : « Compte les étoiles. » Abram se trouva dans l’impossibilité de dénombrer l’infini. Alors il s’arrêta de compter et se tourna vers Dieu. Puis il eut des enfants, beaucoup d’enfants. Sa famille s’agrandit et multiplia. Et il devint le père des nations.
Sommes-nous déçus ? Croyons-nous qu’il manque quelque chose ? Notre église, notre société, est-elle sans enfants ? Les bancs de l’église sont-ils peu occupés ? En arrêtant de compter et en prenant conscience de l’infini, c’est-à-dire en aimant Dieu de tout notre cœur, nous découvrons qu’il ne manque rien dans une Eglise vivante.
Mary Alice Rose : Je repense au premier cantique que nous avons chanté aujourd’hui, le no 58. Voici le début de la deuxième strophe :
Nous T’offrons nos cœurs, ô Père,
Nos mains et nos chants joyeux,
Prêts à T’obéir, à faire
Tout ce qui Te plaît, mon Dieu !
(Elizabeth C. Adams, texte et trad. © CSBD)
« Nous T’offrons », « joyeux », « prêts » : ces paroles s’accordent très bien avec tous les témoignages de guérison que nous avons entendus aujourd’hui. Je voudrais particulièrement m’attarder sur le dernier témoignage, celui de Joy Rae-Hughes. Elle raconte que c’est lorsqu’elle a pris la décision de se consacrer entièrement à Dieu qu’elle a pu entendre le Christ lui parler. Dieu lui parlait depuis le début, mais elle a entendu Sa voix lorsqu’elle s’est tournée sans réserve vers Lui.
Je tire une leçon de ces témoignages aujourd’hui. Pratiquer la Science Chrétienne, ce n’est pas se détourner d’une autre forme de traitement. C’est prendre la décision de s’en remettre à Dieu comme étant une aide suffisante. Bien entendu, nous sommes tous libres de choisir la forme de traitement qui nous convient. Nous devrions exprimer la plus grande compassion et le plus grand soutien les uns envers les autres lorsque nous traversons les épreuves de la vie humaine. Mais je trouve effectivement bon de se rappeler qu’en choisissant ce que nous voulons faire, il faut avoir conscience de l’objectif : comme l’enseigne la Bible et comme l’explique Mary Baker Eddy dans Science et Santé, la pratique de la guérison selon la Science Chrétienne repose uniquement sur la prière. Ce n’est pas de la volonté humaine, ni une obligation ou une privation – ce qui n’a rien à voir avec la Science Chrétienne – mais c’est le désir naturel de tout quitter pour le Christ.
C’est merveilleux de travailler ensemble pour exprimer l’Eglise vivante, de s’approcher chaque jour de notre Père-Mère, Dieu, en étant ouvert, volontaire, enthousiaste, confiant, joyeux et prêt à vivre le Christ vivant, la Vérité pratique, en s’attendant à ressentir la joie d’être guéri par la Science Chrétienne. Quel privilège !
Mme Rose a demandé à Mme Taylor de revenir sur l’estrade pour clore l’Assemblée. Après une prière silencieuse, la présidente a remercié l’organiste Bryan Ashley et la soliste Kendra Fogg, ainsi que les équipes techniques et tous les travailleurs de l’église qui ont rendu possible le bon déroulement de l’Assemblée annuelle. Enfin, Mme Taylor a remercié les familles des officiers de L’Eglise Mère de leur soutien patient et désintéressé, ainsi que les familles des membres des églises filiales dans le monde entier. L’Assemblée s’est terminée par le chant du cantique no 590 et par une bénédiction tirée de Sophonie 3:17 : « L’Eternel ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; il fera de toi sa plus grande joie ; il gardera le silence dans son amour ; il aura pour toi des transports d’allégresse.
