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La croissance spirituelle, source d’épanouissement et de relations harmonieuses

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2024

Paru d'abord sur notre site le 1er janvier 2024


« Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. » Cet énoncé de Mary Baker Eddy, page 66 de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, a souvent été source de confusion pour moi. On m’avait enseigné à l’école du dimanche que mon Père-Mère Dieu est Amour infini et, au fil des années, j’ai obtenu de merveilleuses guérisons grâce à la compréhension de cette relation tendre et aimante. Mais je me souviens avoir pensé : « Comment une épreuve douloureuse – qui semble totalement dépourvue d’amour et de protection – pourrait-elle être une preuve de la façon dont l’Amour prend tendrement soin de nous ? »

L’opportunité d’explorer cette question s’est présentée lorsque j’ai dû faire face à une profonde tristesse et à une dépression.

Après avoir obtenu mon diplôme universitaire, j’ai passé des années à chercher un but à ma vie. Avec un diplôme en musique et une formation de comédienne pour le théâtre, le cinéma et la télévision, je pensais que travailler dans les arts me permettrait de m’épanouir. Même si chaque occasion de jouer un rôle était un délice, un sentiment de vide constant et omniprésent accompagnait chaque journée.

J’ai commencé à explorer la psychologie, pensant que je pourrais résoudre mes problèmes en examinant toutes les « erreurs » de mon histoire mortelle et en m’attachant à comprendre la douleur émotionnelle. J’ai entamé une relation amoureuse motivée par la peur de la perte. C’était moralement malsain et cela semblait ouvrir la voie à une violence psychologique. J’avais l’impression d’emprunter la mauvaise direction sur le chemin de la vie, sans qu’il n’y ait aucun endroit où faire demi-tour et donc d’autre choix que de continuer. J’avais oublié que c’était Dieu qui était aux commandes.

Après plusieurs mois, ma relation amoureuse a finalement explosé et, ne réalisant pas encore qu’il s’agissait d’une bénédiction, je me suis retrouvée sans aucun but dans la vie. C’est à ce moment-là que mes parents, pleins d’amour, m’ont encouragée à appeler un praticien de la Science Chrétienne pour me soutenir par la prière. Ce fut le moment charnière de ma guérison. Grâce aux nombreuses conversations avec le praticien, je me suis rappelé ma tendre relation avec l’Amour divin. Cette relation s’est approfondie de façon exponentielle lorsque j’ai été poussée à suivre le Cours Primaire, un cours de deux semaines sur la guérison en Science Chrétienne.

Grâce à l’étude et à la prière dont Dieu était l’impulsion, j’ai cessé de me considérer comme une mortelle pourvue d’une histoire pétrie de douleur émotionnelle, et j’ai commencé à m’éveiller à ce qui était réel à mon sujet, que j’étais l’enfant de Dieu. J’avais acquis un faux sentiment de responsabilité concernant ma vie et mes relations amoureuses, qui découlait de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:9), au lieu de revendiquer ma véritable identité spirituelle telle qu’elle est décrite dans le premier chapitre de la Genèse. J’essayais de prendre la place de Dieu en étant créatrice de ma vie.

Alors que ma pensée commençait à se libérer, j’ai réalisé l’irréalité de ce qui avait été qualifié de « dépression ». Mary Baker Eddy écrit dans son livre Rétrospection et Introspection : « Il est bon de savoir, cher lecteur, que notre histoire matérielle et mortelle n’est que le récit de rêves, et non de l’existence réelle de l’homme, et le rêve n’a pas de place dans la Science de l’être. » (p. 21)

Grâce à cette vérité maintenue dans ma pensée, je me suis réveillée. J’ai arrêté d’essayer de « réparer le rêve » et j’ai accepté le fait qu’en tant qu’image de l’unique créateur, Dieu, ma vie était divinement inspirée et que j’étais conduite sur le bon chemin, où le sens et l’épanouissement étaient abondamment présents. 

En un temps incroyablement court, Dieu m’a amenée à déménager à l’autre bout du pays. Il a été pourvu à tous mes besoins, ainsi qu’à ceux des personnes envers lesquelles j’avais ressenti un faux sens de responsabilité. J’ai été poussée à travailler en tant que nurse de la Science Chrétienne. Ce travail bienveillant et inspiré a été une source infinie de bénédictions, et j’ai vu que mon amour des arts s’y adaptait de manière nouvelle et magnifique. J’ai finalement compris que l’homme avec lequel j’entretenais cette relation qui semblait être au cœur de mes épreuves avait également bénéficié de cet éveil. En me voyant sous mon vrai jour, j’ai également pu le voir sous son vrai jour. J’ai su sans aucun doute qu’en tant qu’images de Dieu, pures et aimantes, nous ne pouvons être ni victimes ni bourreaux.

Cette vision claire portait en elle une compréhension du vrai pardon – l’anéantissement dans la pensée de toute réalité opposée à Dieu, le bien. La liberté que m’a procuré le pardon accordé à cette personne a donné naissance à une amitié basée sur un fondement spirituel et guidée par un sens plus élevé de l’amour de Dieu.

Tout cela me ramène à la citation avec laquelle j’ai commencé. La citation plus large est la suivante : « Les épreuves enseignent aux mortels à ne pas s’appuyer sur un soutien matériel, un roseau brisé, qui transperce le cœur. C’est à peine si nous nous en souvenons au soleil de la joie et de la prospérité. Le chagrin est salutaire. Par des grandes tribulations nous avons accès au royaume. Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. » (Science et Santé, p. 66)

Mes épreuves m’ont fait comprendre qu’il n’y avait pas d’épreuve. En retirant le soutien matériel, le « roseau brisé » qui me transperçait le cœur, j’ai pleinement expérimenté la joie, le réconfort, la sollicitude, la protection et la satisfaction de l’étreinte de l’Amour. J’ai été complètement libérée de la fausse image matérielle de la dépression, de la tristesse, du chagrin, de la stagnation et de la maltraitance – le rêve adamique.

En vivant dans le royaume de Dieu, j’ai gagné une tranquillité d’esprit permanente. J’ai acquis un sens plus complet d’amour et d’amitié. J’ai trouvé ma vocation dans la vie : parler des preuves de la sollicitude de Dieu !

Zandréa Krysha
Maryland Heights, Missouri, Etats-Unis

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