Si l’on vous demandait : « Quel âge a le chiffre cinq ? », vous trouveriez la question ridicule. On sait très bien qu’un chiffre est une idée qui n’a pas d’âge. Il ne commence pas quand on l’écrit sur une feuille de papier et ne se termine pas quand on l’efface.
De même, nous possédons en fait une identité permanente, sans âge, en tant qu’idée ou expression spirituelle de Dieu, la Vie éternelle, en qui « nous avons la vie, le mouvement et l’être », comme le dit l’apôtre Paul (Actes des apôtres 17:28). Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, l’affirme également à propos de la Vie qui est Dieu : « La Vie est l’éternel Je suis, l’Etre qui fut, qui est et qui sera, que rien ne peut effacer. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 290)
Au fil des décennies, j’ai constaté que le fait de reconnaître et de comprendre que ma seule véritable identité est spirituelle, ainsi que l’enseigne la Science Chrétienne, apporte dans ma vie la puissance de guérison de Dieu, avec des résultats très concrets, où je fais l’expérience de la guérison.
Ainsi, même si notre apparence physique peut nous paraître bien réelle, il est merveilleux de savoir que nous avons, maintenant même et chaque jour, un être sans âge en tant que reflet spirituel parfait de Dieu, créé à Son image et à Sa ressemblance, comme il est dit dans le premier chapitre de la Bible. De ce fait, nous pouvons surmonter toutes les croyances aux limites, à la discorde et à la maladie, qui se prétendent réelles et à même de nous gouverner.
Vivre notre identité sans âge exige un travail de notre part : nous efforcer d’avoir un seul Dieu, l’Esprit, et de voir en nous-mêmes comme chez les autres le reflet parfait et spirituel de Dieu. Mais ce travail est source de joie. Pour Mary Baker Eddy, c’est un chant : « Le chant de la Science Chrétienne est : “Travaille... travaille... travaille... veille et prie.” » (Message à L’Eglise Mère de 1900, p. 2)
Nous devrions aimer ce travail parce qu’il consiste tout entier à aimer Dieu et à vivre, jour après jour, en accord avec l’être sans âge que nous sommes grâce à Lui. Cette manière de vivre nous libère de tout ce qui est dissemblable à Dieu, le bien.
Pour des raisons pratiques, il nous est parfois demandé d’indiquer notre date de naissance ou notre âge afin d’obtenir un permis de conduire, de postuler pour un emploi, de prouver que nous avons droit à certaines prestations de l’Etat, etc. Mais aucune de ces exigences humaines ne peut régir notre façon de penser. Et notre façon de penser détermine notre santé et notre bien-être. La Science Chrétienne m’a montré comment prendre ses distances par rapport à ces exigences humaines tout en les respectant. Nous y parvenons en chantant « le chant de la Science Chrétienne » dans notre conscience, en demeurant fidèles à Dieu, à nous-mêmes et aux autres, en tant que reflet parfait et spirituel de Dieu.
Il s’agit là d’un style de vie. Rien ne nous oblige à nous considérer, et à considérer qui que ce soit, comme un mortel vieillissant.
L’important est de comprendre, d’accepter et de vivre notre véritable identité en tant qu’expression spirituelle et parfaite de Dieu. Cette identité réelle, que chacun possède en tant que fils, ou fille, bien-aimé de Dieu, n’est jamais née dans la matière, ne vit pas dans la matière et ne peut donc pas mourir dans la matière. Chacun d’entre nous a toujours existé et existera toujours en tant que création spirituelle et parfaite de Dieu.
En employant pour chacun de nous le terme générique homme afin de désigner toutes les femmes et tous les hommes, l’auteure de Science et Santé affirme : « N’étant jamais né et ne mourant jamais, il est impossible à l’homme, gouverné par Dieu dans la Science éternelle, de déchoir de son état élevé. » (p. 258) Ce fait est une réalité démontrable !
Alors, que faire lorsque la douleur, la maladie ou une limite paraît bien réelle ? Ou si le problème semble avoir une histoire – parfois longue ? Ou bien si nous avons prié à ce sujet à maintes reprises ?
Il devient alors nécessaire de vaincre l’orgueil et le découragement. L’humilité apporte la guérison. Nous ressentons et démontrons le réconfort et le pouvoir de guérison de Dieu lorsque nous rejetons la mentalité de celui ou celle qui « veut absolument se débarrasser de son problème », ce qui est une forme de volonté humaine.
Grâce à l’humilité, nous cédons à la volonté réconfortante et pleine d’amour de Dieu ainsi qu’à Son pouvoir de guérison, reconnaissant en Lui notre Père-Mère tout aimant, qui prend soin de nous à chaque instant, comme Il l’a toujours fait. Nous renonçons naturellement à la volonté humaine lorsque nous réalisons que Dieu nous maintient, et nous a toujours maintenus, dans un état de perfection. Nous cessons alors de croire qu’un problème est réel et que nous devons y remédier sur le plan matériel. Le soulagement que l’on ressent provient du Consolateur, la Science divine de l’être parfait. Nous savons que nous sommes parfaits – et nous sommes guéris !
Grâce à l’étude et à la pratique de la Science Chrétienne, nous pouvons tous recevoir de tels bienfaits décennie après décennie. Cette Science est basée sur les enseignements de Christ Jésus, le Fils bien-aimé de Dieu, qui enseigna et démontra, avec tellement de tendresse et de détermination, le pouvoir guérisseur et rédempteur de Dieu pour le bien de toute l’humanité.
Remercions Dieu ! La Vie divine n’a pas d'âge, et l’exprimer dans une existence sans âge est une véritable bénédiction.
