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Un enfant guéri d’un choc anaphylactique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2023

Paru d'abord sur notre site le 7 novembre 2022


En août 2002, lors d’un séjour en camping, mon mari et moi avons emmené nos enfants faire une randonnée dans les bois, sur une île que nous avions rejointe en ferry. La randonnée était très agréable, mais nous nous sommes vite retrouvés dans une partie marécageuse de la forêt. Soudain, j’ai senti quelque chose me piquer la main, et en quelques secondes, il est devenu évident que nous avions dérangé un nid de guêpes et que nous étions maintenant envahis par ces insectes.

Nous avons commencé à courir, mais les guêpes nous ont poursuivis. Notre jeune fils criait, car il était couvert de guêpes qui le piquaient de la tête aux pieds. Quand nous avons finalement réussi à semer les guêpes, j’ai réconforté les enfants et je les ai assurés que nous étions en sécurité.

J’ai demandé à mon mari son téléphone portable pour appeler une praticienne de la Science Chrétienne, et je lui ai expliqué notre situation pendant que mon mari continuait à marcher devant avec les enfants. Elle m’a dit que l’homme ne pouvait jamais déchoir de son état élevé ni tomber dans l’erreur.

Après avoir raccroché le téléphone, j’ai rejoint ma famille. Quand j’ai vu notre fils, il manifestait tous les symptômes que l’on associe à un choc anaphylactique.

Les circonstances nous obligeaient à placer notre entière confiance en Dieu. Nous n’ignorions pas le problème, mais nous recherchions l’aide de Dieu, dont nous avions constaté l’efficacité dans d’autres situations d’urgence. J’ai rappelé la praticienne tout de suite. Terrifiée, tout ce que je pouvais marmonner était : « Nous avons une grave urgence ici. » Elle a affirmé que Dieu, le Principe divin, « est à même de faire face à toute éventualité. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 406) Elle a calmement souligné que toutes les créatures de Dieu sont inoffensives. Et elle m’a lu un verset d’un cantique dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne :

O Dieu, grand Tout-en-tout,
   Tes fils ne craignent rien :
Toi seul règne sur nous ;
   Au mal plus de soutien !
(Emily F. Seal, no 267, trad. © CSBD)

Nous devions marcher sur trois kilomètres à travers les bois pour rejoindre notre voiture. Mon mari a dû porter notre fils, car il était trop faible pour marcher. Notre fille avait peur et pleurait. Je l’ai encouragée à se tourner vers Dieu, qui est notre Vie. A ce moment-là, elle a suggéré que nous chantions une chanson du film Le Magicien d’Oz, que les personnages chantent lorsqu’ils sortent d’une situation effrayante dans une forêt sombre et qu’ils entrent dans la lumière.

Alors que nous commencions à chanter, j’ai vu l’orée de la forêt devant nous et j’ai senti un changement dans ma pensée. J’avais moins peur et je savais que nous aussi nous avions été conduits hors des bois sombres, et vers la lumière.

J’ai de nouveau téléphoné à la praticienne et je lui ai dit que des progrès étaient en cours. La couleur de mon fils redevenait plus normale, le gonflement diminuait et il retrouvait sa voix naturelle. Mais j’étais quand même inquiète car il ne semblait pas très alerte. Elle m’a lu une partie d’un poème écrit par Mary Baker Eddy et intitulé « Christ, Mon Refuge » :

La Vérité m’attache au roc :

   Ni mer ni vent
Ne peut m’ébranler par ses chocs
   Dorénavant.
(Ecrits divers 1883-1896, p. 397)

Le mot choc m’est venu à l’esprit, non seulement parce que notre fils semblait sous le choc, mais aussi parce que toute la famille s’était sentie choquée par cette expérience. Mais les paroles de ce poème nous assuraient que, parce que nous étions ancrés sur le rocher de la Vérité, sur le rivage de la Vie, nous ne pouvions être ébranlés par les chocs. Nous ressentions également un sentiment de tristesse d’avoir dû vivre cette expérience, et nous avions le sentiment que Dieu aurait dû faire un meilleur travail pour nous protéger. Mais la praticienne a réaffirmé que l’homme ne pouvait jamais être séparé de Dieu et qu’il ne pouvait jamais déchoir de son état parfait pour tomber dans l’erreur. Parce que nous sommes toujours un avec Dieu et Son amour, Sa protection et Sa sollicitude, Il élimine de notre vie tout ce qui diffère de Sa perfection spirituelle.

J’ai continué de prier de cette façon sur le chemin du retour. Environ une heure plus tard, toute manifestation d’urticaire avait disparu. La peau de notre fils était parfaitement lisse ! J’étais folle de joie et j’ai réalisé que Dieu ne nous avait jamais laissés sans protection. Il avait été présent tout du long. L’expérience avec les guêpes a commencé à ressembler davantage à un rêve à oublier, plutôt qu’à une calamité dont nous devions nous remettre. J’ai appelé une dernière fois la praticienne concernant un dernier symptôme persistant sur le corps de notre fils. Je n’ai d’ailleurs même pas parlé à la praticienne, j’ai laissé un message sur son répondeur, mais le symptôme s’est dissipé presque immédiatement.

Ce fut une expérience décisive pour notre famille. Mary Baker Eddy écrit : « Ce fut ainsi que je vis, comme jamais auparavant, la terrible irréalité appelée le mal. » (Science et Santé, p. 110) Ceci est devenu plus clair pour moi après avoir traversé cette apparente « vallée de l’ombre de la mort » (psaume 23:4). Notre famille avait expérimenté la Science Chrétienne comme un moyen de guérison profondément efficace, dans les conditions les plus défavorables, ainsi que le fait que « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (psaume 46:1) Nous avons mieux apprécié la nature indestructible de l’homme en tant qu’expression de Dieu, ainsi que l’amour et la sollicitude de Dieu pour Ses enfants. Je suis très reconnaissante envers Dieu, et aussi pour le soutien de la praticienne de la Science Chrétienne qui s’est tenue à nos côtés ce jour-là.

Catherine de Jocas
Mississauga, Ontario, Canada

Je suis le fils dont il est question dans le témoignage de ma mère. J’avais neuf ans à l’époque, et mes souvenirs concernant cette journée sont naturellement flous. Mais je me souviens de beaucoup d’événements significatifs relatés dans ce témoignage. Plus tard, durant cette même année, j’ai distribué des journaux. Sur mon trajet, il y avait un nid de guêpes de la taille d’un ballon de football dans la haie de l’une des maisons, mais les guêpes ne m’ont dérangé en aucune façon.

J’ai été un élève régulier de l’école du dimanche de la Science Chrétienne, et je suis un entomologiste amateur passionné. J’essaie de voir que chaque créature, quelle que soit sa taille, est incluse dans la création infinie de Dieu, la Vie divine. Dans les années qui ont suivi cette expérience, j’ai eu de nombreuses autres rencontres avec des guêpes, des fourmis et des abeilles. Bien que j’aie parfois été mordu ou piqué, je n’ai plus jamais ressenti de crainte vis-à-vis des insectes, ni de réactions indésirables.

Philippe de Jocas
Mississauga, Ontario, Canada

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