Rien ne détruira jamais Dieu, ni la bonté de Dieu. Le bien apparaît et réapparaît en tout temps et en tout lieu, et même dans les circonstances les plus difficiles, car Dieu est toujours présent. Cela m’a été prouvé à plusieurs reprises dans mon travail, qui est d’enseigner l’anglais en ligne dans plusieurs pays.
Un de mes étudiants, qui vit dans un pays en guerre, m’a raconté en mars une histoire rapportée par le conseiller militaire en chef de son pays. Un médecin militaire s’était rendu sur le champ de bataille pour soigner un soldat blessé. Soudain, il a levé les yeux et a vu un soldat ennemi au-dessus de lui qui pointait son fusil sur lui. Ensuite, sans explication, le soldat a baissé son arme, a dit au médecin qu’il ne tirerait pas sur lui ni sur le soldat blessé, et il s’est éloigné. Ce n’est pas la première fois que j’entends de telles histoires.
Lorsque nous refusons d'accepter que le mal e réel, notre vie change.
Un ami proche avec qui j’ai travaillé de nombreuses années a vécu une expérience similaire. Il a passé des années à travailler pour mettre fin aux conflits régionaux, et son travail l’a périodiquement conduit dans des zones de guerre. Une nuit, mon ami a été pris dans une attaque surprise, et il s’est retrouvé face à un soldat, un pistolet braqué sur lui, prêt à tirer. Mon ami a commencé à parler au soldat, lui disant qu’il n’avait aucune raison de tuer, qu’il ne voulait pas tuer et qu’il n’avait pas à tuer. Le soldat a baissé son arme et a dit à mon ami de partir rapidement.
De telles histoires sont très émouvantes, mais elles ne seraient guère réconfortantes si nous ne comprenions pas qu’il existe une loi à l’œuvre permettant à de telles choses de se produire : la loi divine du bien.
Alors pourquoi ne sommes-nous pas plus conscients de la bonté de Dieu ?
Principalement parce que nous avons été éduqués à accepter, sans même le remettre en question, ce que nos sens physiques limitatifs nous disent à propos de ce qui se passe autour de nous. Mais ils sont en réalité des informateurs erronés, et la Vérité, réelle et omniprésente, peut prouver que leurs témoignages sont mensongers et faux. Cela a été puissamment démontré dans la vie de Christ Jésus. Par exemple, dans le récit biblique où Jésus a marché sur une mer agitée par la tempête (alors qu’il aurait pu apaiser la tempête), le simple fait de marcher sur les vagues montrait que la tempête n’avait aucun effet sur lui et n’entravait pas le gouvernement que Dieu exerçait sur lui (voir Matthieu 14:22-33).
Cette présence réelle de Dieu, cette omniprésence, mérite une sincère attention. La découverte spirituelle de la Science Chrétienne établit que Dieu est littéralement Tout. Même si nos sens matériels nient ce fait, une conscience spirituelle de la présence de Dieu est tout à fait normale et naturelle. Le sens spirituel est donné par Dieu. Comme l’explique Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne : « Le sens spirituel est la faculté consciente et constante de comprendre Dieu. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 209)
La Science Chrétienne, basée sur la totalité de Dieu, exige nécessairement que nous refusions de conférer au mal une quelconque réalité dans notre pensée en l’attribuant à une personne ou à une condition par laquelle il pourrait agir. Tout ce que le mal « demande » est d’être accepté en tant que personne ou pouvoir, mais en réalité, il n’est ni l’un ni l’autre ; il n’est que la vantardise d’un faux sens matériel. Mais une fois qu’il est accepté en tant que personne ou en tant que pouvoir, alors s’ensuit la croyance à l’existence de victimes, d’auteurs, de participants, d’observateurs, et à une escalade des conflits.
En fait, tout sens de personnalité matérielle – bon ou mauvais – (l’opposé supposé de notre véritable individualité spirituelle donnée par Dieu) est un déni du Dieu unique et infini. Le Maître, Christ Jésus, a refusé d’être appelé bon, déclarant : « Il n’y a de bon que Dieu seul. » (Marc 10:18) De même, lorsque le gouverneur romain, Pilate, a revendiqué le pouvoir de le tuer, Jésus a refusé de reconnaître un pouvoir maléfique personnel défiant le pouvoir de Dieu. « Jésus répondit : Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » (Jean 19:11)
La Science Chrétienne, à la suite du maître Chrétien, montre à tout moment que le mal est un mensonge. Le mal est une dénégation de la Vérité, pas une réalité. Il n’enlève jamais la présence ou la puissance de Dieu, mais prétend seulement nous empêcher de les voir. Pourtant, même alors, seul le sens matériel est trompé ou découragé. Dieu n’est pas trompé, ni notre sens spirituel inné. Lorsque nous refusons d’accepter que le mal est réel, notre vie change.
De plus, la Science Chrétienne indique clairement comment cette tromperie doit cesser : « Le mal est détruit par le sens du bien. » (Science et Santé, p. 311)
Il n’y a pas d’autre moyen.
Me tourner vers Dieu – par la prière et par l’étude de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé – pour me préparer avant d’enseigner chaque jour l’anglais à mes élèves m’a, encore et encore, permis de voir la bonté de Dieu là où le monde affirme qu’elle est absente. Par exemple, chez mes élèves, il y a une libération croissante de la peur, ainsi qu’un sentiment de joie spontanée. Quel que soit leur pays d’origine, il est possible de parler avec eux de la nécessité de commencer dès maintenant le travail consistant à vaincre la haine. Ils ont volontairement et humblement reconnu que l’ennemi n’est jamais vraiment une personne. Au contraire, le fait de se cacher derrière ce masque trahit une haine et une peur qui ne sont pas naturelles, dont nous ne sommes pas l’origine, qu’on nous a éduqués à accepter comme des faits incontestables. Ils ont entrevu que la haine est son propre mensonge. Elle ne vient pas des gens, mais leur est imposée par une pensée limitée et basée sur la matière plutôt que par la compréhension spirituelle. Séparer les personnes du mal a établi un sens plus clair de ce qui doit être combattu.
A plusieurs reprises, lors d’un service religieux ou d’une réunion de témoignage (qui sont tenus chaque dimanche et chaque mercredi dans les églises et les sociétés de la Science Chrétienne), j’ai constaté que, lorsque le message tiré de la Bible et de Science et Santé était pour moi si absolument vrai, alors, pendant et après le service, ce message demeurait plus crédible pour moi que la prétention à la supériorité du mal. Bien que l’agressivité des images présentées par les sens physiques puisse sembler écrasante, cela n’est pas une raison pour nier Dieu ou Sa présence. Nous pouvons avoir connaissance du bien, avoir une confiance éclairée dans le bien, et en faire l’expérience, car Dieu est ici, avec nous, et Il est le bien même.