En étudiant la Science Chrétienne, j’ai été inspirée par une lettre de Mary Baker Eddy à une filiale de L’Eglise du Christ, Scientiste. La voici en partie : « Puisse [...] chaque membre de cette église s’élever au-dessus de la question si souvent posée, que suis-je ?, jusqu’à la réponse scientifique : je suis capable de communiquer la vérité, la santé, le bonheur, et c’est le rocher de mon salut et ma raison d’être. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 165)
L’été dernier, alors que je travaillais un lundi à la maison, je me suis sentie mal et je suis montée pour me reposer sur mon lit. Mon mari venait de se rétablir d’une maladie, donc quand il m’a demandé pourquoi j’étais allongée, je lui ai spontanément répondu : « J’ai sans doute ce que tu as eu vendredi dernier. »
Ma réponse m’a mise mal à l’aise, comme si je ne croyais pas que mon mari pouvait en permanence « communiquer la vérité, la santé et le bonheur. » J’ai dû me poser la question : si ma « raison d’être » est de transmettre la vérité, la santé et le bonheur, n’en n’est-il pas de même de mon mari, et de toute personne ? Ne sommes-nous pas tous unis à Dieu ? Comme le dit la Bible : « N’avons-nous pas tous un seul père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? » (Malachie 2:10)
Cette idée de faire un avec Dieu m’a remplie d’amour. Bien sûr, je ressentais de l’amour pour mon mari. Mais maintenant, c’était comme si je me souciais vraiment de chaque personne dans le monde. J’étais sincèrement reconnaissante de connaître la raison d’être de chacun. Cela était très important pour moi, surtout en cette période où régnaient partout la peur, la suspicion et la maladie. Quel soulagement de savoir que chacun d’entre nous est destiné à communiquer la vérité, la santé et le bonheur !
Cette idée m’a transformée à tel point que toute trace de maladie a aussitôt disparu. Je me suis levée et je suis retournée dans mon bureau pour travailler, le cœur plein de reconnaissance envers mes semblables.
Les mots ne sauront jamais exprimer toute ma gratitude. J’espère sincèrement que ceux qui liront ou écouteront ce témoignage ressentiront un peu de cette Science divine qui guérit, et que Mary Baker Eddy a découverte et fait connaître au monde durant toute sa vie.
Tessa Parmenter
South Portland, Maine, Etats-Unis