Notre petite-fille, qui n’a pas encore deux ans, est particulièrement sensible aux bruits nouveaux et à ceux qui sont forts. Alors, quand un orage a éclaté, elle était impatiente de nous le raconter : « Le tonnerre a fait boum, boum ! Mais maman a dit : Il ne peut pas entrer dans notre maison ; maman et papa te protègeront toujours. » Elle voulait nous dire ce qu’elle a appris d'important : elle est en sécurité dans sa maison, et elle peut toujours faire confiance à ses parents pour la protéger.
Plusieurs semaines plus tard, les paroles de notre petite-fille me sont revenues à l’esprit. Elles résumaient parfaitement les vérités mises en évidence dans la Leçon biblique de cette semaine-là (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) dont le sujet était « Dieu, le conservateur de l’homme ». La leçon présentait Dieu comme notre parent divin, notre Père-Mère infini, Amour, et expliquait que nous pouvons avoir confiance en la capacité de Dieu à nous protéger parce qu’Il est omniprésent, omniscient et omnipotent.
La leçon comportait également un passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, dans lequel Mary Baker Eddy éclaire le psaume 23 en substituant le mot « Amour » à celui de « L’Eternel ». Elle écrit : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison [la conscience] de [l’amour] pour toujours. » (p. 578)
On ne peut jamais être en dehors de la conscience de l'Amour.
Boum ! Boum ! Quels que soient les coups de tonnerre de la condition mortelle – que l’on peut appeler pénurie, maladie, contagion, violence… – ils ne pourront jamais pénétrer dans cette maison, la conscience de l’Amour, où nous habitons tous en réalité. Notre Père-Mère nous protégera toujours.
Dans la parabole que Christ Jésus raconte à propos du fils prodigue (voir Luc 15:11-24), un jeune homme se rend dans un « pays éloigné » (ce qui peut représenter la pensée mortelle, très éloignée de la pensée spirituelle). Mais la conscience de l’Amour, toujours présente, élève ses pensées jusqu’à réaliser que tout ce dont il a besoin se trouve dans la maison de son père, ce qui l’incite à changer sa conduite et à rentrer chez lui (tout comme nous pouvons changer notre mentalité et avoir des pensées spirituelles). Quand le jeune homme est de retour, son père l’accueille avec autant d’amour que s’il n’était jamais parti. Et, en vérité, il n’était jamais parti ! Il ne pouvait jamais être en dehors de la conscience de l’Amour – et nous non plus !