A l’adolescence, j’ai appris à monter à cheval. Quand le cheval trottait, je devais me lever et me poser sur la selle en fonction de son allure. La femme qui était mon instructeur ne cessait de me dire de laisser faire le cheval, de me détendre et de sentir le rythme naturel qui venait du mouvement du cheval, mais j’avais du mal. Je poussais, je tirais, je luttais, mais en vain.
Puis, une nuit, j’ai rêvé que j’étais à cheval et, dans mon rêve, je pouvais sentir le mouvement sans effort de ma monture ; nous étions tous les deux parfaitement à l’unisson. C’était magnifique. Le lendemain, j’avais hâte d’essayer à nouveau, et j’ai parfaitement trotté dès la première fois. Depuis lors, chaque sortie a été un moment joyeux plutôt qu’une lutte frustrante. Cela m’a appris la futilité de forcer pour atteindre un objectif.
La Science Chrétienne est parfois considérée comme une guérison personnelle obtenue par l’exercice de la force de volonté, qui est une action de l’entendement humain. Mais cela est loin d’être vrai.
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