La Science Chrétienne enseigne que chacun de nous est complet, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme le décrit le premier chapitre de la Genèse dans la Bible. Nous incluons donc tous pleinement les qualités masculines et féminines de Dieu.
Lorsque mon mari est décédé à l’âge de cinquante ans, j’ai réalisé que cette compréhension allait devoir être pour moi davantage que des mots. J’allais devoir la démontrer. J’allais désormais devoir faire moi-même certaines choses que j’aurais peut-être laissé faire à mon mari auparavant, ou trouver quelqu’un pour m’aider. Une praticienne de la Science Chrétienne a prié avec moi pendant cette période, et je suis très reconnaissante du soutien qu’elle m’a apporté.
Un des travaux qu’il a fallu réaliser consistait à poser une nouvelle toiture. Cela impliquait de retirer et de réinstaller les panneaux solaires qui chauffaient notre piscine, ainsi que la plomberie en relation avec cette installation. Une fois le toit posé, j’ai constaté qu’il y avait un problème avec l’une des vannes connectées aux panneaux solaires.
J’ai appelé la société qui avait installé les panneaux solaires et c’est le patron qui m’a répondu. Alors que je commençais à parler, il m’a dit avec agressivité qu’il ne voulait plus entendre ce genre d’appels se plaignant du travail de ses hommes, car leur travail était très bien fait. J’ai été complètement décontenancée ! Mais, à ce moment-là, j’ai décidé de ne pas jouer ce que je pensais être « la carte de la veuve », en expliquant que j’avais perdu mon mari et que j’essayais de tout faire toute seule, et ainsi peut-être gagner sa sympathie. C’était l’occasion de démontrer que j’étais complète, que je disposais de toutes les qualités divines, car elles viennent de Dieu. J’ai demandé si nous pouvions reprendre la conversation. Nous l’avons fait, et c’était pire qu’avant !
Après avoir raccroché, je me suis entièrement calmée. J’ai pensé : « Ce problème ne peut pas être résolu par des efforts humains. » J’ai cédé complètement à Dieu et il n’y a eu aucun effort de ma part. Je n’ai pas essayé de trouver une solution, ni même de penser que je devrais en trouver une. Je me suis tournée vers Dieu, comme la Bible nous le demande.
Au bout d’un moment, le téléphone a sonné. C’était le patron de l’entreprise. Il s’est excusé. Il m’a dit qu’il serait bientôt dans mon quartier et m’a demandé s’il pouvait venir pour voir s’il pouvait résoudre le problème. J’ai dit oui. Lorsqu’il est venu, il s’est à nouveau excusé en disant que sa secrétaire l’avait réprimandé pour la façon dont il m’avait parlé, et qu’il avait des soucis personnels. Il a trouvé le problème et l’a corrigé. J’étais reconnaissante, et nous nous sommes séparés en bons termes.
La praticienne m’avait constamment aidée à comprendre que j’étais complète et capable, et que je pouvais faire tout ce qui devait être fait. Mais cela impliquait également de reconnaître quand il était nécessaire d’accepter de l’aide. J’en suis venue à voir que la sagesse et la capacité de déléguer des tâches étaient tout autant une fonction de l’Entendement unique, l’Amour divin qui répond à tous les besoins humains, que la capacité de savoir quand j’avais besoin de faire quelque chose par moi-même.
Ce point est devenu clair pour moi lors de l’installation du toit. J’avais essayé de déplacer des panneaux solaires volumineux et encombrants hors du chemin qu’empruntait l’agent d’entretien de la piscine. Avant que je ne puisse le faire, il a gentiment dit : « Laissez-moi le faire. » Jusqu’à présent, j’essayais de tout faire moi-même, de prouver que je n’avais pas besoin d’une autre personne pour faire les choses à ma place. Cette fois, cependant, une voix intérieure m’a dit : « Laisse-le faire. »
Alors qu’il déplaçait habilement l’un des panneaux, nous avons tous deux été surpris de voir un petit serpent émerger. Il a dit que c’était un bébé crotale, dont la morsure peut être mortelle. Il a déplacé le serpent en toute sécurité. J’étais très reconnaissante pour ce qu’il avait fait, d’autant plus que j’attendais de la visite, notamment des jeunes enfants.
Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Chaque stade successif d’expérience révèle des vues nouvelles de bonté et d’amour divins. » (p. 66) Je découvre combien cela est vrai.
