Il y a quelques années, alors que j’allais emménager dans une maison plus petite, une amie proche m’a dit : « J’espère que ta chambre est au rez-de-chaussée. »
« Non, elle est à l’étage, pourquoi ? » « Les genoux ! On ne rajeunit pas, tu sais. » Mentalement, j’ai rejeté cette suggestion que l’on peut décliner et souffrir. Ou du moins, je pensais l’avoir fait.
J’étais convaincue que le déménagement était sous le gouvernement et la protection de Dieu. Tout comme Caleb et Josué dans la Bible, j’avais complètement confiance dans la promesse de Dieu faite à Moïse : « Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé. » (Exode 23:20)
Puis le jour du déménagement est arrivé. J'étais si heureuse de cette première nuit passée dans la maison ! Mais le lendemain matin, devinez quoi : mes genoux me faisaient mal comme ils ne m’avaient jamais fait mal auparavant. Au début, j’étais submergée par différentes pensées, me condamnant pour n’avoir pas su manier correctement cette croyance à la vieillesse. Je remettais en question le bien-fondé de ce déménagement, et ainsi de suite. Mais cela n’a pas duré longtemps. Dans la Bible, la promesse de Dieu que j’ai mentionnée plus haut et cette autre promesse : « Je marcherai moi-même avec toi » (Exode 33:14) étaient plus importantes que toutes mes craintes.
A ce moment précis, j’ai décidé de faire comme Christ Jésus lorsqu’il a été si durement « tenté par le diable » dans le désert. J’ai constaté que Jésus : 1) a refusé de prêter l’oreille à toutes les suggestions du diable ou d’y être partie prenante ; et 2) s’en est tenu à ce qu’il savait au sujet de Dieu grâce aux Ecritures.
Chaque jour je m’efforçais de faire en sorte que chaque pensée, l’une après l’autre, soit centrée sur Dieu et Sa bonté omnipotente. Ce qui m’a aidée, c’était de noter chaque promesse qui se trouvait dans la Leçon biblique hebdomadaire que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Malgré la persistance de la douleur, je refusais d’accepter que la matière puisse donner la moindre information sur mon état. Je m’en tenais uniquement au compte rendu spirituel et factuel de Dieu à mon égard, et n’avais confiance qu’en lui.
Dans la Bible nous lisons : « Toute resplendissante est la fille du roi. » (psaume 45:14) Je savais que l’harmonie était la loi de mon être. Il n’était pas facile de persévérer, mais avec chaque pensée de Dieu que j’entretenais, j’allais mieux. Je n’ai pas non plus cessé de marcher, car je savais que la liberté totale était mon droit divin et qu’elle finirait par se manifester.
Puis la Leçon biblique a eu pour sujet : « Dieu », et ensuite : « Sacrement ». Chaque citation de cette leçon sur « Dieu » parlait de Sa fidélité envers tous Ses enfants. Chaque passage était animé par la tendresse, l’attention, la présence de Dieu. La leçon sur le « Sacrement » fait toujours référence à notre engagement envers Dieu, et cette fois-ci j’ai retenu ceci : « Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » (I Jean 4:19) Mon amour pour Dieu était en fait l’amour de Dieu pour moi, reflété directement vers Lui. A ce moment-là, mon amour pour Dieu n’a jamais été aussi fort, tendre et ferme.
Puis est arrivé le dimanche de communion. Lorsque le Premier Lecteur a invité l’assemblée à s’agenouiller, je l’ai fait tout de suite, puis je me suis relevée après avoir récité la Prière du Seigneur. Lorsque je suis montée dans ma voiture, je me suis alors rendu compte à quel point j’avais pu m’agenouiller et me relever sans effort, rapidement et sans souffrir. Toute douleur avait disparu, et elle n’est jamais revenue. Cela remonte à quelques années, et tous les jours je marche et je monte les escaliers sans problème.
Depuis lors, j’ai beaucoup réfléchi à cette guérison, en me demandant ce qu’elle signifiait. C’était à coup sûr la preuve que la déficience n’est ni légitime ni indispensable : il s’agit d’un mensonge. Cette guérison a démontré que l’homme n'est pas un assemblage de matière – organisé ou désorganisé, jeune ou vieux. Nous sommes spirituels et parfaits, à l’image précieuse et éternelle de Dieu lui-même. Et je continuerai à le démontrer.
Judith Hardy Olson
Westport, Connecticut, Etats-Unis
