Jamais je ne m’étais sentie aussi éloignée de ma zone de confort. Je vivais dans un pays étranger où je venais de terminer un trimestre d’études. Mes projets de travail et de logement pour l’été étaient tombés à l’eau. Il me restait très peu d’argent, mon billet retour n’était pas valable avant trois mois, et il fallait que je trouve un travail pour payer mes frais d’inscription à l’université pour le prochain semestre, en automne. Plus urgent encore : je n’avais aucun endroit où dormir cette nuit-là.
Tous mes efforts pour trouver une solution avaient échoué. Mes parents ne pouvaient m’aider financièrement. D’aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours eu plusieurs emplois chaque été pour pouvoir joindre les deux bouts. Sans travail ni moyen de gagner de l’argent, je n’étais plus personne.
Tandis que je déambulais dans la ville en me sentant un peu perdue, j’ai pensé qu’il me fallait m’appuyer sur Dieu comme je l’avais fait depuis mon arrivée. M’efforçant de mettre mes soucis de côté, j’ai peu à peu été sensible à la beauté autour de moi et à la grandeur et à l’infinitude de l’être de Dieu.
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