Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Sachez ce que vous êtes

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2020

Paru d'abord sur notre site le 2 mars 2020.


Pendant bien des années, je réagissais à certaines situations en me condamnant moi-même ; venait ensuite le sentiment de ne pas valoir grand-chose. C’était un cycle infernal. Mais un jour, alors que je revivais ce scénario prévisible, un message bienveillant, destiné à rétablir la vérité, m’est venu : « Ce n’est pas toi. »

Reconnaissant qu’il s’agissait là d’un message-Christ émanant de Dieu, l’Amour divin, j’y ai vu un appel à cesser sur-le-champ d’entretenir des pensées dépourvues d’amour à mon sujet, et à me rappeler ce que j’étais en tant que création de Dieu. Je me suis sentie purifiée. Dès lors, je ne me suis plus fait avoir par ce schéma de pensée destructeur. Quelle liberté ! Quelle paix ! Je suis bien sûr reconnaissante pour cette guérison, mais je le suis encore plus pour cette preuve de l’amour rédempteur de Dieu.

Un récit biblique résonne profondément en moi, car il montre combien il est important de connaître sa véritable identité d’enfant de Dieu. Après avoir fait naufrage au cours d’un voyage qui le conduisait à Rome en tant que prisonnier, l’apôtre Paul et tous ceux qui étaient avec lui parvinrent sains et saufs sur le rivage d’une île. (voir Actes des apôtres 28:1-6) Les habitants de l’île les traitèrent avec bienveillance, et allumèrent un grand feu pour les accueillir. Mais quand Paul voulut ajouter une poignée de broussailles dans le feu, un serpent venimeux, fuyant la chaleur, s’enroula autour de sa main. Voyant cela, les indigènes en conclurent que c’était un meurtrier qui recevait maintenant un juste châtiment. Mais Paul secoua aussitôt la vipère dans le feu, sans ressentir le moindre mal. Sa compréhension claire de sa relation à Dieu lui permit de ne pas être mordu, malgré le caractère spectaculaire de la scène et les murmures de ceux qui l’entouraient.

Considérant que le serpent dans la Bible symbolise un tentateur ou accusateur, on pourrait voir dans le geste de Paul secouant le serpent dans le feu une métaphore exprimant son rejet de l’accusation venimeuse selon laquelle il était un mortel pécheur au sinistre passé. Un peu plus tôt dans sa vie, et bien qu’il ne soit pas clairement établi qu’il fût lui-même un meurtrier, Paul avait approuvé la persécution et le meurtre de chrétiens, et il avait même assisté à l’un d’entre eux. Mais ses pensées et son caractère changèrent grâce à sa compréhension nouvelle de Christ Jésus, en tant que le Messie promis. (voir Actes des apôtres 9:1-20) Il résuma ce changement en assurant aux autres que « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (II Corinthiens 5:17)

La vision que Paul avait de l’identité et de la mission de Christ Jésus avait été corrigée. Il avait eu une illumination spirituelle, et il comprenait que sa vie était « cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3:3).

L’expérience de Paul montre que la présence du Christ nous fait connaître Dieu d’une façon nouvelle. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy définit le Christ comme « la manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée » (p. 583). Le Christ parle sans cesse à la conscience humaine, nous éclairant sur ce que nous sommes et sur ce qu’il faut comprendre par « être créés à l’image et à la ressemblance de Dieu ». Cette perception spirituelle nous met à même de nous défaire de toute vision destructrice de nous-mêmes et des autres en tant que personnalités matérielles ayant une histoire matérielle. C’est une nouvelle naissance.

Je suis convaincue que mon propre réveil et la régénération mentale qui s’en est suivie ont été le résultat naturel de la prière et de ma recherche spirituelle. Pendant un certain temps, avant d’entendre ce message qui a changé ma vie : « Ce n’est pas toi », je priais avec zèle en m’inspirant de la « Prière quotidienne » énoncée dans le Manuel de L’Eglise Mère de Mary Baker Eddy. Le Manuel dit : « Il sera du devoir de tout membre de cette Eglise de prier chaque jour : “Que Ton règne vienne” ; que le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins soit établi en moi, et élimine de moi tout péché ; et puisse Ta Parole enrichir les affections de toute l’humanité et les gouverner ! » (p. 41)

Dieu veut que chacun se connaisse et connaisse les autres tels qu’Il nous a créés.

Je priais tous les jours avec le désir sincère que « le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins » soit si fortement « établi en moi » que tout ce qui s’opposait à la bonté de Dieu serait éliminé. Je n’avais pas d’objectif particulier mis à part celui d’être régénérée, purifiée de tout ce qui n’était pas conforme à mon reflet de la bonté de Dieu. C’est pourquoi je suis certaine d’avoir pu connaître ensuite l’accomplissement de cette promesse de l’Amour divin : « Quand un cœur affamé implore le divin Père-Mère Dieu de lui donner du pain, il ne lui est pas donné une pierre, mais plus de grâce, d’obéissance et d’amour. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 127)

J’avais également réfléchi pendant un certain temps à une déclaration intéressante dictée par Mary Baker Eddy à Calvin Frye, qui fut longtemps son secrétaire. C’est au sujet de la personnalité humaine : « Tout ce qui affaiblit le sens d’amour et renforce le sens de personnalité jette votre influence du côté du monde, de la chair et du démon… » (Yvonne Caché Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy: Christian Healer [Mary Baker Eddy : Une vie consacrée à la guérison spirituelle] édition augmentée, p. 397)

Il m’a paru important de comprendre la mise en garde implicite contenue dans cette déclaration – et de comprendre aussi que le fait d’en tenir compte pourrait s’avérer particulièrement important dans ma propre existence. La personnalité comprend des caractéristiques propres à la dualité : d’une part les idées et les qualités, à la fois bonnes et productives, que Dieu nous donne et qui sont réelles ; d’autre part les concepts et les traits de caractère opposés, qui n’ont ni réalité ni autorité. Ces concepts et ces traits négatifs et dysfonctionnels sont censés avoir été formés et façonnés par des facteurs matériels comme les influences génétiques, les expériences de la prime enfance, etc. De ce point de vue, le monde est matériel, il possède le pouvoir de créer et de gouverner ; et l’homme est créé par la matière, il a un entendement à la fois bon et mauvais qui lui appartient en propre. De telles conclusions suggèrent que l’homme et l’univers ont été créés par quelque chose d’autre que Dieu, l’Esprit, le bien infini.

La Science Chrétienne déclare l’impossibilité d’un autre créateur que Dieu, et d’un autre homme que celui de la création spirituelle de Dieu. Le premier chapitre de la Bible affirme que Dieu est bon et qu’Il fit l’homme à Son image et à Sa ressemblance. Cet homme n’est pas une personnalité matérielle façonnée par le monde, mais une individualité spirituelle semblable à Dieu. Science et Santé le formule ainsi : « L’unique Ego, l’unique Entendement ou Esprit appelé Dieu, est individualité infinie, qui donne toute forme, toute grâce, et reflète en l’homme et les choses individuels et spirituels la réalité et la divinité. » (p. 281)

Il n’est peut-être pas facile pour certains d’accepter d’emblée le fait qu’ils sont spirituels, créés par Dieu, et qu’ils ne sont constitués que de bien. Cela nous oblige à renoncer à cette notion que nous sommes des identités matérielles finies. Mais grâce à ce renoncement, nous acquérons une vision spirituelle claire, exacte, de ce que nous sommes en réalité, vision qui nous procure un véritable sentiment de joie et d’estime de soi dans l’existence humaine. Cela nous donne une base solide pour rejeter des conceptions matérielles, limitées, de nous-mêmes.

Avant de les quitter, Jésus promit à ses disciples qu’un Consolateur viendrait leur enseigner toutes choses. (voir Jean 14:16, 26) Ils ne se retrouveraient pas seuls ; l’enseignement et la mission transformatrice du Christ se poursuivraient. Et il en a été ainsi. Grâce à la Science du Christ, ou Science Chrétienne, chacun peut ressentir ce réconfort du Christ, qui nous environne et nous révèle notre vraie nature spirituelle, semblable à Dieu. Le Christ, ou Consolateur, parle à chacun de nous. Il transforme notre pensée au sujet de ce qui est réel. A mesure que nous devenons plus conscients de la réalité spirituelle et que nous l’accueillons, le concept erroné de notre individualité disparaît de façon progressive et naturelle, nous laissant libres d’être davantage ce pour quoi nous avons été créés. Et c’est ce qui m’est arrivé.

Dans Son grand amour pour nous, Dieu veut que nous Le connaissions, et Il permet à chacun de se connaître et de connaître les autres tels qu’Il nous a créés. C’est ainsi qu’Il nous enseigne sans cesse, nous guidant constamment par le Christ vers une vision plus complète de la réalité divine de ce que nous sommes en réalité.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mai 2020

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.