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Plus de maladie de cœur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2020

Paru d'abord sur notre site le 13 janvier 2020.


Au début du mois de novembre 2016, ma femme et moi avons décidé de souscrire une certaine police d’assurance qui exigeait de notre part de procéder à des examens médicaux préalables. Je n’avais malheureusement pas eu conscience de ce que cela allait impliquer. Nous avons fait faire ces examens chez nous. Lorsque nous avons reçu les résultats, ils indiquaient que j’étais en bonne forme physique, mais soulignaient aussi de graves problèmes potentiels, à savoir une hypertension, et une maladie coronarienne. On m’a expliqué que je devrais aller voir un médecin afin d’effectuer un examen de santé complet pour confirmer ces résultats et établir un diagnostic officiel.

A cette époque, j’avais remplacé le Premier Lecteur de mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, durant une grande partie de l’automne.

J’avais ainsi appris avec intérêt que les Lecteurs étaient soumis à certaines exigences, et je m’étais appliqué à y répondre. Le Manuel de L’Eglise Mère de Mary Baker Eddy prévoit : « Il sera du devoir des Premiers Lecteurs de conduire la majeure partie des services du dimanche, et les réunions du mercredi soir. » (p. 31) Et aussi : « Les Lecteurs de L’Eglise Mère et de toutes ses églises filiales doivent consacrer une part suffisante de leur temps à la préparation de la lecture de la leçon du dimanche – leçon dont dépend dans une grande mesure la prospérité de la Science Chrétienne. Ils doivent se préserver des souillures du monde – ne pas se laisser contaminer par le mal – afin que l’atmosphère mentale qui émane d’eux contribue à l’épanouissement de la santé et de la sainteté, voire de cet animus spirituel dont on a si universellement besoin. » (ibid.) Et puis également : « Le Lecteur de l’Eglise ne sera pas un “Leader”, mais il fera respecter les Articles de Foi, les Règles et la discipline de l’Eglise. » (ibid., p. 33)

Le fait de m’efforcer de satisfaire à ces exigences m’avait rendu fort, concentré et plus aimant –spirituellement sain et en bonne santé. Je m’étais rapproché de Dieu et j’apprenais à écouter Ses directives.

A l’époque, je préparais aussi un examen d’entrée pour suivre un programme d’enseignement de deux ans. J’étais enseignant suppléant à long terme dans un collège public où je donnais des cours de soutien scolaire en anglais, niveau sixième. J’étais aussi le père dévoué d’une préadolescente.

J’étais incroyablement occupé. Cependant, j’ai constaté qu’en m’efforçant d’adhérer à ce qu’on exige d’un Lecteur, j’apprenais et démontrais en même temps que Dieu est Tout, qu’Il est partout, toujours présent, le seul pouvoir et la seule intelligence, me protégeant, me gouvernant et me guidant éternellement. J’ai constaté que j’avais le temps de tout faire. En fait, comme je m’appuyais sur Dieu, tout se déroulait de façon si harmonieuse que je ne pouvais pas croire aux mauvais résultats de ce contrôle médical.

Peu après, j’ai trouvé un médecin qui a accepté de m’examiner. Au vu des résultats de mon dépistage initial, il m’a fait passer des radios. Lorsqu’il les a reçues, il m’a dit avec gravité que j’avais une hypertrophie du cœur. Il a rédigé un diagnostic formel, m’a prescrit des médicaments, et a pris rendez-vous pour que je passe une échocardiographie dans l’un des principaux centres médicaux de ma ville.

Je me revois assis dans ma voiture, après avoir entendu ce diagnostic qui me paraissait incroyable. Je n’arrivais pas à me faire à cette idée. Cela ne me semblait pas réel. Je me suis rappelé qu’au moment où on m’avait montré les radios, je m’étais dit que ce que je voyais n’avait rien à voir avec moi. J’ai alors pensé à la joie et à la bonté que je ressentais dans ma classe, et à la sainte inspiration que m’apportaient l’étude de la Science Chrétienne et mon rôle de Lecteur. C’étaient là des preuves de la présence de Dieu, qui me donnaient l’assurance que Dieu est bien Amour, qu’Il m’aime, moi et tout le monde, et que tout irait bien.

Un peu plus tard, dans la soirée, j’ai fait part à ma femme, qui n’est pas scientiste chrétienne, du diagnostic et du rendez-vous pris pour l’échocardiographie. Je lui ai dit que le médecin m’avait prescrit des médicaments, mais que je désirais m’en remettre à ma pratique de la Science Chrétienne pour guérir. Elle a approuvé ma décision, car elle avait été témoin des guérisons que j’avais déjà eues. Je lui ai assuré que je demanderais l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne si nécessaire.

Durant les semaines précédant mon rendez-vous, je ne me souviens pas avoir prié de manière spécifique pour mon cœur. En revanche, je me souviens avoir prié pour ressentir davantage ce que signifie être un enfant de l’Ame divine, l’expression même du Principe divin, de l’Entendement divin. Quand je pense au Principe, synonyme de Dieu, cela m’évoque des règles et des lois spirituelles. Et quand je pense à l’Entendement, je pense à l’intelligence, l’intelligence même de l’univers. Ces vérités spirituelles m’ont amené à réfléchir à l’Ame, la perfection absolue, l’harmonie.

En priant de cette façon, j’ai compris que je n’avais pas besoin d’un examen pour me dire que j’étais bien, mais que je démontrais cette bonne santé dans l’amour que j’exprimais aux élèves, à l’école. J’ai aussi profondément ressenti l’amour prêché chaque semaine à partir des passages de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Ce couplet tiré d’un cantique de l’Hymnaire de la Science Chrétienne traduit bien la confiance et le bien-fondé de ma prière :

Grâce à Dieu, à Sa tendresse,
   Que tout soit bien !
Immuable est Sa promesse,
   Tout sera bien !
Précieuse est la sagesse
Qui nous sauve, nous redresse
Elle est notre forteresse ;
   Tout, tout est bien !
(Mary Peters, no 350, adaptation et translation © CSBD)

Un mois après ma visite chez le médecin, je suis allé passer l’échocardiographie. Selon les résultats, le volume de mon cœur était normal de même que son fonctionnement. Le médecin m’a demandé si j’avais pris les médicaments qu’il m’avait prescrits, et je lui ai répondu que non, et que je m’appuyais sur la prière. A un moment, il a remarqué avec satisfaction que les résultats étaient concluants.

Lorsque je relate cette guérison, l’une des choses qui me frappe, c’est que je n’ai pas eu peur. J’attribue cette absence de crainte à mon attachement à obéir à ce qu’on attend du Lecteur. Cette pratique m’a ancré totalement dans la totalité de Dieu, et dans le fait de mon être harmonieux.

Même si je suis physiquement actif – je participe à des courses à pied, je fais des longueurs en natation et suis des cours de gymnastique collective – cette guérison m’a prouvé que le bien-être et la santé sont, et ont toujours été, spirituels, et proviennent de Dieu. J’ai appris qu’une merveilleuse façon de rester en bonne forme et en bonne santé, c’est de servir son église avec dévouement.

Kwadjo Boaitey
Little Rock, Arkansas, Etats-Unis

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