L’homme était lépreux. Il était défiguré. Pour les autres, c’était un « intouchable », par crainte de la contagion. Jésus, le voyant, s’approcha de lui et le prit tendrement dans ses bras. Il l’embrassa sur la tête. Lorsqu’il le laissa repartir, le lépreux était guéri. Sa peau était lisse, son corps ne portait plus aucune trace de la maladie.
Même s’il s’agit là d’une interprétation, pour un film, de la guérison d’un lépreux par Jésus (La Résurrection du Christ, 2016), la guérison était une composante naturelle de l’œuvre de vie de Jésus. Je connaissais bien ces récits bibliques empruntés au ministère de guérison de Jésus, et j’en ai toujours été reconnaissante, car j’étais consciente de l’importance qu’ils avaient pour ceux qui étaient guéris et pour ceux qui étaient témoins de ces guérisons. Aujourd’hui, ils nous révèlent des aspects importants de Dieu, qui nous garde sans cesse dans Ses bras aimants, et qui est cet Amour que Jésus reflétait et démontra, en tant que fils de Dieu. Mais je n’avais pas encore vraiment compris que les guérisons de Jésus étaient la preuve éclatante de l’amour de Dieu. Or, cet amour était manifeste dans la façon dont le film dépeignait Jésus en présence du lépreux. Il n’y avait ni répugnance ni crainte de sa part. Seulement la plus grande tendresse.
Comment Jésus pouvait-il agir ainsi ? Comment pouvait-il prendre le lépreux dans ses bras et l’embrasser ? Lui exprimer cette tendresse face à ce qui ferait frémir la plupart d’entre nous ?
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