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Lové dans l’amour de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2020

Paru d'abord sur notre site le 3 février 2020.


L’homme était lépreux. Il était défiguré. Pour les autres, c’était un « intouchable », par crainte de la contagion. Jésus, le voyant, s’approcha de lui et le prit tendrement dans ses bras. Il l’embrassa sur la tête. Lorsqu’il le laissa repartir, le lépreux était guéri. Sa peau était lisse, son corps ne portait plus aucune trace de la maladie.

Même s’il s’agit là d’une interprétation, pour un film, de la guérison d’un lépreux par Jésus (La Résurrection du Christ, 2016), la guérison était une composante naturelle de l’œuvre de vie de Jésus. Je connaissais bien ces récits bibliques empruntés au ministère de guérison de Jésus, et j’en ai toujours été reconnaissante, car j’étais consciente de l’importance qu’ils avaient pour ceux qui étaient guéris et pour ceux qui étaient témoins de ces guérisons. Aujourd’hui, ils nous révèlent des aspects importants de Dieu, qui nous garde sans cesse dans Ses bras aimants, et qui est cet Amour que Jésus reflétait et démontra, en tant que fils de Dieu. Mais je n’avais pas encore vraiment compris que les guérisons de Jésus étaient la preuve éclatante de l’amour de Dieu. Or, cet amour était manifeste dans la façon dont le film dépeignait Jésus en présence du lépreux. Il n’y avait ni répugnance ni crainte de sa part. Seulement la plus grande tendresse.

Comment Jésus pouvait-il agir ainsi ? Comment pouvait-il prendre le lépreux dans ses bras et l’embrasser ? Lui exprimer cette tendresse face à ce qui ferait frémir la plupart d’entre nous ?

Mary Baker Eddy apporte une réponse dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures. A propos du ministère de guérison de Jésus, elle écrit : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. » (p. 476)

L’homme parfait que Jésus voyait est l’idée spirituelle de l’homme décrite dans le récit de la création, dans le premier chapitre de la Genèse. La Bible dit que Dieu fit l’homme à Son image et à Sa ressemblance, et que « cela était très bon » (voir versets 26, 27, 31). Les guérisons de Jésus révélaient ces vérités spirituelles, savoir que l’homme créé par l’Esprit divin a une identité spirituelle et qu’il est éternellement l’objet de la sollicitude présente de Dieu. Dans cette relation où l’homme est l’image et la ressemblance de Dieu, la maladie, comme toute affliction, est une impossibilité spirituelle, une irréalité.

Le ministère terrestre de Jésus illustre la bonté et l’amour de Dieu. La guérison en était un exemple. Jésus enseignait que Dieu était son Père, et également « notre Père ». Dans son célèbre Sermon sur la montagne (voir Matthieu, chap. 5 à 7), il explique que l’amour paternel de Dieu s’exprime de façon concrète, ici-bas sur la terre, comme par exemple envoyer le soleil et la pluie, nous donner notre pain quotidien, nous pardonner et nous protéger des tentations du mal. Jésus nous donne l’assurance que Dieu connaît nos besoins et qu’Il y pourvoit de façon pratique, ici-bas. Dans l’amour et la sollicitude paternels de Dieu, il ne peut y avoir aucun cas de négligence ni aucune sorte de maladie.

Comprenant que Dieu était la cause et le conservateur de Sa propre création parfaite, et qu’il était lui-même l’expression concrète de l’amour paternel de Dieu envers tous, Jésus fut capable de rejeter tout ce qui ne s’accordait pas avec cette réalité. Il n’avait pas peur de la maladie, des malformations, de la cécité ; rien de ce qui était contraire à la création spirituelle et parfaite de notre Père aimant ne l’impressionnait. L’amour que Jésus manifestait aux autres communiquait la réalité spirituelle, si bien que ceux qui avaient besoin d’être guéris l’étaient effectivement.

Les guérisons de Jésus étaient une façon d’enseigner l’amour de Dieu. Sa tendre sollicitude démontrait cet amour et permettait à ceux qu’il guérissait de se voir autrement, c’est-à-dire aimés et précieux, comme Dieu les avait créés.

Nous pouvons « prendre dans nos bras » nos semblables avec la certitude que Dieu les aime tendrement.

Le tendre amour de Dieu et Son pouvoir de guérison, démontrés par Jésus, continuent d’être présents et accessibles aujourd’hui afin que nous en fassions l’expérience et la démonstration. On en trouve la confirmation dans ces paroles de Jésus : « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes… » (Jean 14:12) Cette déclaration digne de foi nous assure que, nous aussi, nous pouvons refléter l’amour de Dieu et « prendre dans nos bras » nos semblables, comme le faisait Jésus, avec la certitude que Dieu les aime tendrement.

Nous prenons les autres dans nos bras lorsque nous reconnaissons, à l’instar de Jésus, l’homme créé par Dieu, et que nous sommes certains que l’amour paternel de Dieu s’exprime ici et maintenant même, embrassant l’homme et l’univers. C’est cette vue spirituelle correcte des autres qui guérit.

Une amie à moi a fait l’expérience de cette « tendre étreinte ». Alors qu’elle jouait à l’extérieur, sa petite-fille de quatre ans a marché sur une fourmilière. Son pied était recouvert de fourmis, puis couvert de morsures de ces insectes. Très inquiète, la fille de mon amie, qui est infirmière, est allée acheter dans une pharmacie un produit pour calmer la douleur. Mon amie était en route pour l’église quand elle a reçu un appel de sa fille. En entendant celle-ci lui raconter toute l’histoire, sa première réaction a été de se demander pourquoi une telle chose arrivait à son adorable petite-fille. Elle était également furieuse contre les fourmis.

Et puis elle a vu les choses différemment, elle a eu la vision « correcte » de ce qui se passait réellement, en se basant sur sa connaissance de l’amour paternel de Dieu. Sa pensée a changé, elle a oublié sa colère et son irritation pour se souvenir que Dieu aime Sa création, y compris les fourmis. Elle a mentalement accueilli tout le monde et toute chose dans ce tendre amour de Dieu. Elle savait que sa petite-fille ne pouvait ni être blessée ni blesser, de même que les fourmis. Il ne s’était jamais rien passé d’autre que le déroulement harmonieux et permanent du gouvernement divin de l’univers et de tout ce qu’il renferme.

Le changement a été instantané, a raconté mon amie. Sa fille a été étonnée de ne voir aucune trace de morsures, et elle n’a pas utilisé le médicament qu’elle avait acheté. La petite fille, désireuse de raconter son expérience dramatique, était tout étonnée de voir que son pied était aussi lisse et normal que l’autre. Quant à mon amie, elle était à la fois émerveillée et pleine de reconnaissance.

La vue spirituelle correcte guérit toujours. Lorsqu’elles sont suscitées par l’amour pour autrui, les tendres pensées agissent comme une lumière, permettant aux autres de voir que Dieu les aime, et de reconnaître qu’ils sont à l’abri de la maladie et du danger. Le résultat est la guérison.

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