« Mme Dunton a des préjugés », avaient-elles écrit sur un minuscule bout de papier froissé, déposé au fond de la boîte à lettres que je gardais sur mon bureau. J’étais professeure des écoles de troisième année. Cette note m’a rendue perplexe et m’a attristée. Pourquoi ces deux filles me voyaient-elles ainsi ? Nous n’avions pas la même couleur de peau, mais je m’attachais à traiter chaque élève avec affection et équité.
Depuis mes études à l’université, cet énoncé de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy m’inspirait beaucoup : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. » (p. 476)
C’était devenu à mes yeux la définition de l’amour. Mon étude de la Science Chrétienne m’apprenait que nous sommes tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’Amour divin. Comme Dieu est parfait, Sa création spirituelle, l’homme, est donc parfaite également. J’apprenais à me détacher des jugements humains concernant l’identité d’une personne, pour aimer à la place l’idée parfaite de la création de Dieu. J’ai constaté que cette approche permettait d’établir des relations plus harmonieuses.
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