Un jour, en priant pour la pandémie de coronavirus, je me suis rappelé d’une guérison que j’avais eue à l’université. Mon campus avait été touché par une épidémie de grippe. J’étais dans le département d’art dramatique et, à cette époque, je mettais en scène un spectacle de variétés. Peu de temps avant d’aller à notre répétition technique (le spectacle était prévu pour le soir suivant), j’ai lu dans le journal de l’université que tous les lits de l’infirmerie étaient occupés par des personnes ayant contracté la grippe, et que d’autres étaient également malades de la grippe ailleurs sur le campus.
Je me suis rendu à la répétition technique ce soir-là. Je participais à deux sketchs et j’en dirigeais un autre et, lorsque je suis arrivé à la répétition, j’ai constaté que plusieurs membres de la distribution et de l’équipe étaient malades. J’ai donc bondi ici et là pour finaliser mes sketchs et remplacer ceux qui n’étaient pas présents, car j’avais les scripts et je pouvais aider. Il était important que la lumière, le son et la scène soient réglés en prévision de la représentation du lendemain soir. A la fin de la répétition, je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit.
Le lendemain matin, je me suis levé, et j’aurais préféré ne pas avoir à le faire, car je pouvais à peine bouger à cause des symptômes de la grippe, notamment à cause de la douleur. J’avais deux colocataires qui savaient que j’étais scientiste chrétien, et ils m’ont beaucoup aidé. Je leur ai dit que j’allais simplement rester au lit et prier, et ils m’ont gentiment laissé seul pour que je puisse le faire.
J’ai passé la journée à prier, et une des pensées qui est venue à moi était basée sur un passage que je connaissais du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Il est notoire que Florence Nightingale et d’autres philanthropes occupés à des œuvres humanitaires ont pu supporter sans défaillance des fatigues et des intempéries que le commun des mortels ne saurait endurer. L’explication de ce fait réside dans le soutien qu’ils puisèrent dans la loi divine surpassant la loi humaine. L’exigence spirituelle, qui fait taire l’exigence matérielle, fournit une énergie et une endurance qui surpassent toute autre aide et prévient la peine que nos croyances attacheraient, s’il était possible, à nos meilleures actions. […]
Le labeur constant, les privations, les intempéries et toutes conditions préjudiciables, s’il n’y a pas péché, peuvent être affrontés sans souffrance. Tout ce qu’il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise. » (p. 385)
Je ne me souvenais pas de ce passage mot à mot, mais je me souvenais de la partie concernant Florence Nightingale et d’autres, qui étaient capables d’endurer de longues heures de travail et l’exposition à la maladie sans souffrir, ainsi que l’énoncé sur la capacité de faire tout ce qu’il est de son devoir de faire, sans souffrir. Je savais que mes motifs, la soirée précédente, étaient d’aider les autres, ce qui n’était ni égoïste ni pécheur, et je n’avais donc pas besoin d’en souffrir.
Une autre pensée merveilleuse m’est venue, cette directive de Dieu qui est donnée dans la Bible : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ». (psaume 46:11) J’ai obéi à cette directive divine, et j’ai passé la journée à penser à ce que Dieu est, à ce qu’Il fait pour moi, et à ce que je sais de Lui et de Son amour pour moi.
Au milieu de l’après-midi, j’ai pu me lever, parfaitement bien ; je me suis douché et habillé, et j’ai fait ce que je devais faire. Cela a été la fin du problème. Je me suis rendu à l’auditorium pour le spectacle sans aucune difficulté. Et j’ai été reconnaissant de voir que non seulement j’étais guéri, mais que tous ceux qui avaient été malades étaient aussi au spectacle, libérés du virus.
Dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, Mary Baker Eddy écrit : « Les bonnes pensées sont une armure impénétrable ; ainsi revêtus, vous êtes complètement à l’abri des attaques de l’erreur, quelle qu’en soit la nature. Et non seulement vous êtes en sécurité vous-mêmes, mais tous ceux sur qui reposent vos pensées en reçoivent ainsi les bienfaits. » (p. 210) Cette expérience m’a aidé à comprendre l’effet domino de nos prières, et la façon dont les autres sont inévitablement bénis lorsque nous affirmons et prouvons les vérités spirituelles dans notre existence. La vérité de Dieu est une loi qui gouverne tout le monde.
Je suis très reconnaissant pour les faits de la Science Chrétienne. Un fait que j’ai retenu récemment est tiré du premier chapitre de la Genèse dans la Bible. Après avoir déclaré que Dieu a fait l’homme, l’homme et la femme, à Son image et à Sa ressemblance, on peut lire : « Dieu les bénit » (verset 28). Dieu les bénit ! C’est un enseignement magnifique, que l’homme soit béni. Cette bénédiction inclut la domination sur « toutes les choses rampantes qui rampent sur la terre » [traduction littérale de la version King James] (verset 26). Ceci inclut certainement la domination sur les soi-disant virus !
Tout ce qui semble être à l’opposé d’une bénédiction est considéré comme une malédiction. Plus loin dans la Bible, on nous dit que « la malédiction sans cause n’a point d’effet. » (Proverbes 26:2) C’est un énoncé merveilleux, une vérité merveilleuse à connaître. Puisque Dieu a béni l’homme et qu’Il est la seule cause, la malédiction n’a pas de cause, donc nous ne pouvons pas subir de malédiction.
Je suis très reconnaissant d’avoir l’opportunité d’étudier la Science Chrétienne, la Science du Christ découverte par Mary Baker Eddy, la Science divine si naturellement mise en pratique et démontrée par Jésus tout au long de sa carrière terrestre, qui est disponible aujourd’hui pour que nous la comprenions et la mettions en pratique.
R. Derek Swire
Flagstaff, Arizona, Etats-Unis