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Des blessures guéries rapidement

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2019

Paru d'abord sur notre site le 25 juin 2019.


Je suis très reconnaissante pour les preuves de guérison significatives que j’ai obtenues dans ma vie, et pour avoir compris que la guérison vient en se tournant vers Dieu et en comprenant qu’Il est tout-puissant et toujours présent. Deux de ces démonstrations ont eu pour objet de profondes plaies ouvertes qui ont été guéries très rapidement.

Un jour, lors de ma dernière année de lycée, j’ai conduit pendant plus d’une heure pour faire les boutiques avec un ami. Lorsque nous sommes arrivés et que nous sommes sortis de la voiture, j’ai verrouillé la porte avant de la claquer. Je n’ai cependant pas retiré ma main à temps et la porte s’est refermée dessus. Je ne pouvais pas ouvrir la porte car les clefs étaient au fond de mon sac, et il était difficile de les attraper d’une main.

Je ne voulais pas effrayer mon ami en criant au secours, et je ne voulais pas qu’il ait peur. J’ai donc attendu qu’il vienne de mon côté de la voiture, je lui ai assuré calmement que tout allait bien, et je me suis tournée vers Dieu de tout mon cœur. Mon ami a trouvé les clefs dans le sac et a ouvert la porte.

D’un rapide coup d’œil, j’ai remarqué qu’une pièce de métal avait largement entaillé un de mes doigts. La douleur était intenable. J’ai donc demandé à mon ami de m’accorder quelques minutes pour retrouver mes esprits. Je suis remontée dans la voiture, et j’ai bandé ma main aussi bien que j’ai pu avec des serviettes en papier, plutôt que d’évaluer l’ampleur des dégâts. Mon ami était très inquiet et voulait m’emmener à l’hôpital, mais je ne voulais pas gâcher l’agréable moment que nous avions prévu. Par ailleurs, j’étais certaine que la prière me soulagerait de manière beaucoup plus efficace. Il patientait tranquillement pendant que je priais aussi bien que possible. La douleur était si vive que j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer, mais je savais que si je parvenais à dire la Prière du Seigneur, je serais prête pour la prochaine étape.

Au début, les seules paroles de la prière auxquelles je pouvais penser avant que la douleur ne me rappelle à elle étaient : « Notre Père ». J’ai répété ces mots encore et encore jusqu’à ce que je comprenne que Dieu était présent. Lorsque je suis parvenue à dire « qui es aux cieux », j’ai réalisé que les cieux, l’harmonie, étaient présents avec mon ami et moi ici-même, nous réconfortant. Je n’avais pas besoin de chercher ailleurs pour trouver la paix. Je n’avais rien à faire sauf accepter de ressentir l’étreinte de l’amour de Dieu.

Nous avons passé cinq ou dix minutes en silence pendant que je répétais cette phrase de la prière encore et encore, jusqu’à ce que je comprenne réellement le lien qui existe entre la terre et le ciel, ainsi que la sollicitude, aimante et paisible, de Dieu à mon égard. Je me suis dit que, parce que je ne suis jamais en dehors de la sollicitude céleste de Dieu, rien de matériel tentant d’attirer mon attention ne méritait d’être pris en considération. Cette clarté de pensée a fait disparaître la douleur presque immédiatement, comme si j’avais fermé un robinet.

J’ai dit à mon ami que j’étais prête à faire ce que nous avions prévu, et je lui ai promis que je m’arrêterais au premier poste de secours pour faire bander ma main. Les personnes du poste de secours m’ont fortement recommandé d’aller à l’hôpital, mais elles ont accepté de me rafistoler la main temporairement. Je les ai remerciées pour l’intérêt qu’elles me portaient, et je leur ai promis que je me soignerais de la façon appropriée. Mon ami et moi avons profité des heures suivantes sans nous soucier davantage de ma main.

Lorsque je suis rentrée à la maison, mon père a changé les bandages, pendant que je regardais ailleurs. Je ne voulais pas tenter d’évaluer les progrès physiques, sachant combien j’avais déjà progressé spirituellement dans ma compréhension de Dieu. En continuant à prier ce soir-là, j’ai vu clairement que pour obtenir une guérison complète, je devais réellement comprendre que la blessure physique ne définissait pas mon identité spirituelle. Je n’avais pas besoin de revivre une erreur, parce que je ne m’étais jamais trouvée en dehors de la sollicitude de Dieu. 

Un de mes passages favoris de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, vers lequel je me suis souvent tournée tout au long de mes années de lycée, se trouve à la page 463 : « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » J’ai réalisé que la douleur et l’incapacité à utiliser ma main à cause d’une blessure étaient incontestablement nuisibles. Ce passage me disait qu’en tant qu’idée spirituelle de Dieu, je ne pouvais pas être créée avec une tendance à échouer, à faiblir, ou à souffrir d’une erreur. Lorsque mon lien direct avec Dieu est compris, tout ce qui ne ressemble pas au bien tout-puissant s’efface – ce qui, je suis heureuse de le dire, a été le cas. 

Lorsque mon père a remplacé le pansement le lendemain matin, il m’a dit que je n’avais plus besoin de le porter, car la plaie était presque entièrement refermée. J’étais encore tentée de revivre l’incident dans mes pensées, et d’évaluer les progrès physiques, donc j’ai préféré garder le bandage le restant de la journée. Ce soir-là, mon père a enlevé le bandage et nous avons été ravis de découvrir que la guérison était complète. Il était impossible de dire quel doigt avait été entaillé, et il n’y avait pas une seule marque sur l’ensemble de la main !

Cette expérience a ouvert la voie à une autre démonstration étonnante du pouvoir de guérison que Christ Jésus a partagé avec le monde. J’étais dans un bateau en train de pêcher avec mon père, ma ligne plongeant dans le lac. Nous avons dû effectuer un virage serré, et, ce faisant, le fil de ma canne à pêche s’est coincé de manière inattendue dans le moteur. Or, j’aime bien tenir mon fil de pêche avec le doigt contre ma canne pour mieux sentir quand ça mord, mais, avant que je ne comprenne ce qui se passait, le fil a tranché mon doigt jusqu’à l’os, à cause de la vitesse avec laquelle il s’est débobiné. Mon père et moi étions tellement indifférents à l’incident que nous nous sommes regardés et nous avons ri. En regardant mon doigt, j’ai littéralement vu la chair se refermer en quelques secondes. J’ai levé mon doigt, et j’ai remercié mon père pour sa prière immédiate. Il m’a dit en riant qu’il n’avait pas eu le temps de prier, mais qu’il savait que tout le travail de prière qu’il avait accompli ce matin-là était actif à ce moment précis.

J’aime me rappeler que ces deux incidents n’ont laissé aucune marque sur mes mains à même de témoigner de ce qui s’est produit – aucune cicatrice ne me rappelle que j’ai souffert, rien qui puisse me tirer en arrière vers la matière. Je suis entièrement libre et pleine de foi dans le fait que le pouvoir et la présence de Dieu guérissent, qu’ils me protègent et gouvernent toutes mes actions. Ces démonstrations de la présence du Christ qui guérit, ainsi que bien d’autres démonstrations que j’ai eues dans ma vie, attestent que « ma coupe déborde » (Psaume 23:5) de bontés. Quelle bénédiction que nous soyons tellement aimés de Dieu !

Angie Denson
Ballwin, Missouri, Etats-Unis

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