Autrefois, alors que j’étais président d’une chaîne nationale de restauration rapide, j’ai observé un jeune homme qui postulait pour un emploi dans l’un de nos restaurants. L’une de ses mains était paralysée et demeurait fermée. L’assistante sociale qui l’accompagnait à son entretien d’embauche a déclaré qu’il n’était pas très intelligent.
Voyant que le gérant s’apprêtait à l’éconduire poliment, je suis intervenu. La Science Chrétienne m’avait appris à voir l’homme parfait et complet, comme Dieu voit chacun de nous. M’attachant à ce point de vue, j’ai remarqué que ce candidat possédait des qualités qui pouvaient le qualifier pour certaines des tâches à remplir. Ses limites physiques ne me gênaient nullement. Au contraire, j’étais attiré par son désir de travailler, et j’appréciais en lui une belle spiritualité qui s’exprimait par des qualités comme l’humilité, la bonne humeur et la sincérité.
A l’époque, ceux qui avaient un retard de développement étaient généralement placés dans des entreprises adaptées, à l’abri des regards du public. Mais j’ai demandé au gérant de prendre ce jeune homme à l’essai. Au début, le personnel n’était pas à l’aise avec lui, mais avec le temps tous ont été séduits par son beau sourire et son comportement serviable et empressé. On ne voyait plus en lui une personne peu intelligente. A mesure qu’il s’intégrait au groupe, il a développé un grand sens de l’humour.
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