Quand ma fille était petite, j’ai remarqué, un après-midi, qu’elle se touchait souvent une oreille. Bien qu’elle demeure plutôt joyeuse, j’ai craint qu’il s’agisse d’une légère infection de l’oreille. A l’heure du dîner, l’infection avait empiré. Ma petite fille était allongée sur mon lit, et j’essayais du mieux possible de la rassurer. Je détestais la voir souffrir, je voulais que la douleur cesse tout de suite.
A cette époque, j’étais revenue depuis peu à la Science Chrétienne après m’en être éloignée pendant plusieurs années. Etant enfant, j’avais eu plusieurs guérisons rapides d’otites douloureuses grâce au traitement par la Science Chrétienne. Et puis lorsque j’étais étudiante, j’avais encore eu une guérison rapide, décisive cette fois, après avoir appelé un praticien de la Science Chrétienne. Je n’ai plus jamais eu d’otite. Mais à présent je me demandais si mes prières étaient suffisamment efficaces pour guérir rapidement ma fille. J’ai brièvement envisagé de la conduire à l’hôpital, mais je me suis dit que le trajet en voiture prendrait un certain temps et qu’il faudrait attendre avant qu’elle reçoive des soins. Je voulais qu’elle se sente bien maintenant même et, de par ma propre expérience, je savais pouvoir compter sur l’aide immédiate de la Science Chrétienne.
Je me suis alors souvenue d’un témoignage concernant un enfant, relaté dans le chapitre « Les fruits de la Science Chrétienne », que l’on trouve dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Inquiète, la mère de cet enfant se rendait compte que la situation était urgente. Malgré ses craintes, elle a prié puis lu à voix haute des passages de Science et Santé, et son enfant a été rapidement guéri (voir « Une guérison encourageante », p. 620-621). J’y ai puisé l’assurance que Dieu est proche et qu’Il vient vraiment à notre secours. Cela m’a aussi rappelé que, selon Science et Santé, Dieu est « à même de faire face à toute éventualité » (p. 406).
Je me suis aussi souvenue d’une partie de cette phrase tirée de Science et Santé : « L’univers est rempli d’idées spirituelles que Dieu développe, et elles obéissent à l’Entendement qui les crée » (p. 295) – notamment le mot « obéissent ». Les « idées spirituelles » font référence à chacun d’entre nous. J’ai compris que, si les idées de Dieu Lui obéissent, alors personne, volontairement ou non, ne peut cesser d’être ce que Dieu ordonne, c’est-à-dire complet, rassuré et en paix.
Et puis cette pensée m’est venue à l’esprit : « C’est Dieu qui guérit, pas moi. » Quel soulagement ! C’était une révélation d’une clarté lumineuse et pleine de justesse. Cela a coupé net à la crainte. J’ai alors compris que ma capacité « personnelle » de guérir était nulle. Mon rôle de mère consistait à prendre soin de ma fille et à la réconforter du mieux possible, mais le pouvoir de guérison spirituel appartenait à Dieu. Même notre Maître Christ Jésus, le meilleur guérisseur chrétien de tous les temps, déclara : « Je ne puis rien faire de moi-même. » (Jean 5:30) J’ai vu qu’il me fallait faire de la place dans mes pensées pour que notre Dieu merveilleux puisse accomplir Son travail. Ma tâche consistait à prier pour témoigner du pouvoir divin à l’œuvre.
Grâce à cette idée hautement réconfortante, j’ai ressenti la présence de Dieu. Je savais que Dieu était le pouvoir divin à la base des œuvres de guérison transformatrices relatées dans la Bible et accomplies par les prophètes, par Jésus et les apôtres. Le pouvoir de Dieu était également à la base de l’œuvre de guérison de Mary Baker Eddy, comme il est le pouvoir à la base de toutes les guérisons obtenues par d’autres grâce à la Science Chrétienne. Ce même Dieu était présent avec moi et ma fille, car Dieu est partout. Pour Dieu, la Vérité divine, les siècles qui s’écoulent ne comptent pas. Sa puissance demeure à jamais inébranlable.
Toutes ces vérités ont jailli dans mes pensées en un éclair. Elles étaient de loin supérieures à ma fille et à moi-même, et elles embrassaient le monde entier.
J’ai alors regardé ma petite fille et j’ai vu tout son corps se détendre. Ses pleurs ont cessé. J’ai su que la Vérité se révélait, et que rien ne pouvait l’arrêter. La douleur a disparu. La paix et le calme sont revenus. Tout cela semblait si naturel et si juste ! Ma fille n’a pas tardé à s’endormir. A son réveil, elle avait retrouvé son état normal. Cette guérison s’est produite il y a douze ans et, depuis, elle n’a plus jamais eu d’otites.
Je suis très reconnaissante quand je repense à cette guérison mémorable, car ma douce petite fille a été délivrée de la douleur immédiatement. J’ai eu un aperçu du tendre et immense amour de Dieu pour elle, pour moi, et pour tous. Je suis reconnaissante que le Christ – la nature divine exprimée par Jésus – ait imprégné ma pensée, et m’ait rappelé des idées spirituelles puissantes, des idées si pures et si profondes qu’elles ont produit la guérison immédiate.
Quelques années plus tard, j’ai eu la joie de suivre le Cours Primaire de Science Chrétienne. J’en ai retiré une compréhension plus précise de Dieu et de chacun de nous en tant qu’image et ressemblance spirituelles de Dieu. Depuis, je comprends mieux que si l’on croit être incapable de guérir ou ne pas mériter une guérison, c’est là un mensonge. C’est l’inverse qui est vrai. Aux yeux de Dieu, chacun de nous est une idée spirituelle aussi précieuse que les autres et inséparable de Lui ; et nous sommes tous divinement autorisés à exprimer Dieu, en tant que Son reflet capable, obéissant, complet et spirituel.
Je suis infiniment reconnaissante à la Science Chrétienne de cette guérison et de bien d’autres. J’exprime également ma reconnaissance pour Science et Santé, qui révèle les vérités curatives de la Bible et les rend accessibles à tous.
Charlotte Whitby
Castle Cove, Nouvelle-Galles du Sud, Australie