Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours senti la présence de Dieu. Quand j’étais une petite fille, j’adorais aller à l’école du dimanche de mon église. Ma mère nous emmenait, mon frère et moi, à une église protestante située juste à côté de chez nous. Nous aimions beaucoup cette école du dimanche, aussi, lorsque nous avons déménagé, quand j’étais en première année d’école primaire, ma mère nous y emmenait-elle en voiture tous les dimanches. J’adorais les histoires bibliques dont on parlait en classe, et j’ai toujours eu le sentiment que Dieu m’entourait de Ses bras, pour ainsi dire.
En deuxième année de collège, je suis subitement tombée gravement malade. Ma famille n’avait pas l’habitude de consulter régulièrement les médecins, mais, cette fois, mon père avait très peur pour moi. Nous sommes allés à l’hôpital du comté, où l’on a diagnostiqué une encéphalite. On a informé mes parents qu’il n’existait aucun traitement médical ni aucun remède contre cette affection, et qu’il ne leur restait plus que la prière.
Lorsque j’ai sombré dans le coma, ma mère, mon père, mon frère, ainsi que des gens de notre église et de mon école, ont tous prié pour moi. J’ai repris conscience une semaine plus tard, mais mon élocution et ma mobilité semblaient avoir été touchées. J’ai dû réapprendre à marcher et à parler et, au bout de deux mois, je n’avais plus ni symptômes ni séquelles. Cette guérison a eu lieu bien avant que j’entende parler de la Science Chrétienne, mais elle a renforcé l’idée que j’avais d’un Dieu aimant qui prenait soin de moi.
Quatorze ans plus tard, au début de ma relation avec un homme merveilleux, j’ai découvert un livre posé sur son meuble de télévision : Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Quand j’ai parcouru la table des matières, le troisième chapitre intitulé « Le mariage » a attiré mon attention. Je l’ai lu et j’ai été frappée de voir que ce chapitre donnait la première place à Dieu et décrivait l’amour véritable comme étant bienveillant et pur dans ses intentions. L’échec d’un premier mariage m’avait fait craindre de retomber amoureuse, mais ces idées m’ont apporté l’assurance qu’un mariage d’amour, dont Dieu était le cœur, pouvait – et devait – durer. « Si cet homme croit à ces idées et qu’il les vit, ai-je pensé, alors c’est lui que j’aimerais épouser. »
J’ai découvert que mon petit ami non seulement était bien ce genre de penseur, mais qu’il était aussi un scientiste chrétien de la troisième génération. Et toute sa famille mettait ces idées en pratique ! Sa mère était praticienne de la Science Chrétienne, listée dans le Christian Science Journal. Elle a été une excellente source d’information pour moi, m’aidant ainsi à mieux comprendre cette Science.
Je me suis mise à fréquenter avec mon ami l’église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, qui se trouvait dans notre région. J’ai bientôt compris que la Science Chrétienne était la vérité que je cherchais. J’ai vu que ma famille et moi avions déjà ressenti et vécu cette vérité en partie, sans même savoir qu’il existait une Science de la guérison spirituelle appelée Science Chrétienne, fondée sur le Principe divin. Je me suis rendu compte en lisant Science et Santé que ce livre expliquait et décrivait ce que j’avais toujours su et cru : le fait que la guérison que j’avais obtenue quand j’étais enfant avait bien été la preuve de la protection de Dieu. Je me revois expliquer à ma mère que la Science Chrétienne ne contredisait pas la Bible avec laquelle j’avais grandi, mais qu’elle me la faisait mieux comprendre, et que c’était une religion très pratique. Elle aimait s’asseoir près de nous quand mon petit ami et moi lisions à voix haute la Leçon biblique hebdomadaire indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne.
Deux ans et demi plus tard, nous nous sommes mariés, et nous avons fêté il y a peu notre trente-neuvième anniversaire de mariage. Durant toutes ces années, notre famille a eu de multiples démonstrations en Science Chrétienne, au nombre desquelles la guérison de la conjonctivite et d’une douleur au dos invalidante. Mon fils et moi avons également été protégés au moment de mon accouchement, qui a été très difficile. Mon mari et moi partageons notre temps entre deux Etats, et nous sommes très heureux d’avoir le privilège de fréquenter dans nos deux lieux de résidence une belle église filiale dont les membres sont pleins d’amour. J’ai suivi le Cours Primaire de Science Chrétienne, et j’aime beaucoup assister à notre réunion annuelle d’association.
J’exprime toute ma gratitude à Dieu pour les bienfaits qu’Il m’a dispensés, et pour la vérité qui nous rend libres !
Darlene Gifford
