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Croissance spirituelle : des moments décisifs

Deux commandements qui ont changé ma vie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2019

Paru d'abord sur notre site le 18 décembre 2018.


En 1944, j’ai dû passer une série d’examens physiques pour m’engager dans les forces armées des Etats-Unis. Ces examens ont montré avec certitude que j’étais atteint de tuberculose. J’ai été déclaré « 4-F », c’est-à-dire inapte au service militaire. Le réveil était brutal !

J’habitais à une centaine de mètres de L’Eglise Mère, La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston. Mes parents m’avaient inscrit à l’école du dimanche, mais cela ne me plaisait pas, et j’avais fini par ne plus y aller. Et voilà que les médecins me disaient d’aller dans un sanatorium, de rester autant que possible allongé et d’essayer d’éviter tout surmenage.

Je ne présentais aucun symptôme physique, et comme les examens effectués par les autorités sanitaires de la ville n’indiquaient aucun risque de contagion, j’ai préféré retourner à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Cela a été le début d’une aventure marquée par des progrès spirituels continus, des guérisons et une carrière de 60 ans au service du Christian Science Monitor. J’ai également appris l’importance fondamentale des deux grands commandements enseignés par Christ Jésus.

L’enseignement de l’école du dimanche exigeait une discipline plus rigoureuse que ce que je pensais. C’était durant la Seconde Guerre mondiale, et de tout jeunes militaires venaient souvent dans notre classe. Les discussions à partir des Leçons bibliques hebdomadaires indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne avaient surtout pour but de nous apprendre à utiliser la vérité de l’être, révélée par la Science Chrétienne, pour surmonter les grands problèmes ou les dangers de l’existence. Pareil environnement incitait les élèves à acquérir un haut degré de compréhension spirituelle et de démonstration. Dans mon cas, je passais de nombreuses heures à la salle de lecture de la Science Chrétienne pour étudier en profondeur la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy.

Je me suis vite rendu compte que mon cas ne se résumait pas à un problème d’ordre médical. Malgré le diagnostic, je me sentais toujours en bonne santé. Les signes de maladie n’étaient révélés que par les radios et autres investigations physiologiques. Mais j’étais « hypnotisé » par une ferme détermination à servir sous les drapeaux, et c’était de cela qu’il me fallait guérir. Quand on érige en faux dieu un désir personnel, au lieu de rechercher les directives de Dieu, on viole le premier des deux commandements que Jésus nous a indiqués : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. » (Matthieu 22:37)

Mary Baker Eddy explique dans Unité du Bien que Dieu « a pitié de nous, et dirige chaque événement de notre vie » (p. 3). Elle écrit aussi dans Rétrospection et Introspection : « Chaque individu doit remplir sa propre place dans le temps et dans l’éternité. » (p. 70) J’ai compris que je ne pourrais jamais trouver cette place en voulant la définir moi-même. Il me fallait écarter la volonté personnelle pour écouter les directives de l’Entendement divin. C’est arrivé d’une manière inattendue.

Je terminais mes études secondaires, mais je n’envisageais pas d’aller à la faculté. Or, un jour, un camarade de classe a remarqué que nous figurions dans le tableau des vingt pour cent meilleurs élèves de l’école. Selon lui, nous étions qualifiés pour nous inscrire au Massachusetts Institute of Technology (MIT) sans passer d’examen d’entrée. Après avoir vérifié ce point, nous avons rempli un dossier d’inscription et nous avons été acceptés.

Comme j’avais été déclaré « 4-F » à l’armée, le personnel médical du MIT m’a fait subir de nouveaux examens. Cette fois, on m’a trouvé en bonne santé. En outre, le chef du service médical a déclaré qu’il respectait la Science Chrétienne, et il m’a parlé de guérisons dont il avait lui-même été témoin.

Je savais par intuition que j’avais été guidé vers ce qui était ma vraie place, mais je ne me doutais pas à quel point mes études supérieures me prépareraient à répondre à un besoin urgent du Monitor, cinq ans plus tard. A l’époque je préparais un doctorat, tout en restant à l’écoute des directives de l’Entendement. Une fois encore, sans que je m’y attende, le rédacteur en chef du Monitor, qui avait été mon moniteur d’école du dimanche, m’a demandé de réfléchir à la possibilité de rejoindre le journal. Il m’a expliqué que les progrès scientifiques occupaient à présent une place importante dans le flux des nouvelles quotidiennes du Monitor. Le rédacteur scientifique avait démissionné, il y avait donc un poste à pourvoir, mais personne au journal n’avait la qualification requise pour l’occuper.

Cependant, le coût de mon programme de doctorat était entièrement couvert par une bourse et par mon salaire d’assistant de recherche. J’ai donc demandé conseil au président du MIT. Il m’a répondu qu’il était plus important d’aider le public à comprendre les sciences que d’obtenir un doctorat, et il m’a conseillé d’accepter la proposition.

Ce mobile désintéressé m’a plu. J’avais déjà assez de crédits universitaires pour obtenir un Master, aussi ai-je accepté le poste. Ma carrière a commencé quand je suis arrivé dans la salle de rédaction du Monitor, en septembre 1950, pour aider les lecteurs à comprendre les progrès rapides de notre époque en matière de découvertes scientifiques.

Une fois encore, j’étais certain d’être à ma place. L’inspiration m’avait clairement guidé vers des études qui semblaient avoir été spécialement conçues pour me préparer à ce travail. J’avais les compétences professionnelles propres à me valoir le respect des scientifiques qui, dans le cas contraire, auraient pu être peu disposés à parler à la presse. Et puis le petit projet de recherche que j’avais mené durant mes études m’avait appris comment pensent et agissent les scientifiques.

Cependant, je ne connaissais pas grand-chose au journalisme, et je n’avais pas le temps de suivre un apprentissage. Heureusement, mes nouveaux collègues m’ont amplement aidé et encouragé. J’y ai vu la démonstration concrète du deuxième commandement souligné par Jésus : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22:39) En fait, travailler pour L’Eglise Mère, à quelque titre que ce soit, offre de nombreuses occasions de voir cet amour désintéressé à l’œuvre.

Jésus déclara à propos du second commandement qu’il était « semblable » au premier, et il ajouta : « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » (ibid. 22:39, 40) Mary Baker Eddy reprend la même idée dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées : « L’Amour gouverne l’univers et son édit proclame : “Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face“ et “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. » (p. 278)

Ce ne sont pas là de simples codes moraux auxquels il faut obéir. Ces commandements reflètent le Principe divin qui gouverne toute réalité. Nous ne pouvons pas plus les ignorer et espérer réussir qu’un astronaute ne peut ignorer la loi de la gravitation. C’est ce qu’il m’a fallu apprendre et démontrer lorsque je me suis lancé dans cette aventure spirituelle, en 1944. Se laisser guider par ces commandements, tel est le conseil que je donnerais à tous ceux qui se demandent comment trouver leur propre place dans l’existence. C’est un euphémisme de dire que je suis reconnaissant à la Science Chrétienne, notamment pour la lumière qu’elle jette sur les deux grands commandements. Je ne suis pas seulement reconnaissant, je suis émerveillé par la Science Chrétienne.

Robert Cowen

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