Un soir, il y a bien des années, à l’occasion d’une visite à la maison, un ami m’a proposé d’avoir une relation sexuelle avec lui. J’avais beaucoup d’estime pour ce garçon, mais il savait qu’à mes yeux la chasteté hors du mariage était une expression d’intégrité spirituelle. J’ai constaté avec joie que, pas une seule seconde, je n’ai été tentée d’accepter. Au contraire, je lui ai répondu avec gentillesse mais fermeté qu’il n’en était pas question. L’incident a été clos, et le sujet n’a jamais refait surface, venant de lui ou d’un autre homme.
Je suis persuadée que la résolution rapide de cette situation désagréable était due à l’expression naturelle de la tendre grâce de Dieu. J’ai eu le sentiment que l’Ame préservait notre innocence éternelle à tous deux, sans conflit ni hésitation. Dès lors, j’ai vu très clairement que nous n’avons jamais à participer à quoi que ce soit qui pourrait nuire à notre capacité de mener une existence pure et sainte. Par Sa loi divine, Dieu est toujours là pour nous aider à démontrer le pouvoir de la bonté, et le fait qu’en tant que Son image et Sa ressemblance spirituelles, nous ne sommes pas souillés.
A la suite de cette expérience, j’ai été guérie de la peur tenace que l’on puisse me séduire ou me persuader d’agir d’une manière contraire à ma nature divine. De plus, l’attitude respectueuse de mon ami, devant mon refus, m’a délivrée de ma tendance à croire que les hommes étaient généralement plus motivés par le désir sexuel que par l’Esprit.
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