Il y a quelques années, je me suis trouvée en butte à l’hostilité de certains collègues. Nous venions de reprendre le travail après une grève. Le climat ambiant était chargé de pensées négatives et critiques à l’égard de ceux qui avaient continué de travailler pendant cette grève. Même si je m’étais moi-même abstenue de travailler, ces collègues m’avaient mise dans le lot parce qu’ils n’appréciaient pas que j’aie des échanges avec les non-grévistes.
Ces collègues mécontents semblaient décidés à me créer des problèmes dans mon travail, puis ils se sont plaints de moi auprès de la direction. Très peu de temps après, la direction m’a fixé un rendez-vous. J’étais assaillie par la crainte d’éventuelles répercussions, et j’avais même peur de perdre mon travail.
Il me paraît souvent utile de me mettre immédiatement à prier dès que je rencontre un problème. En l’occurrence, j’ai médité l’idée que la bienveillance est plus puissante que la colère, et qu’il me fallait aimer mes ennemis. Christ Jésus nous éclaire sur la nécessité d’aimer sans mesure et sur la façon d’y parvenir. D’abord, il déclare : « Aimez vos ennemis. » Puis il ajoute : « Bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (Matthieu 5:44) Ce n’était pas là de simples paroles, car c’est ainsi qu’il se comportait dans la vie.
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