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Croissance spirituelle : des moments décisifs

L’espoir qu’a donné Joseph au beau milieu d’un divorce

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2019

Paru d'abord sur notre site le 26 août 2019.


« Je pense que je suis amoureux de quelqu’un d’autre. » Les mots de mon mari m’ont profondément blessée.

Ma plus grande peur en tant qu’adulte avait été de divorcer, parce que le divorce de mes parents avait provoqué de grands bouleversements dans notre famille.

Au cours des semaines précédentes, sentant que quelque chose n’allait pas au sein de notre couple, j’avais essayé, en vain, de parler à mon mari de mon inquiétude. Je m’étais aussi tournée vers Dieu en prière pour être guidée, et pour trouver un praticien de la Science Chrétienne avec qui parler et qui pourrait m’aider par la prière.

Moins d’une heure après avoir entendu les paroles de mon mari, j’ai reçu l’appel d’une femme que je ne connaissais pas. Elle m’a expliqué qu’elle était praticienne de la Science Chrétienne. Son nom ne figurait pas encore dans le répertoire du Christian Science Journal ni même dans l’annuaire téléphonique. Mais elle m’avait aperçue quelques jours auparavant lors d’une conférence sur la Science Chrétienne, et s’était sentie inspirée à m’appeler. C’est elle qui m’a trouvée. (Elle m’a confié beaucoup plus tard qu’elle n’appelait pas les gens qu’elle ne connaissait pas, mais qu’elle avait obéit au commandement de Dieu de m’appeler ce jour-là.) Quelle incroyable réponse à mes prières !

Dans les semaines qui ont suivi, je me suis demandée comment mes trois jeunes enfants et moi-même allions faire. J’ai été prise de panique lorsque mon mari m’a annoncé qu’il déménageait. Mais, le lendemain matin, j’ai reçu un appel m’offrant le poste d’enseignante que je cherchais depuis deux ans ! J’étais impressionnée. C’était comme si Dieu, l’Amour divin, venait de me faire un gros câlin, m’assurant que tout irait bien.

Chaque jour, la praticienne partageait des citations bibliques inspirantes, avec lesquelles je pouvais prier. J’aimais particulièrement celle-ci : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » (Proverbes 3:5, 6)

Elle m’a demandé de chercher Dieu et Sa bonté partout, en remarquant même les « petites choses » qui étaient la preuve de l’amour infini de Dieu. Parfois, je sentais l’amour de Dieu à travers un verset de la Bible, ou les paroles aimables d’un collègue, ou un câlin spontané d’un petit élève. Et, ô combien j’avais besoin de ces témoignages ! Comme une plante assoiffée absorbe l’eau, j’ai bu chaque signe de la tendre sollicitude de Dieu. Longtemps, j’ai prié pour avoir simplement la force de mettre un pied devant l’autre. Je ne parvenais pas à imaginer comment il me serait possible d’être heureuse à nouveau, et des pensées sombres me tiraient souvent vers le bas.

A ce moment-là, j’étais certaine que si je pouvais simplement « prier assez fort », mon mari reviendrait vers moi. Mais alors que les semaines devenaient des mois, j’ai réalisé que cela ne se produirait pas.

Quand j’ai parlé avec mon professeur de Science Chrétienne, il m’a promis qu’un jour je verrais que cette expérience me forçait à croître spirituellement, et que cette croissance spirituelle serait la plus grande bénédiction de ma vie. Il m’a rappelé que je ne pourrais jamais perdre l’amour de Dieu. En tant qu’enfant de Dieu, créée à Son image et à Sa ressemblance, je reflétais l’amour de Dieu ; et l’amour est destiné à être donné, pas seulement reçu. Je n’oublierai jamais ce que mon professeur m’a dit : « Sois comme Joseph, Carol, et apporte une bénédiction partout où tu vas. » Il faisait référence à l’une des figures majeures du livre de la Genèse, dans la Bible.

J’ai adoré l’idée que Joseph s’attache à accomplir le bien, alors même qu’il a été jeté dans une fosse et, plus tard, en prison (voir chapitres 37, 39-41). Dans chaque situation, il a fait confiance à Dieu et a pu utiliser ses talents pour contribuer au plus grand bien de son foyer, de sa communauté et même de sa région du monde. Son histoire a montré que Dieu accomplissait le bien au travers de sa vie, et qu’il a été finalement béni, ainsi que beaucoup d’autres. L’histoire de Joseph m’a donné beaucoup d’espoir durant cette époque sombre. Elle m’a montré que se demander : « Pourquoi moi ? », était improductif, et ne me conduirait qu’à tourner en rond. Elle m’a montré également que simplement en m’attachant à Dieu (et parfois j’avais l’impression de m’y agripper avec les ongles), je verrais la main de Dieu dans la manière dont tout se déroulait. Je devais simplement faire confiance à Dieu et ne pas déterminer mentalement ce qui était censé se passer.

Durant cette période, en étudiant quelque chose que Mary Baker Eddy avait écrit, j’ai beaucoup appris sur le véritable amour et l’estime de soi : « Le bonheur consiste à être bon et à faire le bien ; seul ce que Dieu donne, et ce que nous donnons à nous-mêmes et aux autres, grâce à ce qu’Il nous accorde, apporte le bonheur : le mérite dont il a conscience satisfait le cœur affamé, et rien d’autre ne le peut. » (Message à L’Eglise Mère de 1902, p. 17) Les ténèbres se dissipaient chaque fois que de telles vérités spirituelles occupaient mes pensées. 

A un moment donné, je me suis retrouvée en train de prier ainsi : « Père, merci de me faire savoir que Tu me guideras tout au long de cette expérience. » Quelques instants plus tard, j’ai entendu ces mots : « Chère enfant, Je te guiderai jusqu’au bout du chemin. Pas seulement au bout de cette expérience, mais au bout du chemin... éternellement. » J’ai ressenti une paix et un amour incroyables, éternels, comme si j’étais aux cieux, très proche de Dieu.

Des larmes coulaient sur mon visage, et j’ai su alors que cette séparation d’avec mon mari, même si elle était toujours aussi rude, me bénissait, parce que j’apprenais beaucoup de choses sur moi-même et sur ma relation à Dieu.

La praticienne m’avait rappelé plusieurs fois l’histoire des trois jeunes Hébreux qui avaient été injustement jetés dans la fournaise ardente (voir Daniel, chapitre 3), et qui en étaient sortis sans être brûlés et sans même que « l’odeur du feu » ne les ait atteints. Elle m’a dit que mes enfants et moi pouvions aussi traverser cette expérience « ardente » sans être atteints par l’odeur du feu.

Neuf mois après son départ, mon mari est venu prendre les enfants dans le cadre de son droit de visite, comme il l’avait fait de nombreuses fois auparavant. Mais, pour la première fois, lorsque j’ai ouvert la porte d’entrée pour l’accueillir, je n’ai ressenti aucune douleur ni aucun attachement pour lui. Tout le chagrin avait disparu. J’étais tellement reconnaissante !

Mon mari et moi avons divorcé et tout s’est déroulé sans incident. En anticipant le jugement définitif de divorce, je me suis rappelée avec gratitude que le Christ était mon véritable et unique conseiller. La guérison a été si complète que mon ancien mari et moi avons poursuivi une relation très agréable. Chacun s’est remarié, et est allé de l’avant.

Heureusement, pendant les 25 années qui ont précédé le décès de mon ex-mari, nos enfants ont pu vivre avec leurs deux parents tous les moments particuliers de leur vie, dans une atmosphère aimante. En fait, il y a quelques années, lorsque mon ancien mari et moi, ainsi que nos conjoints et nos enfants, étions assis ensemble autour de la table du dîner de Thanksgiving, ma fille aînée a regardé son père et moi, et s’est exclamée : « Vous savez, tout ça est bizarre... mais dans le bon sens ! »

J’ai appris de nombreuses leçons et j’ai été bénie au-delà de toute mesure grâce à l’étude et à la prière durant toute cette expérience. Ma relation inséparable avec Dieu est apparue de façon claire et impeccable. Ce tournant dans ma croissance spirituelle s’est en réalité avéré l’une des plus grandes bénédictions de ma vie.

Carol Lee Price

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