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Il n’y a pas de « et si… ? » en Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2019

Paru d'abord sur notre site le 29 août 2019.


Il y a bien des années, je me souviens avoir égrené à un praticien de la Science Chrétienne une litanie de préoccupations qui, toutes, commençaient par « Et si… ? » : « Et si telle chose arrivait ? Et si cela aggravait la situation ? » Il m’a gentiment interrompue, me proposant de ne plus me soucier des « si » pour m’attacher à ce qui « est », à ce qui, maintenant même, est vrai du point de vue spirituel. C’était une bonne idée. Rien de ce qui m’angoissait n’était en train d’arriver, ce n’était que de terribles prédictions ! Au lieu de me laisser remplir d’inquiétude, j’avais mieux à faire en renforçant ma foi dans le bien - Dieu, Lui qui gouverne mon existence. J’ai donc changé d’attitude et cessé de m’inquiéter de l’avenir. J’ai été reconnaissante de cette incitation à faire confiance à l’omnipotence de Dieu.

Pour avoir ce sentiment de sécurité dans la vie, que donne la compréhension spirituelle, il faut apprendre à faire la différence entre ce qui « semble » vrai d’un point de vue limité, basé sur la matière, et ce qui « est » vrai, ordonné par Dieu, et que l’on discerne uniquement grâce à ce que Mary Baker Eddy appelle le « sens spirituel ». Accepter pour vrai, pour réel, ce que l’on voit avec les sens matériels engendre souvent la crainte et l’instabilité, alors qu’une vue spirituelle élevée apporte le réconfort et s’accompagne de résultats pratiques.

La Bible, surtout quand on la comprend spirituellement, est essentielle pour aider à comprendre la vérité de l’être. Trois passages bibliques sont à mes yeux particulièrement utiles à cet égard. Le premier est dans les Actes des Apôtres : « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » (17:28) Puisque Dieu est Esprit et que nous vivons en Lui, comme l’affirme ce verset, nous sommes donc forcément « spirituels », et non matériels. Si nous demeurons dans l’Esprit, alors, en réalité, nous ne sommes jamais soumis à des scénarios effrayants dictés par « et si… ? », car l’Esprit, Dieu, est bon et tout-puissant. L’affirmation de Christ Jésus : « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30), est également un message utile. Puisque nous sommes « tous… un en Jésus-Christ » (Galates 3:28), nous sommes forcément un avec Dieu ; par conséquent seul ce qui est vrai au sujet de Dieu l’est également de nous. Nous ne pouvons être des mortels en difficulté, séparés de l’amour et de la protection de Dieu.

Ce troisième passage renforce les idées précédentes : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Genèse 1:26, 27) Puisque nous sommes la ressemblance de Dieu, nous reflétons Dieu et Ses qualités. Ainsi, puisque Dieu est Vérité et Amour, nous sommes, en tant que Sa ressemblance, véridiques et aimants.

Jésus démontra ces idées révolutionnaires comme nul autre au monde. Lorsqu’il fit face à des situations que la plupart auraient jugées désespérés, non seulement il ranima l’espoir, mais accomplit également des guérisons en se tournant vers Dieu, en s’appuyant sur Son omnipotence, et en percevant la véritable unité de l’homme et de Dieu. Jésus comprenait tout à fait clairement que la nature de Dieu, en tant que Vie, Vérité et Amour, est réfléchie par l’homme à travers le Christ, et que les qualités divines constituent la véritable nature de l’homme. Il ne considérait pas ceux qui venaient lui demander de l’aide comme des mortels en détresse, séparés de Dieu ; il voyait la réalité spirituelle immuable, pure, parfaite et complète. Cette vision correcte était essentielle à son œuvre de guérison : et ce qui est vrai de l’image et de la ressemblance véritables de Dieu fut ainsi maintes fois manifesté, produisant la guérison, la régénération et la réforme.

Puisque Dieu est Esprit et nous vivons en Lui, nous somme forcément spirituels.

Par exemple, alors que Jésus se rendait chez Jaïrus, car sa fille était gravement malade (voir Luc 8:41-55), il fut retardé en chemin. Nul doute que certains se demandèrent : « Et si Jésus n’arrivait pas à temps ? » Or il n’était pas encore arrivé chez Jaïrus qu’un messager vint lui dire que c’était trop tard, car l’enfant était déjà morte. Jésus ne se démonta pas, il affirma qu’elle n’était pas morte, mais dormait. Beaucoup parmi ceux qui se lamentaient se moquèrent de lui, mais il savait que toutes choses sont possibles à Dieu. Et en l’occurrence c’est bien la Vie, non la mort, qui fut démontrée : Jésus fit sortir tous les incrédules, prit la petite fille par la main et lui dit de se lever. Elle se réveilla et s’assit. Alors il ordonna qu’on lui donne à manger.

Mary Baker Eddy savait que cette vérité dont parlait Jésus, quand il dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32), était la vérité au sujet de Dieu et de Sa création. C’est la connaissance de cette vérité qui libère de la crainte (y compris des « et si… ? »), qui prive l’humanité de son bien-être et de sa sérénité. Elle écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « En élevant la pensée au-dessus de l’erreur, ou maladie, et en combattant avec persistance en faveur de la vérité, vous détruisez l’erreur. » (p. 400) Lorsque nous sommes réceptifs aux vérités spirituelles, au lieu d’écouter les inquiétants « et si… ? » de l’erreur, alors ce qui est vrai, spirituellement parlant, se révèle et gouverne nos pensées et notre expérience humaine.

Je me souviens d’une guérison rapide obtenue par ma petite fille grâce à cette connaissance de la vraie nature de Dieu et de la relation de l’homme à Dieu en que Sa ressemblance spirituelle. Alors que j’étais allée chercher une pizza à emporter, j’ai entendu l’enfant crier. Elle venait de refermer la portière de la voiture sur sa main. Je me suis précipitée, en affirmant mentalement qu’elle avait la vie, le mouvement et l’être en Dieu, non dans la matière. Puisque Dieu demeure intact et qu’Il ne Se blesse jamais, il en était de même pour ma fille, car elle était créée à Son image et à Sa ressemblance. J’ai ouvert la portière de la voiture pour libérer sa main, et presque aussitôt elle s’est remise à jouer avec sa sœur, utilisant cette main comme si rien n’était arrivé, ce qui, d’un point de vue spirituel, était le cas. Etant une avec Dieu, elle ne pouvait vivre que ce que Dieu vit, ce qui excluait la douleur et la souffrance. En m’attachant fermement à ces vérités, j’ai empêché toute pensée commençant par « Et si… ? » (« Et si sa main est enflée et qu’elle lui fait mal ? ») de faire obstacle à la guérison divine.

Cette strophe du cantique 135 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne montre pourquoi nous n’avons rien à craindre :

Nul tourment ne m’égare :
De quoi aurais-je peur,
Quand rien ne me sépare
D’avec Toi, mon Seigneur ?
Si le Dieu de clémence
Me réclame pour Sien,
Mon être, en abondance,
Héritera Ses biens.
(Carl J. P. Spitta, Richard Massie, traduction et adaptation © CSBD)

Savoir que Dieu nous maintient tous dans Son amour, car nous Lui sommes chers et précieux, voilà d’où procède la sécurité. Nous demeurons toujours dans cet amour, complets et en sécurité ; nous ne sommes pas tantôt à l’intérieur tantôt à l’extérieur de cette vraie demeure qu’est l’amour de Dieu. A mesure que nous reconnaissons la Vérité spirituelle, que nous nous y attachons fermement, et que nous nions les prétentions de l’erreur qui semblent s’opposer à la Vérité, nous éprouvons de plus en plus l’amour, la liberté et le bonheur qui constituent la réalité spirituelle. Les problèmes deviennent moins nombreux, et ceux que nous rencontrons ne semblent plus aussi menaçants ou perturbants, car nous y voyons plus clairement une occasion de faire confiance à Dieu et de reconnaître la vérité de notre être spirituel. Savoir que tout est bien et le sera toujours procure la sérénité.

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