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Dissiper les nuages du doute de soi

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2019

Paru d'abord sur notre site le 18 juin 2019.


Il est très préoccupant de constater que le nombre de jeunes souffrant d’angoisse et de dépression est en augmentation de nos jours. Mais une étude menée il y a quelques années offre une lueur d’espoir. Cette étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences [Comptes-rendus de l'Académie Nationale des Sciences], une revue scientifique américaine, montrait que les adolescents engagés dans des activités constructives au service des autres sont moins susceptibles d’être déprimés au fil du temps.

Soulager les jeunes de leurs angoisses ou de leur dépression est un défi complexe, mais en repensant à cette étude, je me suis souvenue qu’un jour, en aidant une autre personne, j’ai pu me libérer d’une façon de voir limitée et affligeante.

Durant mes années de lycée et mes premières années en faculté, la mauvaise image que j’avais de moi-même m’a empêchée de me faire des amis et d’exprimer le meilleur de mon être. Je me sentais gauche et seule la plupart du temps. En surface, je n’avais pas à me plaindre de ma vie, car j’avais d’excellentes notes, et je grandissais au sein d’une famille aimante. Mais c’était comme si ma lumière et ma beauté intérieures étaient masquées par le sombre nuage du doute de soi.

Un matin, alors que je lisais la Bible dans ma chambre d’étudiante – la Bible était pour moi une fréquente source d’inspiration, qui avait fait ses preuves – une jeune femme, très populaire et toujours très gentille avec moi, mais à qui une trop grande peur m’empêchait de parler, a passé sa tête par la porte. Les yeux en larmes, elle m’a dit : « J’ai vu que tu lisais la Bible. Est-ce que je peux entrer pour parler avec toi ? »

J’étais abasourdie et tendue, mais devant sa détresse manifeste, je l’ai invitée à entrer. Ayant clairement besoin d’un réconfort, elle m’a ouvert son cœur. L’inspiration m’a poussée à partager quelques passages bibliques utiles que je venais juste de lire.

A partir de ce jour, nous sommes devenues bonnes amies et, par la suite, elle m’a proposé de partager une colocation avec sept autres jeunes femmes très sympathiques, avec lesquelles, vingt ans plus tard, j’entretiens encore des liens étroits. Mais ce que cet épisode de ma vie m’a appris sur la nature de l’amour est encore plus précieux. Dans un livre qui m’accompagne aussi depuis ma prime adolescence, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, on peut lire ceci : « … L’Amour se reflète dans l’amour » (p. 17) Nous sommes créés par Dieu, l’Amour divin, nous sommes l’expression de Son amour illimité. Lorsque nous exprimons cet amour pur envers les autres, nous le ressentons naturellement nous-mêmes.

Ce fait est également souligné par Christ Jésus dans le Sermon sur la montagne. Jésus nous enseigne à ne pas cacher notre lumière – les dons spirituels merveilleux que nous avons tous reçus de Dieu – sous un boisseau, mais de la laisser briller afin que d’autres puissent voir et ressentir l’amour de Dieu. Il déclare : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5:16)

Elle m’a dit : « J’ai vu que tu lisais la Bible. Est-ce que je peux entrer pour parler avec toi ? »

Au cours des années suivantes, j’ai appris peu à peu à me voir comme Dieu nous voit et nous aime tous : spirituels, beaux et bons. J’ai commencé aussi à m’aimer davantage. Je me suis alors rendu compte que je pouvais laisser ma lumière briller davantage. Ma compréhension de l’Amour divin s’est approfondie tandis que je donnais aux autres, et j’en ai éprouvé en retour un surcroît d’amour et de joie. Comment ne pas me sentir heureuse dans cet environnement si plein d’amour !

J’aime aussi beaucoup ce passage de Science et Santé : «  Le bonheur est spirituel, né de la Vérité et de l’Amour. Il n’est pas égoïste ; par conséquent il ne peut exister seul, mais demande que toute l’humanité y participe. » (p. 57)

Cela m’a aidée à comprendre que le bonheur durable ne dépend pas de circonstances particulières, de nos biens matériels ou de nos réalisations, mais de Dieu, l’Amour et la Vérité infinis. La Science Chrétienne nous explique également que puisque nous sommes les enfants de Dieu, Son expression spirituelle, nous sommes toujours habités par une joie authentique. Cette joie grandit dans notre existence quand nous nous laissons guider par l’Amour divin, et partageons sans égoïsme avec les autres notre vie et notre amour.

Il faut sans doute de la patience et du dévouement pour aider les jeunes ainsi que les adultes à sortir de la dépression. Mais nous pouvons faire un premier pas, si petit soit-il, dès aujourd’hui, en allant vers ceux qui ont besoin d’aide et en partageant avec eux la lumière et l’amour que nous recevons de Dieu. Tout le monde a la capacité de ressentir et d’expérimenter le pouvoir de guérison de l’Amour divin.

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