Il est très préoccupant de constater que le nombre de jeunes souffrant d’angoisse et de dépression est en augmentation de nos jours. Mais une étude menée il y a quelques années offre une lueur d’espoir. Cette étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences [Comptes-rendus de l'Académie Nationale des Sciences], une revue scientifique américaine, montrait que les adolescents engagés dans des activités constructives au service des autres sont moins susceptibles d’être déprimés au fil du temps.
Soulager les jeunes de leurs angoisses ou de leur dépression est un défi complexe, mais en repensant à cette étude, je me suis souvenue qu’un jour, en aidant une autre personne, j’ai pu me libérer d’une façon de voir limitée et affligeante.
Durant mes années de lycée et mes premières années en faculté, la mauvaise image que j’avais de moi-même m’a empêchée de me faire des amis et d’exprimer le meilleur de mon être. Je me sentais gauche et seule la plupart du temps. En surface, je n’avais pas à me plaindre de ma vie, car j’avais d’excellentes notes, et je grandissais au sein d’une famille aimante. Mais c’était comme si ma lumière et ma beauté intérieures étaient masquées par le sombre nuage du doute de soi.
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