Cela vaut-il vraiment la peine de suivre le Cours Primaire de Science Chrétienne avec l’un des professeurs autorisés dont la liste figure dans le Héraut de la Science Chrétienne ou le Christian Science Journal ? De dépenser de l’argent pour le voyage, la nourriture et l’hébergement, de s’absenter de son travail et de payer au professeur de Science Chrétienne une modeste somme équivalente à cent dollars pour ces deux semaines de cours ? Pour ma part, je répondrais... absolument !
L’année de mes vingt ans, j’ai voulu suivre le Cours Primaire de Science Chrétienne, jugeant que cette étape serait très utile dans ma croissance spirituelle. Lorsque j’ai rencontré mon professeur, qui était aussi conférencier de la Science Chrétienne, j’ai été rapidement convaincue que c’était la personne qu’il me fallait. J’ai remarqué son humilité, son dynamisme spirituel et son enthousiasme, et je savais qu’il apprenait à ses élèves à guérir ! C’était très important pour moi, car j’avais toujours voulu apprendre à guérir, à donner un traitement efficace par la Science Chrétienne, c’est à dire une prière scientifique, spirituelle et chrétienne.
Ces deux semaines de cours ont été merveilleuses ! J’ai beaucoup appris concernant Dieu, Sa nature, Sa puissance, Sa proximité et Son éternelle accessibilité. Et bien sûr, j’ai appris à guérir. J’ai mis en pratique les enseignements de Christ Jésus sur la prière, que l’on trouve dans le chapitre 6 de l’Evangile selon Matthieu. A propos de ces versets, Mary Baker Eddy écrit ceci dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Pour bien prier, il nous faut entrer dans la chambre et en fermer la porte. Nous devons fermer les lèvres et imposer silence aux sens matériels. Dans le tranquille sanctuaire des aspirations ferventes, nous devons nier le péché et affirmer la totalité de Dieu. Nous devons prendre la résolution de porter la croix, et aller de l’avant, le cœur honnête, pour travailler et veiller afin de trouver la sagesse, la Vérité et l’Amour. Nous devons “prier sans cesse”. Une telle prière est exaucée dans la mesure où nous mettons nos désirs en pratique. » (p. 15)
Durant ces deux semaines, j’ai eu l’occasion de me guérir d’un sérieux mal de tête. Jusque-là, j’avais toujours appelé un praticien de la Science Chrétienne pour m’aider quand je n’étais pas bien, mais cette fois, j’ai réussi à prouver par moi-même l’efficacité de cette Science.
Le cours primaire ne comporte rien de mystique ni de magique. Il s’agit seulement d’expliquer les enseignements de Christ Jésus et d’en montrer le caractère pratique à notre époque. Il n’y est question d’aucun pouvoir mystérieux. A mes yeux, cela consistait à acquérir l’habitude d’étudier et de prier, et d’utiliser quotidiennement ce que j’apprenais, notamment en vivant dans l’esprit du Sermon sur la montagne de Jésus (voir Matthieu, chapitres 5 à 7).
Quand je suis rentrée chez moi, après le cours, mon père, qui n’était pas scientiste chrétien, souffrait d’une forte indigestion. Il avait essayé de se soigner avec un médicament que l’on trouve en vente libre, mais sans résultat. Ce soir-là il devait aller à un dîner professionnel. Je lui proposé de prier pour lui s’il arrêtait de prendre le médicament. Il a accepté et il est allé s’allonger pour faire une sieste. Quand il s’est réveillé, il était guéri, et il a pu se rendre à son dîner d’affaires sans éprouver le moindre inconfort.
Environ un an après avoir suivi le cours, j’ai souffert de verrues plantaires à l’un de mes pieds. C’était douloureux, et cela me gênait pour marcher. J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il me donne un traitement par la prière, et il a accepté. Mais comme il se préparait à partir pour une tournée de conférences à l’étranger, il n’a pas pu m’aider très longtemps. Je me suis donc mise à prier moi-même, et j’ai noté chaque jour mes traitements par écrit pour savoir comment améliorer mes prières, être plus humble, plus inspirée, davantage éclairée par le Christ, la Vérité.
J’ai prié pendant peut-être une semaine, puis j’ai eu le sentiment que cela suffisait. J’ai cessé de me traiter spécifiquement pour le pied, mais j’ai continué de prier pour moi tous les jours. Peu de temps après, en me réveillant un matin, j’ai constaté que la peau sous mon pied était à nouveau bien lisse. Les verrues avaient disparu, et elles ne sont jamais revenues. Il y a maintenant près de cinquante ans qu’a eu lieu cette guérison.
Après cela, j’ai continué de pratiquer ce que j’avais appris, et je continue toujours aujourd’hui. Je suis également reconnaissante des réunions d’association que notre Leader, Mary Baker Eddy, a instaurées dans le Manuel de L’Eglise Mère (voir p. 84), réunions qui permettent au professeur de retrouver ses élèves une fois par an pour consolider son enseignement, et de partager ensemble une inspiration nouvelle, une sagesse pratique et les idées glanées au cours de l’année précédente.
Le Cours Primaire a comblé mon désir ardent de comprendre Dieu. J’ai toujours aimé étudier les écrits de Mary Baker Eddy ainsi que la Bible, et cela n’a fait que renforcer cet amour. Grâce à ce cours, mon étude a pris un caractère pratique, dont mes enfants et moi avons profité, et qui m’a finalement conduite à travailler et prier pour les autres à temps plein en tant que praticienne de la Science Chrétienne. A mon avis, les bénéfices tirés de cet enseignement merveilleux n’ont pas de prix.
Kathleen Cramer
