Quand nous étions enfants, mon frère, mes deux sœurs et moi étions sans cesse en compétition, surtout quand il s’agissait de retenir l’attention et de se sentir reconnu. Puis quand nous sommes devenus adultes, nous avons été en compétition pour celui qui gagnerait le plus d’argent et s’achèterait la plus grande maison. Rétrospectivement, je pense que nous devions croire qu’il n’y avait pas assez de bonnes et belles choses pour tous, et nous étions déterminés à en obtenir notre part.
Pendant de nombreuses années, j’ai vendu des diamants. J’avais l’impression d’être environnée d’amour, car en général les gens achètent des diamants parce qu’ils aiment quelqu’un. Bien que mes motivations soient pures au début, j’ai toujours aimé la pression liée à la compétition. Ma société participait à des concours de vente dont les prix étaient fabuleux, et j’estimais qu’il était essentiel de figurer parmi les vingt-cinq meilleurs vendeurs au niveau national.
Un jour de 1990, une femme est entrée dans ma bijouterie, accompagnée de son fils, afin de cosigner la demande de prêt de celui-ci pour l’achat d’un diamant destiné à sa fiancée. En remplissant le formulaire, je lui ai demandé quelle était son activité, et elle m’a répondu qu’elle était praticienne de la Science Chrétienne. Je n’avais jamais entendu parler de ce métier, alors je lui ai posé des questions, auxquelles elle s’est fait un plaisir de répondre.
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