Il y a bien longtemps, j’ai entendu quelqu’un faire cette remarque : « Pourvu que je sois toujours assez riche pour être généreux ! » Ces paroles sont restées gravées en moi comme une sorte de guide dans mes actes et mes décisions.
En tant que scientiste chrétienne, je me suis posé cette question : « Quand est-on assez riche pour être généreux ? » En fait, la vraie richesse n’est pas liée à l’argent ou à d’autres ressources financières ; l’essence de la richesse et de la générosité est au plus profond de soi. Notre cœur spirituellement pur, le cœur de tous, reflète l’Amour divin infini, Dieu, car il est certain que « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes des apôtres 17:28) dans la conscience de l’Amour divin.
J’ai aussi réfléchi à cette question : « Quel est le contraire de la générosité ? » L’égoïsme, bien sûr, mais on n’est pas généreux ou égoïste simplement parce que l’on décide de conserver quelque chose pour soi ou de l’offrir à quelqu’un. La question est bien plus profonde, car cette décision dépend de la façon dont on se considère soi-même : soit en tant que mortel limité, séparé de Dieu, soit en tant qu’idée chérie de Dieu, une idée qui reflète le bien illimité, infini.
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