Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

L’identité spirituelle et la générosité innée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2018

Paru d'abord sur notre site le 29 janvier 2018.


Il y a bien longtemps, j’ai entendu quelqu’un faire cette remarque : « Pourvu que je sois toujours assez riche pour être généreux ! » Ces paroles sont restées gravées en moi comme une sorte de guide dans mes actes et mes décisions.

En tant que scientiste chrétienne, je me suis posé cette question : « Quand est-on assez riche pour être généreux ? » En fait, la vraie richesse n’est pas liée à l’argent ou à d’autres ressources financières ; l’essence de la richesse et de la générosité est au plus profond de soi. Notre cœur spirituellement pur, le cœur de tous, reflète l’Amour divin infini, Dieu, car il est certain que « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes des apôtres 17:28) dans la conscience de l’Amour divin.

J’ai aussi réfléchi à cette question : « Quel est le contraire de la générosité ? » L’égoïsme, bien sûr, mais on n’est pas généreux ou égoïste simplement parce que l’on décide de conserver quelque chose pour soi ou de l’offrir à quelqu’un. La question est bien plus profonde, car cette décision dépend de la façon dont on se considère soi-même : soit en tant que mortel limité, séparé de Dieu, soit en tant qu’idée chérie de Dieu, une idée qui reflète le bien illimité, infini.

Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Jésus enseignait qu’il y a un seul Dieu, un seul Esprit, qui fait l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu – de l’Esprit, non de la matière. L’homme reflète la Vérité, la Vie et l’Amour infinis. » Puis elle poursuit : « La nature de l’homme, ainsi comprise, renferme tout ce qu’impliquent les termes “image” et “ressemblance” tels qu’ils sont employés dans l’Ecriture. » (p. 94)

L’image ou la ressemblance de Dieu doit forcément être comme Dieu : spirituelle, pure, bonne, l’expression même de la Vie abondante. On acquiert une liberté infinie quand on remplace le point de vue mortel d’une identité séparée de Dieu par la compréhension du fait que l’on est en réalité le reflet même de Dieu.

Je me suis efforcée de mieux comprendre mon identité et la raison pour laquelle la générosité est inhérente à ma nature, et j’ai prié en me demandant : « Qu’est-ce que je suis ? » Est-ce que je me considère au quotidien comme une mortelle indépendante, séparée de Dieu, tout occupée à empocher son salaire et à amasser d’autres choses matérielles ? Ou est-ce que, chaque jour, j’affirme consciemment, comme un fait établi, que ma seule identité est l’émanation même de Dieu, notre source infinie de joie, d’abondance et de toute harmonie ?

L’image ou ressemblance de Dieu doit forcément être comme Dieu : spirituelle, pure, bonne, l’expression même de la Vie abondante.

Je me suis rendu compte qu’il est infiniment plus satisfaisant de vivre chaque jour selon le second point de vue, en reconnaissant que Dieu est le fondement de notre vie et l’origine de tout bien. Ce fondement nous permet d’être témoins de la présence de la totalité harmonieuse de Dieu en chacun de nous.

Aussi le moi, ou identité, mortel n’a-t-il rien à voir avec l’individualité spirituelle créée par Dieu. En parvenant à une meilleure compréhension de notre identité véritable – compréhension inspirée par l’Amour – nous prenons conscience du fait que notre caractère et notre nature reflètent la nature même de Dieu. Nous reflétons l’individualité infinie de la Vérité et de l’Amour. Lorsque j’ai reconnu que j’étais l’expression même de Dieu, j’ai discerné l’abondance du bien, dont  je pouvais faire profiter autrui.

Sur ce fondement spirituel, j’ai été bien souvent témoin du pouvoir de guérison de l’Amour divin, Dieu. L’expression partagée de l’amour illimité de Dieu, notre Père-Mère, a produit un véritable changement tant dans ma vie que dans celle d’autrui.

Quand j’étais enseignante, il y a bien des années, j’ai rencontré une élève qui était triste et amère, car sa situation familiale était très instable. Elle était particulièrement angoissée car elle avait récemment dû laisser son cheval et ses chiens à quelqu’un d’autre.

J’éprouvais une grande compassion pour elle. Je savais que la connaissance réconfortante de la toute présence de Dieu pouvait apaiser ses craintes et son chagrin. C’était pour moi l’occasion de me montrer généreuse d’esprit, conformément à la nature de Dieu, et donc de ma nature, en tant que reflet de Dieu.

Nous avons sympathisé lors d’un bref échange à la fin d’un cours, et nous sommes convenues de nous revoir pour poursuivre cette conversation après l’école. Je savais que la conscience de la présence harmonieuse et réconfortante de Dieu guérirait son chagrin et son angoisse.

Au cours de rencontres ultérieures, nous avons parlé du fait que les gens et les animaux sont les idées spirituelles de Dieu, et que toutes les idées de Dieu sont éternellement maintenues dans la sollicitude infinie de Dieu, l’Amour divin. Elle a pris un grand plaisir à me montrer des photos de ses animaux bien-aimés, et elle a retrouvé le sourire peu à peu. Ma jeune amie s’est montrée de plus en plus souriante en l’espace de quelques semaines. A l’époque, sa situation familiale a encore changé. Cette fois, elle a retrouvé ses animaux de compagnie, et elle a pu en prendre soin à nouveau avec joie et reconnaissance.

Si j’étais capable de lui faire part d’idées spirituelles, c’était parce que je comprenais que nous étions toutes deux les reflets de Dieu, et donc à même de partager la générosité illimitée de la sollicitude et de la compassion de Dieu – Son abondance divine. Je portais mes regards au-delà de l’identité matérielle, vers l’individualité spirituelle. Je suivais ce conseil qui nous est donné dans le livre d’étude de la Science Chrétienne : « Les mortels doivent porter leurs regards au-delà des formes finies et évanescentes, s’ils veulent trouver le vrai sens des choses. » (Science et Santé, p. 264)

Quand nous avons une vue plus claire de notre identité spirituelle, nous comprenons que la condition mortelle et tout ce qui prétend que nous sommes séparés de l’harmonie de Dieu ne correspondent pas à la réalité de la création divine. En priant pour approfondir cette compréhension divinement inspirée de notre moi réel, nous voyons que les facultés et les capacités illimitées de l’homme sont le reflet de Dieu.

Reconnaissant avec humilité que nous sommes l’idée de l’Amour, nous pouvons affirmer dans nos prières : « Je suis la véritable image et ressemblance de Dieu. Je suis son reflet pur et éclatant. » En affirmant cette vérité de la création de Dieu, nous savons qu’aucune prétention liée à la condition mortelle ou à la discordance ne peut brouiller le reflet de Dieu. 

Mary Baker Eddy décrit Dieu comme étant notamment « le grand Je suis » (Science et Santé,p. 587). Par conséquent toute suggestion d’égoïsme implique un « je suis » mortel en dehors de Dieu. Cette suggestion n’a pas de fondement. Notre identité n’est pas celle d’un moi mortel séparé s’efforçant d’être bon ou gentil ; elle est la bonté, la pureté, la perfection et la générosité exprimées par Dieu Lui-même.

Le fait de se connaître avec justesse en tant que reflet spirituel, parfait et éclatant, de l’identité infinie de Dieu, l’Amour, élimine toute suggestion d’une identité mortelle en dehors de Dieu. Etant la véritable image et ressemblance de Dieu, nous allons de l’avant avec confiance, et nous apprenons à connaître en toutes choses la nature de Dieu qui est amour, bienveillance et générosité.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mars 2018

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.