Il y a environ deux ans, j’ai fait une mauvaise chute dans mon jardin. Comme je portais de grosses chaussettes pour l’hiver, je n’ai pas vu tout de suite la blessure, mais j’avais l’impression d’avoir plusieurs fractures à un pied, et j’avais très mal.
Je me suis tournée aussitôt vers les faits spirituels de l’être pour rejeter la suggestion de douleur. J’ai prié à partir de « l’exposé scientifique de l’être » que l’on trouve dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. L’Esprit est la Vérité immortelle ; la matière est l’erreur mortelle. L’Esprit est le réel et l’éternel ; la matière est l’irréel et le temporel. L’Esprit est Dieu, et l’homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l’homme n’est pas matériel ; il est spirituel. » (p. 468)
En réfléchissant à ces vérités, j’ai vu que ma connaissance du fait que j’étais une idée spirituelle et complète, créée par Dieu, ne pouvait jamais « tomber » dans l’oubli. J’ai compris que l’être de l’homme n’est pas dans un corps matériel, et que par conséquent la douleur que je ressentais était une illusion. Je me suis attachée à chacune de ces vérités bénies, et la douleur a cessé.
Mais j’avais encore besoin d’aide pour obtenir une guérison complète. J’ai puisé l’inspiration dans la définition que Science et Santé donne de l’Eglise. Je l’avais étudiée en profondeur, cette semaine-là, car je venais de faire une demande pour devenir membre d’une église filiale de L’Eglise Mère, La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts. Selon la première partie de cette définition, l’Eglise est « la structure de la Vérité et de l’Amour ; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède » (p. 583). J’ai été très impressionnée par cette conception de l’Eglise en tant qu’idée spirituelle, structure soutenue et maintenue par Dieu.
Un peu plus tard, ce soir-là, en enlevant mes chaussettes, je me suis rendu compte que la blessure était plus importante que je ne le pensais. La douleur avait bien disparu, mais j’avais manifestement deux orteils cassés.
J’ai prié cette fois en m’appuyant sur la deuxième partie de la définition, qui s’attache au concept humain le plus élevé de l’idée spirituelle de l’Eglise : « L’Eglise est cette institution qui donne la preuve de son utilité et qui, ainsi qu’on le constate, ennoblit la race, réveille des croyances matérielles la compréhension endormie en l’amenant jusqu’à la perception des idées spirituelles et à la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, l’erreur, et guérissant les malades. » J’ai alors mieux compris que j’étais soutenue et aimée par toutes les formes de cette institution – tous ses membres, tous ses périodiques, tous les praticiens de la Science Chrétienne, et ainsi de suite – institution dont la mission est d’éveiller la pensée à la compréhension de la perfection spirituelle de l’homme.
Cela m’a conduite à affirmer plusieurs choses : j’étais, maintenant même et éternellement, pleinement consciente de ma perfection héritée de Dieu ; en tant que reflet spirituel de l’Esprit, dont la structure est parfaite, ma structure était toujours parfaite, elle n’était jamais fragmentée, fêlée ni brisée, mais intacte ; Dieu était le même avant comme après ce prétendu accident, aucun changement n’avait eu lieu en Lui ni dans Son idée, l’homme. Je me suis alors endormie paisiblement, en me sachant aimée, portée par ces pensées et par un sentiment de reconnaissance à l’égard de L’Eglise Mère et de tout ce qu’elle représente.
Je me suis réveillée une heure plus tard avec une sensation très étrange au pied. Je ressentais de la chaleur et des fourmillements, comme si une main manipulait doucement les os. J’ai entendu de petits craquements sans que cela me fasse mal. Quand j’ai regardé mon pied, les orteils avaient repris leur position normale. L’enflure, visible auparavant, avait disparu, et je pouvais remuer tous les doigts de pied sans problème. En l’espace d’un jour, les ecchymoses ont également disparu.
Je n’oublierai jamais la joie que j’ai éprouvée. Je suis pleine de reconnaissance pour cette merveilleuse Science divine.
Martine Blackler
Uvongo, KwaZulu-Natal, Afrique du Sud
Paru d'abord sur notre site le 7 novembre 2017.
