J’aimerais exprimer ma gratitude sincère pour la Science Chrétienne et pour les guérisons concrètes qui s’ensuivent lorsqu’on s’attend avec confiance à ce que la loi divine réponde à nos besoins.
Pour la naissance de notre deuxième enfant, mon mari et moi souhaitions que j’accouche à la maison. Les sages-femmes avec lesquelles nous travaillions étaient tout à fait en faveur de cette décision jusqu’à ce que nous arrivions au huitième mois de la grossesse. A ce moment-là, elles ont eu beaucoup de difficultés à déterminer la position du bébé, car il remuait énormément. Elles craignaient que l’enfant ne se présente par le siège, et elles m’ont informée que si c’était le cas, je ne pourrais pas accoucher à la maison.
A la demande des sages-femmes, j’ai fait faire une échographie et il a été établi que le niveau de liquide amniotique était trop élevé. On m’a expliqué que si cela ne changeait pas, le bébé ne serait pas capable de rester dans la bonne position et qu’il faudrait alors passer par une intervention chirurgicale. Toute notre vie, mon mari et moi avions eu recours à la Science Chrétienne pour nous guérir de chaque difficulté qui se présentait, et nous savions que celle-ci pouvait aussi être guérie de cette manière. Nous avons informé les sages-femmes que nous allions prier afin que ce problème se résolve, et nous leur avons assuré de notre coopération, quelle que soit la décision qu’elles jugeraient nécessaire de prendre au moment des premières contractions.
Pendant toute la grossesse, mon mari et moi avions prié pour voir que cet enfant était l’enfant de Dieu, créé à Son image et à Sa ressemblance. Nous avons étudié le premier chapitre de la Genèse dans la Bible et l’exégèse de Mary Baker Eddy dans son livre, Science et Santé avec la Clef des Ecritures. En ce qui me concerne, cette étude m’aidait à approfondir ma compréhension de la vraie nature de cet enfant, spirituel et totalement gouverné par Dieu, qui est la Vie et l’Esprit. La naissance de cet enfant n’était pas un simple processus physique. C’était le développement spirituel d’une idée de Dieu.
Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy explique l’approche chrétiennement scientifique de l’obstétrique : « Pour aider comme il convient la naissance du nouvel enfant, ou idée divine, vous devriez tellement détacher la pensée mortelle de ses conceptions matérielles que la naissance sera naturelle et sans danger. Bien que cette idée acquière une énergie nouvelle, elle ne peut nuire à son milieu utile dans le travail de la naissance spirituelle. Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (p. 463) Ces recommandations nous ont été très utiles quand nous avons appris ce qui se passait sur le plan physique. J’ai prié afin de détacher mes pensées de tout concept humain relatif à la naissance et d’en acquérir au contraire le sens spirituel. J’ai mieux compris que la naissance spirituelle est un réveil qui fait prendre conscience de la bonté suprême et divine, et j’ai vu que ce réveil ne pouvait inclure ni inharmonie, ni déséquilibre, ni réaction excessive, ni danger.
Pendant notre étude, nous avons aussi beaucoup prié avec le concept de l’expiation. En apprenant davantage ce qu’est la vérité au sujet de l’unité que forme Dieu avec l’homme et qu’a révélée la vie de Jésus, j’ai vu que cette unité parfaite avec son Père-Mère Dieu est la seule position dans laquelle puisse se trouver l’enfant de Dieu. Mary Baker Eddy explique que « l’expiation exemplifie l'unité de l'homme avec Dieu, en vertu de laquelle l'homme reflète la Vérité, la Vie et l'Amour divins » (Science et Santé, p. 18).
Cette position divine de l’unité protège les enfants de Dieu de toute discordance et garantit une harmonie, une santé et des ressources complètes. Si nous cédions à cette même loi de la Vie, tout comme Jésus avait démontré son unité avec Dieu quand il avait cédé à la volonté de son Père céleste, je savais qu’aucun diagnostic médical ne pourrait altérer le plan parfait que Dieu avait pour l’enfant et pour nous. Il est devenu clair que céder à la loi divine signifiait cesser d’avoir peur, de se concentrer sur le corps, de croire à la réalité de la matière et même d’envisager un plan d’urgence au moment de la naissance. Nous avions pour seule responsabilité de nous concentrer sur la loi de la Vie et laisser Dieu agir. La praticienne et la nurse de la Science Chrétienne qui nous soutenaient pendant toute cette période priaient aussi à l’aide d’idées similaires.
Quelques jours avant la date prévue pour l’accouchement, mon corps a évacué une importante quantité de liquide. Lors de mon prochain rendez-vous avec les sages-femmes, elles ont annoncé que le niveau de liquide amniotique était parfait et que le bébé demeurait dans la bonne position. Deux jours plus tard, l’enfant naissait à la maison à la suite d’un accouchement rapide, paisible et naturel.
Jésus nous dit, dans la Prière du Seigneur, que la volonté de Dieu doit être faite « sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10). Nous étions très reconnaissants d’avoir eu la preuve de cette vérité spirituelle. Les circonstances humaines ont été ajustées pour révéler l’harmonie et la perfection de la loi divine toujours présentes dans notre existence humaine.
Une semaine après l’arrivée de l’enfant, j’ai eu une nouvelle occasion de démontrer l’harmonie du gouvernement parfait de Dieu. Je souffrais de montées de lait trop abondantes. Il me devenait de plus en plus difficile d’allaiter, et la douleur augmentait chaque jour. Les sages-femmes l’ont remarqué et m’ont dit que si les choses ne se régulaient pas d’elles-mêmes, il existait différentes techniques permettant de gérer le problème. A la fin de la semaine suivante, mon impatience avait grandi et ces techniques de régulation n’avaient rien donné. Je me suis mise à souffrir d’une forte fièvre et j’étais incapable de sortir du lit.
J’ai appelé une nurse de la Science Chrétienne avec laquelle j’avais travaillé quelques années auparavant et je lui ai demandé de me donner des conseils. La nurse m’a rappelé très gentiment que nous pouvons nous confier en Dieu qui nous fournit Ses ressources et les gère pour nous. Vouloir réguler humainement, c’était simplement céder à la tentation de croire que Dieu n’était pas suprême.
Cela m’a immédiatement réveillée et je me suis rendu compte que je ne me concentrais pas sur ce qu’il fallait. J’avais admis que la prétendue loi de la matière gouvernait et avait besoin d’être ajustée, au lieu de reconnaître la vérité spirituelle, le fait que la loi de Dieu qui subvenait aux besoins de l’enfant répondait au besoin humain et ne pouvait jamais mal fonctionner. Jésus a démontré cette loi divine de l’abondance parfaite quand il a nourri des multitudes de gens avec cinq pains et deux poissons (voir Marc 6:34-44). Une compréhension plus approfondie de Dieu avait ajusté la situation au moment de la naissance, et je savais que cette loi gouvernait toujours. Dès que j’ai commencé à garder à la pensée la loi divine et parfaite de l’abondance, mon corps s’est ajusté. En moins d’une heure, la fièvre était tombée, la montée de lait a correspondu exactement aux besoins de l’enfant, et j’ai pu l’allaiter dans l’harmonie.
Je suis reconnaissante d’avoir mieux compris, grâce à la Science Chrétienne, que Dieu gouverne chaque aspect de notre vie. Il n’est jamais nécessaire de « gérer » le corps. Quand nous prenons conscience de la réalité de la totalité divine et de notre unité avec Dieu, il n’y a plus aucune place pour une difficulté quelle qu’elle soit. Dans la Bible, Dieu nous dit : « Je suis l'Éternel, qui te guérit. » (Exode 15:26) Je suis reconnaissante d’avoir eu la preuve que cette vérité peut s’appliquer à toutes sortes de besoins. Dieu est l’Eternel qui guérit, rachète, pourvoit, réconforte et rétablit en révélant le royaume des cieux sur terre.
Lauren Nofsinger
Seattle, Washington, Etats-Unis
Paru d'abord sur notre site le 27 novembre 2017.
