Toujours protégée

Il y a deux ans, par un après-midi pluvieux, je me suis rendue à une réunion de famille. En  chemin, je suis passée chercher ma belle-sœur. Elle habite dans un quartier de la ville où les rues sont pourvues de petites rigoles facilitant l’écoulement des eaux de pluie. Ma fille conduisait. En voulant garer la voiture, elle s’est approchée très près du trottoir. Je me suis précipitée hors du véhicule pour vérifier la distance entre les roues et le trottoir, et je suis tombée dans la rigole.

Je ne m’étais pas rendu compte que la sangle de mon sac s’était enroulée autour de mon pied droit, ce qui m’a fait tomber, face contre terre, sans que j’aie le temps de mettre les bras en avant pour me protéger. Je me suis relevée tant bien que mal et j’ai tout de suite demandé à Dieu de m’aider. L’étude de la Science Chrétienne m’avait appris que Dieu est toujours là en tant que présence aimante, apportant réconfort et guérison en toutes circonstances. Dans la véranda de ma belle-sœur, les gens m’ont donné de la glace, de l’eau et d’autres choses pour soulager la douleur. J’en étais reconnaissante, cependant, je savais que la guérison viendrait d’une source plus élevée, c’est-à-dire de Dieu. J’ai cherché des messages de guérison. Je ne me rappelle pas précisément ce qui m’est venu à l’esprit à ce moment-là, mais j’ai nié sans arrêt qu’il puisse m’arriver quoi que ce soit de désagréable. Malgré la douleur intense, j’ai décidé de me rendre à notre réunion de famille. 

Au cours de l’après-midi, j’ai supporté la gêne, mais en même temps, j’ai affirmé toutes les bonnes idées qui me venaient à la pensée. Quand je suis rentrée à la maison, trois heures plus tard, j’ai immédiatement pris la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Pour me soutenir j’ai relu deux de mes passages favoris, qui m’ont toujours beaucoup aidée : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4:13), et : « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours » (Science et Santé, p. 494). Je savais que l’idée Christ était présente à mes côtés, qu’elle me fortifiait, m’aimait et qu’elle répondrait à mon besoin de guérison et de réconfort. Je me suis endormie paisiblement après avoir prié en m’inspirant de ces passages.