Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Près des « eaux paisibles »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2017

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 11 janvier 2016  


Comme sans doute beaucoup de gens ayant fréquenté une école du dimanche, j’ai mémorisé le psaume 23 quand j’étais enfant. Au long des années, c’est avec reconnaissance que j’ai pu me rappeler ces mots chaque fois que j’en avais besoin, car ils n’ont jamais manqué de me réconforter et de me guider. 

Je venais tout juste d’avoir treize ans lorsque ce psaume est devenu bien plus que de belles paroles dans un livre : elles ont pris vie et m’ont apporté la guérison. 

Cette année-là, pendant les congés scolaires de printemps, toute la famille est partie de New York en camping-car pour se rendre en Floride. J’étais impatiente de faire ce voyage, et surtout de passer quelques jours au bord de la mer. 

Un matin ensoleillé, nous sommes tous allés sur une grande plage. L’océan était très agité, mais j’ai adoré surfer sur les vagues. C’était un challenge exaltant ! Comme l’heure du déjeuner approchait, j’ai laissé une vague me ramener sur le rivage. Quand je me suis relevée, j’ai senti une douleur intense m’envahir tout le corps. J’ai couru vers ma mère. Les secouristes, ayant remarqué mon désarroi, sont accourus. Ils ont vite compris que j’avais été piquée des épaules à la plante des pieds, par ce qu’ils ont appelé des physalies. Très inquiets, ils ont recommandé qu’on m’emmène à l’hôpital pour que l’on puisse soulager la douleur due au venin. Ma mère m’a prise à part pour me demander ce que je souhaitais faire.

Il peut sembler banal de dire dans ce magazine qu’à l’âge de treize ans, j’avais déjà eu de nombreuses guérisons grâce à la prière, mais c’était vrai. Alors à présent, face à la décision à prendre, le choix m’a paru facile à faire. J’ai demandé à ma mère d’appeler un praticien de la Science Chrétienne pour lui demander un traitement. 

Ma mère a remercié les secouristes puis m’a fait passer sous la douche située sur la plage afin de me nettoyer ; elle m’a ensuite emmenée dans le camping-car pour que je puisse m’allonger. Elle est alors ressortie pour téléphoner (les portables n’existaient pas encore), car elle avait trouvé le nom d’une praticienne de la Science Chrétienne dans le Christian Science Journal, un magazine que nous emportions toujours avec nous en voyage.  

Quand maman est revenue, elle m’a dit que la praticienne lui avait assuré que tout allait bien et qu’elle nous avait demandé de prier avec le psaume 23. Maman s’est assise à côté de moi, a ouvert la Bible et m’a lu le psaume à voix haute, non sans verser quelques larmes maternelles, mais avec néanmoins la conviction de quelqu’un qui connaissait par expérience la puissance de ces mots : « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. » (versets 1 et 2)

Ces vers magnifiques ont pris soudain un nouveau sens, car l’océan, que j’aimais tant, n’était assurément pas paisible. Quelles étaient ces « eaux paisibles » dont parlait l’auteur ? 

Je savais que Dieu ne m’entraînerait jamais, ni moi ni personne, dans une situation dangereuse, pas plus qu’un père ou une mère qui aime ses enfants ne les induirait en erreur. Nous sommes le « troupeau de son pâturage », nous dit la Bible (psaume 100:3), sans cesse entourés du pouvoir protecteur de Dieu et guidés par Sa sagesse. Je me suis dit que les eaux paisibles représentaient la sécurité et que, même dans les eaux agitées d’un océan, j’avais la possibilité de trouver ces « eaux paisibles », de trouver la sécurité et la protection dont Dieu m’entourait en tant que Son enfant. En réalité, je ne manquais de rien, ni de santé, ni de sécurité, ni de paix. 

Ces pensées étaient réconfortantes, mais lorsque ma mère est arrivée au verset 4 « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi », la douleur était si vive que je n’ai pu m’empêcher de penser que je savais à présent ce que voulait dire « la vallée de l’ombre de la mort » ! Pourtant, même dans les circonstances les plus terribles, le psaume nous assure que Dieu est là avec nous. Nous sommes inséparables de Lui, et lorsque nous faisons appel à Sa loi du bien qui nous gouverne sans cesse, Il révèle Sa présence constante en affirmant en notre nom Son pouvoir suprême au moyen de la guérison. Je savais que je n’avais rien à craindre, parce qu’il n’existe qu’un seul pouvoir réel : Dieu. Puisque Dieu, l’Esprit, est toute-puissance, un poison matériel n’a donc aucune existence réelle et aucun pouvoir de causer la douleur. 

Tandis que ma mère et moi affirmions ces vérités, j’ai eu de plus en plus confiance dans le pouvoir divin et dans le fait que tout allait bien. Au bout d’une heure, la douleur a diminué. Et trois heures plus tard, elle avait complètement disparu. D’ailleurs, mes cousins, auxquels nous rendions visite, n’ont jamais su ce qui s’était passé ce jour-là. 

La praticienne a continué de me soutenir par la prière pendant quelques jours, et les marques des piqûres ont rapidement disparu sans laisser de traces. 

C’est pour cette raison que le psaume 23 a toujours été mon psaume préféré. Chaque fois que je l’entends ou que je le lis, je suis remplie de gratitude pour l’immense réconfort et la guérison qu’il m’a apportés ce jour-là, au bord de la mer.

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 11 janvier 2016  

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juin 2017

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.