Christ Jésus, le Fils de Dieu, a établi une norme élevée pour qui pratique la guérison chrétienne : laisser Dieu, le Principe divin, l’Amour, corriger et gouverner ses pensées et sa conduite ; et laisser cet Amour se réfléchir en lui lorsque d’autres ont besoin de se corriger aussi. C’est là en effet une norme très élevée ! Mais l’exemple de Jésus nous apprend comment nous y conformer.
Jésus aimait ce qui est droit aux yeux de Dieu. En d’autres termes, il aimait la sainteté, tout ce qui exprimait la nature de Dieu, le bien. Il se garda lui-même du péché, c’est-à-dire de tout ce qui était dissemblable à la nature de Dieu, le bien, en obéissant à Dieu. Il délivra les autres de leurs péchés – quand ils se détournaient de la sainteté – en les aimant de la façon dont Dieu aime tous Ses enfants, dans leur vraie identité, en tant que reflets purs et spirituels de la Divinité.
L’amour inconditionnel et sans péché de Jésus pour autrui était une expression du Principe divin, l’Amour, qui rachète le caractère humain de l’impureté et de la maladie et lui restitue sa pureté et la santé. Mais lorsque les pharisiens virent que les publicains et les pécheurs mangeaient avec Jésus et ses disciples, ils demandèrent : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? » Jésus répondit : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades… Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (voir Matthieu 9:10-13) L’empressement avec lequel Jésus conviait les pécheurs à sa table exprimait cet Amour qui seul peut préparer les cœurs à la repentance et à la réforme.
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