La préface de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, commence ainsi : « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » (p. vii) J’ai appris à faire confiance à Dieu pour qu’Il me montre le chemin et me révèle les bénédictions et les moyens nécessaires à l’accomplissement de ce que je dois faire. Ces bienfaits peuvent surgir au moment où on s’y attend le moins.
Il y a quelques années, j’ai investi de l’argent dans une société qui a, par la suite, changé de mains. Je ne m’en suis pas soucié sur le moment et le fil des événements m’a échappé. A cause de problèmes d’ordinateur, j’ai perdu des e-mails essentiels provenant de cette société. Un peu plus tard, j’ai voulu reprendre contact avec eux, mais ils avaient cessé toute opération, et je n’ai pu obtenir la moindre réponse à mes e-mails ni à mes appels téléphoniques. J’avais mis de côté une copie du contrat initial d’investissement avec les détails de mon compte, dans l’éventualité d’une conjoncture favorable. Mais à ce moment-là j’ai eu le sentiment de m’être fait escroquer.
Un jour, alors que je déplorais mes pertes, cette pensée m’est venue : « As-tu perdu quelque chose ? » Je me suis demandé précisément ce que j’avais perdu. Mon ego était blessé car je croyais m’y connaître en matière d’investissements. J’imagine qu’on pouvait considérer cela comme une sorte de « perte ». D’autre part, l’argent investi semblait avoir été perdu. J’ai réfléchi à ce qu’était l’argent. Il sert souvent à couvrir nos besoins, mais il peut aussi engendrer cupidité et tromperie. C’est pourquoi les vraies ressources viennent sous la forme d’idées spirituelles et de mobiles justes et spirituels.
« D’où tire-t-on sa subsistance ? » me suis-je encore demandé. De Dieu ! C’est un don, le don de Sa bonté qu’Il exprime en nous. Le don de Dieu semblait avoir été perdu. Mais c’était impossible ! On lit dans Science et Santé : « Dans la relation scientifique de Dieu à l’homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons – l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » (p. 206)
Si l’Esprit est la source de la subsistance, alors elle ne peut être perdue. Le caractère infini et omniprésent de l’Esprit signifie que la subsistance n’a nul endroit où se perdre. J’étais convaincu que mes ressources n’étaient donc pas perdues. Tout ce que Dieu a créé ou donné est éternel, bon et toujours présent, et ne peut donc, en aucune façon, être limité ni se perdre. Mes ressources étaient toujours là, mais j’étais tout simplement incapable de m’en rendre compte à ce moment-là.
J’ai soudain réalisé que ce fait était bel et bien véridique et que je n’avais donc rien perdu. J’avais eu l’impression de perdre le lien qui m’unissait à Dieu, à ma subsistance spirituelle. Or, c’était impossible ! Mais il me fallait reconnaître à nouveau que je ne faisais qu’un avec Dieu, puisque je L’exprimais. En faisant ce travail mental, je savais que la solution apparaîtrait. Fort de cette conviction, j’ai cessé de penser à cet argent. J’étais sur le point de jeter le document contenant les détails de mon investissement quand quelque chose en moi m’a dit : « Non ! Conserve-le ! »
Quelques mois plus tard, alors que je rangeais mon bureau, je suis retombé sur ce document. A nouveau, j’ai pensé que cela ne rimait à rien de le garder. Sa seule vue me rappelait de mauvais souvenirs. Alors que j’allais le jeter, cette pensée m’est venue clairement : « Non ! Ne fais pas ça ! » J’ai obéi à cette intuition et j’ai conservé le document. Je me souviens m’être dit qu’il y avait sûrement une leçon à tirer de cette histoire, mais laquelle ?
J’ai donc prié humblement, en sachant que, si une autre personne avait plus besoin que moi de cet argent, qu’il en soit ainsi ! Cela m’a soulagé d’un grand poids, et je n’ai plus du tout pensé à cette histoire.
A peu près un an plus tard, j’ai commencé à rédiger un témoignage de guérison que je souhaitais donner lors de la réunion de témoignage du mercredi, dans mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. J’arrivais à la fin de mon texte quand le téléphone a sonné. L’homme au bout du fil s’est présenté comme ayant auparavant travaillé pour cette fameuse société. Il travaillait à présent pour une autre compagnie, dans laquelle il m’encourageait à investir car, disait-il, elle était mieux que l’autre. Je lui ai demandé pourquoi je devais faire confiance à cette nouvelle société, sachant que l’ancienne m’avait volé mon argent.
Il m’a alors expliqué que l’argent n’avait pas été volé et qu’il demeurait à l’abri sur mon compte, qui avait été transféré dans une autre société. Je pouvais le retirer quand je voulais ; il me fallait juste fournir les données de mon ancien compte. Et il m’a communiqué les coordonnées de la nouvelle société. Je suis resté sans voix !
J’ai repensé à cette voix intérieure, cette intuition spirituelle, qui, un an auparavant, m’avait dit de conserver les données du compte, alors qu’à deux reprises j’avais voulu les jeter. J’ignorais à l’époque pourquoi il était important de les garder, mais les directives divines m’avaient fait comprendre que j’en aurais besoin le moment venu. Et le moment était venu ! J’étais ému aux larmes par cette démonstration si inattendue de la grâce de Dieu.
J’ai repensé à la première phrase de Mary Baker Eddy dans Science et Santé : « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » (p. vii) « Aujourd’hui » a été pour moi le jour où la personne m’a téléphoné pour m’apporter ce message angélique. J’ai fait le nécessaire pour récupérer mon investissement. Je suis très reconnaissant à l’égard de la Science Chrétienne et de notre leader, Mary Baker Eddy, qui m’ont enseigné le chemin de la Vérité, et la façon de rester fidèle à cette Vérité dans la vie quotidienne.
Prem Singh
Collie, Australie-Occidentale, Australie
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 29 août 2016
Paru d'abord sur notre site le 6 juillet 2017.
