Les progrès technologiques ont fait naître de nombreux outils très utiles pour faciliter les tâches de la vie quotidienne, mais ces progrès ont apparemment leurs points faibles. Les applications et les appareils numériques que nous sommes beaucoup à utiliser sont sans cesse testés afin de déterminer et d’exploiter leurs failles. Que nous n’ayons aucune connaissance en matière de technologie numérique ou que notre formation d’expert nous amène à nous occuper directement de ces questions, nos prières sont essentielles pour déceler et corriger les problèmes et faire face à toute intention criminelle.
Le point de départ de nos prières consiste à bien comprendre qu’il n’y a qu’un seul Entendement, Dieu, qui gouverne chacun de nous, Ses idées. A mesure que nous progressons dans la compréhension de cet Entendement divin que nous exprimons, les solutions apparaissent et les comportements criminels diminuent.
Cependant, ces défis à la sécurité sont-ils vraiment nouveaux ? Ne sont-ils pas juste un aspect de plus du magnétisme animal ? Le magnétisme animal est cette attraction apparente exercée sur l’entendement humain afin qu’il demeure concentré sur la matière ou le mal. Ce phénomène, qui semble parfois harceler la pensée, amène des groupes criminels à explorer les failles des logiciels et des appareils numériques.
Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, dit ceci à propos du magnétisme animal : « Les aspect moins agressifs du magnétisme animal sont en train de disparaître, et ses caractéristiques plus agressives prennent la première place. Les métiers du crime, cachés dans les recoins obscurs de la pensée mortelle, ourdissent à toute heure des trames plus compliquées et plus subtiles. Les méthodes actuelles du magnétisme animal sont si secrètes qu’elles font tomber ce siècle dans le piège de l’indolence, et produisent, concernant ce sujet, l’apathie même que souhaite le criminel. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 102)
Dans la création de Dieu, qui est entièrement bonne, il n’y a pas d’actes criminels ni de failles cachées, il n’y a que la perfection.
Comme pour toute forme de mal, ne fermons pas les yeux sur les menaces qui pèsent sur la technologie, car cela ne contribuera pas à les éliminer. Il est important que les failles technologiques soient révélées aux concepteurs d’applications et d’appareils numériques afin qu’ils puissent les rendre plus sûrs. Ces mesures humaines peuvent voir le jour grâce à des prières régulières. Mais nous trouvons la sécurité dans ce conseil de Jésus : « Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. » (Matthieu 10:26) L’Entendement divin révèle les idées nécessaires à la protection de nos pensées et de nos activités.
La prière éveille la pensée à la compréhension et à une meilleure connaissance de la création invulnérable de Dieu, de Sa bonté, de Son pouvoir et de Sa suprématie. Dans la création de Dieu, qui est entièrement bonne, il n’y a pas d’actes criminels, pas de problèmes irrésolus ni de failles cachées, il n’y a que la perfection. Lorsque la pensée est prête à reconnaître cette création invulnérable, on en voit davantage la preuve dans la vie quotidienne.
Au cours de ma vie professionnelle, j’ai d’abord été programmeuse informatique. Mon approche initiale pour résoudre un problème de codage s’est avérée plus d’une fois très compliquée, très anarchique. Mais quand je m’arrêtais pour prier, alors une « élégante solution », à la fois simple et profonde, me venait bien souvent à l’esprit.
En pareilles situations, j’affirmais dans mes prières que Dieu est l’Entendement. En tant qu’idée de Dieu, je reflétais l’Entendement en exprimant l’intelligence. Parfois, lorsque je faisais face à des priorités contradictoires, je travaillais dans un esprit de prière avec l’idée que, Dieu étant infini, il n’y avait qu’un seul Entendement gouvernant tout. Je comprenais que cela s’appliquait au projet ou à la situation. Et puis j’écoutais pour savoir quelle décision prendre ou quelle idée suivre. Lorsque j’étais calme et réceptive, j’avais toujours une réponse, et la solution apparaissait.
Il y a peu, j’ai écouté à la radio un entretien avec une spécialiste en cyberpsychologie qui enquête sur la cybercriminalité. Selon elle, le cyberespace offre davantage de possibilités pour les actes criminels, et ce dans un temps plus court, c’est pourquoi les comportements criminels ont tendance à s’amplifier et à s’accélérer. La croyance que le mal puisse s’amplifier et s’accélérer me tracassait vraiment, et mes prières en devenaient même désordonnées.
Tandis que je continuais de prier à propos de cet entretien, une idée simple mais profonde a balayé toutes mes inquiétudes : le mal ne peut ni se propager plus rapidement ni s’amplifier car, en réalité, rien n’est plus grand que « Tout », et rien n’est plus rapide que « maintenant ». Dieu est Tout, maintenant même. Il est infini, Il remplit tout l’espace, le mal n’y a donc aucune place.
On laisse le mal « se cacher » dans la pensée quand on croit que certains problèmes techniques, dont on a entendu parler ou dont on a peut-être fait soi-même les frais, sont trop complexes, et qu’il est donc préférable de laisser cela aux experts. Mais si un problème semble plus compliqué ou plus effrayant quand il touche à la technologie, on peut cependant le traiter par la prière comme un aspect de la croyance mortelle.
En réalité, rien n’est plus grand que « Tout », et rien n’est plus rapide que « maintenant ».
Ce sont les caractéristiques mentales irréelles qui doivent être traitées par la prière ; elles n’ont aucun pouvoir sur nous quand nous nous rangeons du côté de l’Entendement omnipotent. Forts de la compréhension du fait que l’Entendement divin donne à chacun les idées précises dont il a besoin, nous pouvons neutraliser la pensée selon laquelle certains problèmes sont trop compliqués à traiter. Ces idées spirituelles sont compréhensibles, et nous pouvons obéir aux directives de l’Entendement en toutes circonstances. Dans bien des cas, des personnes compétentes traiteront les aspects techniques du problème, mais cela ne nous dispensera jamais de prier. « Sachez donc que vous possédez le pouvoir souverain de penser et d’agir de façon juste, et que rien ne peut vous déposséder de cet héritage ni empiéter sur l’Amour. » (Mary Baker Eddy, Pulpit and Press [La Chaire et la Presse], p. 3)
Quand je prie pour l’humanité, il me paraît utile d’identifier l’homme (de reconnaître l’identité véritable de chacun) correctement. Guérir un individu de son comportement criminel n’est pas changer un mauvais mortel en un bon mortel. C’est reconnaître sa seule identité en tant qu’enfant de Dieu, et comprendre que sa vraie nature spirituelle l’empêche de même songer à faire le mal. En réalité, l’homme n’est pas un mortel cupide et sournois, mais un immortel aimant et bienheureux. Notre être véritable à tous est spirituel. Nous sommes le reflet de l’Amour divin, Dieu, et nous sommes donc incapables de faire le mal.
La lumière du Christ, la vraie idée de Dieu, brille sur tous pour détruire l’erreur et révéler l’homme réel de la création de Dieu. Cet homme est en sécurité, aucune faille ne peut le pousser à accomplir le mal, ni en faire la victime d’un acte criminel ou d’une croyance au mal. En réalité, rien n’est en dehors de la sollicitude protectrice de l’Amour divin.
Il est nécessaire de prier avec ferveur et constance pour reconnaître que toute l’humanité, y compris notre famille et nous-mêmes, est véritablement protégée, guidée, défendue et dirigée par l’Entendement, la Vérité et l’Amour divins. Chaque prière compte, chaque prière est nécessaire ; elle contribue à la protection et au bien de toute l’humanité.
Notre sécurité réside dans l’omnipotence, l’omniprésence et la suprématie de Dieu. Instant après instant, élevons mentalement toute situation au-dessus du témoignage matériel jusqu’à l’Esprit, là où l’idée de Dieu, l’homme, est toujours protégée par l’Amour divin. De ce point de vue supérieur, nous découvrons et prouvons que nous sommes véritablement protégés de toutes les formes du mal.
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 3 juillet 2017
Paru d'abord sur notre site le 14 août 2017.
