Depuis toujours, le foyer répond à l’un des besoins humains les plus importants. Sa fonction consiste à fournir protection et bien-être.
En quête d’un foyer, la découvreuse de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, a été obligée de déménager très souvent dans sa vie. Elle écrit : « Le foyer n’est pas une place mais un pouvoir. On découvre son foyer lorsqu’on arrive à la pleine compréhension de Dieu. Le foyer ! Réfléchissez-y ! Il est là où les sens n’émettent aucune prétention et où l’Ame nous satisfait. » (Irving C. Tomlinson, Twelve Years with Mary Baker Eddy, p. 156, Amplified Edition, p. 211 [Douze années avec Mary Baker Eddy]). Il est donc clair que le « foyer » est en réalité un état de conscience individuel, et qu’on devient plus heureux à mesure que l’on comprend mieux la nature de Dieu. De ce point de vue, il importe peu de vivre seul ou avec d’autres. Ce sont nos pensées et notre attitude qui importent, car elles sont avant tout nos compagnes et composent notre foyer mental.
Reconnaître qu’on a affaire à sa propre conscience peut avoir un effet libérateur. Lorsque le foyer devient une source d’insatisfaction et de chagrin, il est possible de changer la nature de son vécu. Au lieu de soupirer après un prétendu « bonheur », en se contentant d’espérer un foyer idéal, on peut commencer à faire le ménage dans sa propre conscience.
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