Il y a environ 8 ans, j’étais chargé de conduire les services religieux, lors des rencontres de notre groupe scientiste chrétien à l’université (CSO). J’habitais assez loin du campus et il me fallait partir de la maison à temps pour trouver un taxi afin de commencer à l’heure. Ce samedi-là, j’avais rapidement pris une douche et je m’étais déjà habillé en partie. Torse nu, je suis allé surveiller la sauce bouillante que j’avais auparavant mis à réchauffer dans une poêle, sur le foyer à gaz. Par inadvertance, ma main a touché le manche de cette poêle, la faisant basculer, et la sauce s’est renversée sur mon torse.
Je me suis dit que la matière, le corps ou la chair n’ont pas la capacité de s’enflammer, de s’enfler ou de s’irriter. L’Entendement divin est toujours maître du corps.
Ma première exclamation a été : « Dieu est tout-puissant, le mal n’a aucun pouvoir ! » Avant cet incident, j’avais prié et je me trouvais dans un état d’esprit rempli de la présence divine. Cela m’a permis de garder mon calme bien que la douleur soit lancinante. Je me suis simplement rincé le torse, puis j’ai relu avec attention le psaume 91, dont les versets 3 et 4 ont particulièrement attiré mon attention : « C’est lui [Dieu] qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. »
J’ai réaffirmé la totalité du pouvoir de Dieu en chantant le cantique n° 10 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, que j’aime tant. Cela a renforcé mon assurance que la protection de Dieu était présente et effective. J’ai porté ma pensée sur la première strophe qui dit :
« À Dieu tout pouvoir appartient,
En Lui j’ai confiance !
Sa parole est notre soutien,
Notre ferme espérance.
D’où que vienne l’assaut,
Avec Dieu je prévaux :
Rempart et bouclier,
Son bras fait tout plier.
Éternel est son règne ! »
(d’après un cantique de Martin Luther,
©Christian Science Board of Directors)
En me rhabillant pour sortir, j’ai remarqué que la douleur avait quelque peu diminué. Par ailleurs, mon corps présentait des rougeurs parsemées aux différents endroits où la sauce bouillante l’avait touché. À la vue de ces marques, j’ai refusé de me laisser distraire ou d’en être effrayé. Je ne leur ai simplement accordé aucun pouvoir, me disant que la matière, le corps ou la chair n’ont pas la capacité de s’enflammer, de s’enfler ou de s’irriter. Je savais que l’Entendement divin est toujours maître du corps, comme je l’avais lu dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy : « L’Entendement divin, qui forme le bouton et la fleur, prendra soin du corps humain, de même qu’il revêt les lis ; mais qu’aucun mortel ne se mêle du gouvernement de Dieu en y interposant les lois des faux concepts humains. » (p. 62)
Je suis parti à la réunion, en me débarrassant de la suggestion qui aurait voulu que je reste à la maison et que je me concentre sur l’état de mon corps. Je ne l’ai pas écoutée. J’avais éliminé de ma pensée la possibilité que je vive en dehors du gouvernement de Dieu, qui est toujours juste, toujours équilibré, toujours aimable, toujours secourable.
Après la réunion, je me suis arrêté pour discuter longuement avec mes amis et pour ensuite régler certaines questions avec ma famille, sans plus me souvenir de cet incident du début de l’après-midi. J’ai eu une belle surprise lorsqu’en allant changer de vêtements chez moi, le soir vers 20 h, je me suis aperçu que les marques rougeâtres avaient sensiblement baissé d’intensité. La peau n’était pas enflée. Je ne ressentais plus de douleur. Le lendemain, ces marques étaient devenues seulement de légères noirceurs. Après un certain temps, une nouvelle peau s’est formée et aucune cicatrice n’est restée. La guérison a été complète.
Je remercie Dieu pour cette réponse immédiate à ma prière et aussi pour le fait que j’ai mieux compris la domination parfaite qu’Il a sur Son univers, dont tous Ses enfants (vous et moi) font partie.
Yaoundé
