Après mon mariage et la naissance de mes enfants, les ennuis ont commencé. Mon mari me maltraitait ; à l’époque, il buvait. J’avais le sentiment que mes droits en tant que femme et en tant qu’individu n’étaient pas reconnus. Je ne me sentais ni aimée ni respectée.
J’étudiais la Science Chrétienne depuis quelques années, et j’avais appris qu’on peut résoudre ces situations déstabilisantes. Dieu a créé l’homme et la femme à Son image et à Sa ressemblance, et Sa création est très bonne, comme il est dit dans la Bible (voir Genèse 1:26, 27, 31). Je ne cessais d’affirmer cette vérité, mais la situation ne s’améliorait pas. Elle empirait même.
Quand j’ai accouché de ma première fille, il y a eu des complications. L’enfant a eu des problèmes en grandissant. Par exemple, à la maternelle, les enseignants se sont aperçus qu’elle avait des difficultés d’apprentissage et qu’elle restait à l’écart des autres enfants. J’étais certaine qu’elle était affectée par le manque d’harmonie dans notre foyer.
Pendant un certain temps, j’ai prié pour guérir la situation. La pensée d’une séparation conjugale m’est venue à l’esprit, mais je savais que, dans notre cas, ce n’était pas la solution. J’ai donc continué de prier. Plusieurs passages de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy m’ont beaucoup aidée, car ils montraient que le mal ou la discorde en général ne possède « ni intelligence, ni pouvoir, ni réalité » (p. 102), et que « le bien ne cause jamais le mal, et ne crée rien qui puisse causer le mal » (p. 93). J’ai compris qu’au lieu d’accepter la réalité du bien et de rejeter tout mal, je considérais que cette situation discordante était normale.
En étudiant chaque jour la Bible et Science et Santé, j’ai découvert que l’Amour divin est toujours présent à nos côtés, nous donnant tout ce dont nous avons besoin. Cela concernait mes enfants, mon mari et toute ma famille. Nous sommes tous les enfants bien-aimés de Dieu. Nous demeurons tous dans cet Amour. A partir de ce moment-là, je me suis efforcée de n’accepter que le bien provenant de cet Amour omniprésent. Cela m’a apporté un sentiment de liberté et d’harmonie. Je me suis sentie en sécurité, certaine que la situation à la maison allait changer et que ma fille serait guérie.
Je me suis rendu compte que je devais considérer mon mari autrement. J’avais accepté d’être une victime et de voir en mon mari un agresseur. C’était là une erreur à corriger. J’étais une enfant de Dieu libre, tout comme mon mari. Nous n’avions tous les deux aucune raison d’accepter cette situation.
Si nous étions créés de la même façon, nous avions les mêmes droits. En tant qu’enfants de Dieu, tout le bien nous appartenait ; dans ce bien, il n’y avait aucune place pour de mauvais traitements. Nous avions le droit de vivre en harmonie.
Etant tout à fait consciente, à présent, que seul l’Entendement nous gouvernait, je n’ai plus accepté une seule pensée qui ne soit pas conforme au bien. Mon mari a alors très vite changé d’attitude envers moi et nos enfants. Il a fait preuve de respect, de générosité, d’intelligence, d’amour, d’un sens de responsabilité et de sollicitude. Il a même cessé de boire. Notre foyer a retrouvé la paix et l’harmonie.
Quand l’atmosphère à la maison a changé, notre fille aînée, qui avait alors cinq ans, s’est sentie plus libre, et elle a exprimé peu à peu ses qualités spirituelles. J’ai reconnu qu’elle était parfaite en tant que reflet de Dieu. Elle exprimait l’intelligence et ne pouvait connaître des difficultés d’apprentissage. Ses notes et son comportement se sont nettement améliorés, et elle a fini par devenir première de la classe. Aujourd’hui, elle est étudiante à l’université et continue d’avoir d’excellentes notes.
Il est important de comprendre que Dieu a donné aux hommes comme aux femmes le sentiment de dignité. Nous devons reconnaître que cette vérité concerne tout le monde et l’affirmer.
J’exprime toute ma reconnaissance à la Science Chrétienne pour l’harmonie qui prévaut désormais dans mon foyer.
Mexico
