Ce mois-ci, le sujet de couverture m’est particulièrement cher. Ayant déménagé de nombreuses fois dans ma vie et ayant vécu dans plusieurs pays, sur trois continents, j’ai eu l’occasion de réfléchir, au fil des années, à ce que cela signifie « être chez soi » et à ce qu’on peut faire pour être heureux, où que l’on habite.
Un des plus beaux souvenirs que je garde à ce sujet remonte à plusieurs années. Pour des raisons de travail, je devais vivre pendant quelques mois dans un pays du Sud-Est asiatique dont la population est considérée comme « très fière », et à en croire les ouï-dire, ayant un complexe de supériorité par rapport aux étrangers. Dès que j’ai été informée de mon transfert et que j’ai été avertie de ce qui allait apparemment m’attendre
(en quelques mots, un séjour de solitude), j’ai immédiatement décidé de prier. Je me suis attachée à l’idée que mon foyer n’est pas une place précise (un toit, des murs, des meubles, un pays), mais que c’est l’aile du Tout-Puissant sous laquelle on trouve refuge, la demeure du Père qui nous accueille les bras ouverts, la conscience de l’Amour où tous nos besoins sont comblés.
C’est là qu’habitent en réalité tous les enfants de Dieu. Et c’est là que j’habitais déjà, indépendamment du lieu où mon travail m’amenait. Vous ne serez donc pas surpris si je vous dis que mon séjour s’est révélé formidable ! J’ai immédiatement noué des amitiés et me suis sentie parfaitement « chez moi », du début à la fin.
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